![]() 1959 J’irai cracher sur vos tombes – de Michel Gast avec Antonella Lualdi, Fernand Ledoux & Claude Berri | ![]() 1959 Le sergent X – de Bernard Borderie avec Noëlle Adam, Paul Guers, Guy Mairesse & Daniel Cauchy | ![]() 1960 La proie pour l’ombre – de Alexandre Astruc avec Annie Girardot, Daniel Gélin & Michèle Girardon | ![]() 1968 Candy – de Christian Marquand avec Marlon Brando, Charles Aznavour & Richard Burton | ||
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Christian Marquand, futur acteur, scénariste et réalisateur, est né à Marseille le 15 mars 1927. Ses parents, comédiens, ont eu six enfants dont trois ont suivi le chemin artistique, Nadine (devenue Nadine Trintignant), Serge et Christian. La famille quitte le Midi de la France après la guerre pour rejoindre Paris. Adolescent, il décide de se lancer dans une carrière artistique et prend des cours de comédie auprès de Tania Balachova.
Dans les années cinquante, Christian Marquand joue les «jeunes premiers», dans «Lucrèce Borgia» (1953) de Christian-Jaque, il commence à attirer l’attention. Va suivre une période italienne car Luchino Visconti l’a remarqué; le metteur en scène italien lui propose un rôle dans «Senso» (1953) aux côtés de Alida Valli et Farley Granger. Après «Torpilles humaines» (1954) avec Raf Vallone, il revient en France pour interpréter un jeune interne dans «Les hommes en blanc» (1955) de Ralph Habib et un rôle secondaire dans «L’amant de Lady Chatterley» (1955) de Marc Allégret. Roger Vadim, devenu un ami, le dirige dans «Et Dieu créa… la femme» (1956) avec Brigitte Bardot. Par amitié, Vadim appellera son fils Christian. En 1959, il incarne le jeune héros tourmenté de «J’irai cracher sur vos tombes», adapté du roman policier de Boris Vian par Michel Gast, certainement son meilleur rôle.
Alors qu’en France, nait le phénomène de «La Nouvelle Vague», Christian Marquand réalise son premier film, «Les grands chemins» (1962), adaptation du roman éponyme de Jean Giono, avec Anouk Aimée, Robert Hossein et Renato Salvatori en tête d’affiche, puis il part pour les U.S.A. où il noue une forte amitié avec Marlon Brando (qui, lui aussi baptisa son fils Christian). Christian tourne avec Richard Brooks, Fred Zinnemann et Robert Aldrich. En 1968, il dirige son second long métrage, «Candy», une comédie fantastique à la distribution prestigieuse: Marlon Brando, Richard Burton, James Coburn, John Huston, Charles Aznavour, Walter Matthau, mais le succès n’est pas au rendez-vous. Il vit alors une pause «peinture» (son violon d’Ingres). Il revient au Septième Art avec «Victoire à Entebbe» (1976), un téléfilm de Marvin J. Chomsky sorti en salle en Europe, ou «Apocalypse now» (1977) de Francis Ford Coppola, ses scènes seront coupées au montage mais réintégrées au film lors de sa ressortie en 2001. Par la suite, il travaille notamment pour son beau-frère Jean-Louis Trintignant dans «Le maître-nageur» (1978), Claude Berri dans «Je vous aime» (1980) et Alain Corneau «Le choix des armes» (1981). En 1984, il tourne «L’été prochain» sous la direction de sa sœur Nadine Trintignant, l’année suivante il fait une dernière apparition dans «Adieu Blaireau» auprès de Annie Girardot.
Atteint de la maladie d’Alzheimer, plus personne n’entend parler de lui jusqu’au jour de 1991 où sa sœur lance un appel sur les ondes car Christian Marquand a disparu. Après deux jours de recherches, on finit par le retrouver errant dans le métro parisien. Il décède le 22 novembre 2000. Sa sœur écrit un livre très touchant sur la maladie de son frère «Ton chapeau au vestiaire». Christian Marquand qui fut un grand séducteur, se maria en 1963 avec la toute jeune Tina Aumont, fille de Jean-Pierre Aumont et de Maria Montez. Il rencontrera plus tard Dominique Sanda avec qui il eut un fils Yann en 1972. Cet acteur n’a pas eu, hélas, la carrière qu’il méritait.
© Anna F.

