![]() 1957 Incognito – de Patrice Dally avec Eddie Constantine, André Valmy, Tilda Thamar, Moustache & Gaby André | ![]() 1960 Les mordus – de René Jolivet avec Sacha Distel, René Dary, Bernadette Lafont & Michel Galabru | ![]() 1960 Alibi pour un meurtre – de Robert Bibal avec Raymond Souplex, Georges de Caunes & Yves Vincent | ![]() 1963 Agent 077 operation Jamaïque (la muerte silba un blues) de Jesus Franco avec Conrado San Martín | ||
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La ravissante Danik Patisson, dont le vrai prénom est Danielle, naît le 26 mars 1939, à Senlis dans l’Oise. Elle est la fille d’un Maréchal des Logis au 4ème régiment de spahis marocains. Enfant, elle rejoint les petits rats de l’Opéra de Paris avant d’intégrer adolescente la troupe de danseuses du Châtelet. Elle fait aussi un peu de mannequinat et pose pour des revues et magazines.
En 1953, après une figuration dans «Mam’zelle Nitouche» de Yves Allégret, Danik Patisson apparaît pour la première fois à l’écran dans «Maternité clandestine» de Jean Gourguet, où brillent avec elle d’autres espoirs du cinéma français comme Dany Carrel, Jean-Pierre Mocky ou Dora Doll. Elle fait une apparition dans une production de la M.G.M. tournée en France, «La dernière fois que j’ai vu Paris» de Richard Brooks, auprès de Elizabeth Taylor et Van Johnson. Après ces débuts en excellente compagnie, elle vivote de petits rôles puis décroche un premier rôle remarqué, celui de la jolie fleuriste, dans «Gueule d’ange» (1954) de Marcel Blistène, pourtant, autour de Maurice Ronet, la concurrence est rude entre Viviane Romance, Geneviève Kervine et Dora Doll. On la voit aussi dans l’adaptation du célèbre feuilleton radiophonique, «Les Duraton» (1954) de André Berthomieu. Décidée à poursuivre son parcours dans le 7ème Art, elle prend des cours d’art dramatique auprès de Andrée Bauer-Thérond. En 1956, c’est Léonide Moguy qui lui offre enfin un rôle de premier plan dans «Le long des trottoirs», celui de Christine, jeune fille sauvée de la prostitution par Anne Vernon en assistante sociale dévouée, mais elle finit par trahir sa bienfaitrice. Son charme juvénile teinté d’un brin de perversité dans ce film font recette et laisse espérer une belle carrière. Elle joue à part égale avec Michèle Mercier et Nadine Tallier dans «Donnez-moi ma chance» (1957), signé une nouvelle fois de Léonide Moguy. On l’aperçoit aussi dans la superproduction de la Twentieth Century Fox, «Le soleil se lève aussi», adaptation du roman de Ernest Hemingway par Henry King, entourée de Tyrone Power, Errol Flynn, Mel Ferrer et la sublime Ava Gardner. Dans «Rafles sur la ville» (1958) honorable film policier de Pierre Chenal, elle côtoie Charles Vanel et Bella Darvi, et dans «Jeunes filles en uniformes» (1958) de Géza von Radványi, c’est Romy Schneider et Lilli Palmer qui lui donne la réplique.
Malheureusement, la qualité des propositions qui suivent sont de moins en moins glorieuses et souvent de moins en moins habillées. Jusqu’au début des années 70, elle se perd dans des films sans grand intérêt. Elle tente sa chance dans la chanson, enregistrant quelques 45tours et prend la tête du théâtre «Les cinq diamants» dans le treizième arrondissement de Paris. Elle oriente aussi sa carrière vers la télévision, sans grande conviction, apparaissant dans des séries comme «Recherche dans l’intérêt des familles» (1977), «Boulevard du Palais» (2005), «Navarro» (2005) ou dans le téléfilm «L’affaire Seznec» (2010) dirigée pour son dernier rôle à l’écran par Robert Hossein. Elle travaille aussi en parallèle à ces activités artistiques pour l’ADAC, un service culturel de la mairie de Paris.
Retirée de toute vie publique au début des années 2000, Danik Patisson s’éteint le 21 octobre 2016 à Paris, après une longue lutte contre le cancer. Elle était la mère de Valérie Pascal, Miss France 1986, puis actrice, speakerine et animatrice pour la télévision.
© Pascal DONALD

1953 | Mam’zelle Nitouche – de Yves Allégret
avec Fernandel
La dernière fois que j’ai vu Paris ( the last time I saw Paris ) de Richard Brooks avec Elizabeth Taylor Maternité clandestine – de Jean Gourguet avec Dany Carrel Frou-frou – de Augusto Genina avec Gino Cervi |
1954 | La maison du souvenir ( Casa Ricordi ) de Carmine Gallone
avec Marcello Mastroianni
Interdit de séjour – de Maurice de Canonge avec Claude Laydu Le pain vivant – de Jean Mousselle avec Lucien Nat Fantaisie d’un jour – de Pierre Cardinal avec Philippe Nicaud Gueule d’ange – de Marcel Blistène avec Maurice Ronet Les Duraton – de André Berthomieu avec Ded Rysel |
1955 | Tant qu’il y aura des femmes – de Edmond T. Gréville
avec Raymond Bussières
Les premiers outrages – de Jean Gourguet avec Louis Seigner Paris canaille / Paris coquin / La soupe à la grimace / Oh, la-la chéri ! – de Pierre Gaspard- Huit avec Daniel Gélin Les possédées – de Charles Brabant avec Raf Vallone Cherchez la femme – de Raoul André avec Georges Marchal |
1956 | Le long des trottoirs – de Léonide Moguy
avec Anne Vernon
O.S.S. 117 n’est pas mort – de Jean Sacha avec Ivan Desny Le soleil se lève aussi ( the sun also rises ) de Henry King avec Tyrone Power |
1957 | Donnez-moi ma chance / Piège à filles – de Léonide Moguy
avec Noël Roquevert
Rafles sur la ville – de Pierre Chenal avec Charles Vanel Incognito / Les femmes aiment çà – de Patrice Dally avec Eddie Constantine |
1958 | Jeunes filles en uniforme ( mädchen in uniform ) de Géza von Radványi avec Romy Schneider |
1959 | O primo Basílio – de António Lopes Ribeiro
avec Antonio Vilar
La blonde et les nus de Soho / N’y touchez pas, ça brûle ( too hot to handle / playgirl after dark ) de Terence Young avec Jayne Mansfield |
1960 | Les mordus – de René Jolivet
avec Sacha Distel
Alibi pour un meurtre – de Robert Bibal avec Raymond Souplex |
1961 | De quoi tu te mêles, Daniela ! ( zarte haut in schwarzer seide / capricci borghesi / Daniela,
criminal strip-tease / Daniella by night ) de Max Pécas
avec Elke Sommer
Capitaine Tempête ( la spada della vendetta / Captain Tempest ) de Luigi Latini de Marchi avec Frank Latimore L’accident – de Edmond T. Gréville avec Roland Lesaffre |
1963 | Agent 077 operation Jamaïque / O77 opération sexy ( la muerte silba un blues ) de Jesus Franco avec Conrado San Martín |
1964 | Déclic et des claques / L’esbroufe – de Philippe Clair
avec Annie Girardot
Le vampire de Düsseldorf – de Robert Hossein avec Roger Dutoit |
1974 | Tamara ou comment j’ai enterré ma vie de jeune fille – de Michel Berkowitch avec Max Montavon |
2009 | CM Madame D. – de Estelle Chauvin avec Julien Ratel |