1945 | La belle et la bête – de Jean Cocteau avec Josette Day |
1947 | Quai des Orfèvres – de Henri-Georges Clouzot
avec Louis Jouvet
Seulement figuration |
1951 | Les mains sales – de Fernand Rivers
avec Pierre Brasseur
La demoiselle et son revenant – de Marc Allégret avec Jacqueline Huet |
1952 | CM La double méprise – de Jean Béranger avec Véra Norman |
1953 | Senso – de Luchino Visconti
avec Alida Valli
Lucrèce Borgia – de Christian-Jaque avec Martine Carol |
1954 | Attila, fléau de dieu / Invasion barbare ( Attila / Attila, il flagello di dio ) de Pietro Francisci
avec Anthony Quinn
Torpilles humaines ( siluri umani ) de Antonio Leonviola avec Franco Fabrizi |
1955 | Les hommes en blanc – de Ralph Habib
avec Raymond Pellegrin
L’amant de Lady Chatterley – de Marc Allégret avec Danielle Darrieux Impasse des vertus – de Pierre Méré avec Simone Paris |
1956 | Et dieu… créa la femme – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot |
1957 | Sait-on jamais ? – de Roger Vadim avec Françoise Arnoul |
1958 | Le désir mène les hommes – de Mick Roussel
avec Gérard Blain
Une vie – de Alexandre Astruc avec Maria Schell L’île du bout du monde – de Edmond T. Gréville avec Dawn Addams |
1959 | J’irai cracher sur vos tombes – de Michel Gast
avec Antonella Lualdi
Deux hommes sont arrivés ( they came two men / llegaron dos hombres / det kom två män ) de Euselio Fernández Ardavín & Arne Mattsson avec Marcel Mouloudji Le sergent X – de Bernard Borderie avec Noëlle Adam Cibles vivantes ( altas variedades ) de Francisco Rovira Beleta avec Agnès Laurent |
1960 | Tendre et violente Elisabeth – de Henri Decoin
avec Lucille St. Simon
Les adolescentes ( i dolci inganni ) de Alberto Lattuada avec Catherine Spaak La proie pour l’ombre – de Alexandre Astruc avec Daniel Gélin CM 47 rue Vieille-du-Temple – de Pierre Jallaud avec Juliette Mayniel Seulement apparition |
1961 | Le jour le plus long ( the longest day ) de Bernhard Wicki, Ken Annakin, Andrew Marton &
Gerd Oswald avec John Wayne
Accord final ( schlußakkord ) de Wolfgang Liebeneiner avec Eleanora Rossi Drago La récréation – de François Moreuil & Fabien Collin avec Jean Seberg Les Parisiennes – de Marc Allégret, Claude Barma, Michel Boisrond & Jacques Poitrenaud avec Dany Robin Segment « Antonia » de Michel Boisrond Le crime ne paie pas – de Gérard Oury avec Annie Girardot Segment « L’affaire Fenayrou » |
1962 | Un chien dans un jeu de quilles – de Fabien Collin
avec Sophie Daumier
Les grands chemins – de Christian Marquand avec Anouk Aimée Seulement scénario & réalisation Les saintes nitouches – de Pierre Montazel avec Bernard Blier |
1963 | La bonne soupe – de Robert Thomas
avec Marie Bell
Lord Jim – de Richard Brooks avec Peter O’Toole |
1964 | Et vint le jour de la vengeance ( behold a pale horse ) de Fred Zinnemann avec Gregory Peck |
1965 | Le vol du Phenix ( the flight of the Phoenix ) de Robert Aldrich avec James Stewart |
1966 | Les corrompus ( die hölle von Macao / the corrupt ones / hell to Macao / the Peking medallion / il sigillo di Pechino) de Frank Winterstein avec Elke Sommer |
1967 | La route de Corinthe – de Claude Chabrol avec Jean Seberg |
1968 | Candy – de Christian Marquand
avec Marlon Brando
Seulement réalisation & apparition |
1973 | Ciao ! Manhattan – de John Palmer & David Weisman avec Roger Vadim |
1976 | Victoire à Entebbe ( victory at Entebbe ) de Marvin J. Chomsky
avec Elizabeth Taylor
Les apprentis sorciers – de Edgardo Cozarinsky avec Marie-France Pisier |
1977 | De l’autre côté de minuit ( the other side of midnight ) de Charles Jarrott
avec Susan Sarandon
Apocalypse now – de Francis Ford Coppola avec Martin Sheen |
1978 | Cause toujours…. Tu m’intéresses ! – de Edouard Molinaro
avec Jean-Pierre Marielle
Le maître-nageur – de Jean-Louis Trintignant avec Guy Marchand |
1979 | Brigade mondaine : La secte de Marrakech – de Eddy Matalon avec Carole Chauvet |
1980 | Je vous aime – de Claude Berri avec Catherine Deneuve |
1981 | Le choix des armes – de Alain Corneau
avec Yves Montand
Chassé-croisé – de Arielle Dombasle avec Pierre Clémenti |
1982 | DO Portrait de Jean-Louis Trintignant – de Pierre Laforêt
avec Jean-Louis Trintignant
Seulement apparition |
1983 | Emmanuelle IV – de Francis Leroi & Iris Letans avec Sylvia Kristel |
1984 | L’été prochain – de Nadine Trintignant avec Claudia Cardinale |
1985 | Adieu Blaireau – de Bob Decourt avec Philippe Léotard |