1970 Le conformiste (il conformista) de Bernardo Bertolucci avec Dominique Sanda & Stefania Sandrelli | 1973 Le train – de Pierre Granier-Deferre avec Romy Schneider, Maurice Biraud & Serge Marquand | 1983 Vivement Dimanche ! – de François Truffaut avec Fanny Ardant, Jean-Pierre Kalfon & Philippe Laudenbach | 2011 Amour – de Michael Haneke avec Emmanuelle Riva, Isabelle Huppert & William Shimell | ||
«Un acteur clandestin», c’est ce que voulait être Jean-Louis Trintignant. Après plus de 60 ans d’un riche parcours et une centaine de films, son vœu n’a pas été exaucé. Né le 11 décembre 1930, à Piolenc dans le sud de la France, au sein d’une famille aisée, il vit après-guerre une adolescence déchirée entre un père résistant et une mère tondue pour avoir couché avec un allemand. Un traumatisme qui s’ajoute à un tempérament sensible, tourmenté, introverti, profondément timide. Destiné à suivre des études de droit, il assiste à une représentation théâtrale de «L’avare» qui déclenche en lui une foudroyante vocation. Bien que «paysan avant tout», il se rend à Paris pour y suivre des cours de théâtre… et des cours de diction pour gommer son fort accent méridional. Dès ses premiers pas au cinéma, il se retrouve sous les feux des projecteurs, aux côtés d’une actrice en herbe prometteuse, Brigitte Bardot, dans le film lascif de son époux Roger Vadim «Et Dieu… créa la femme» (1956). La liaison torride que vivent hors écran Brigitte et Jean-Louis met fin à l’union de l’acteur avec Stéphane Audran et à celle de l’actrice avec Vadim. Peu rancunier, ce dernier fait à nouveau tourner Jean-Louis dans son film, adapté de l’œuvre de Pierre Choderlos de Laclos, «Les liaisons dangereuses» (1959).
Remarié avec la réalisatrice Nadine Trintignant, avec laquelle il a trois enfants, Jean-Louis Trintignant, qui ne cherche pourtant pas à faire carrière, aligne les films en France comme en Italie. Vittorio Gassman l’embarque en voiture pour une folle équipée qui finit mal dans «Le fanfaron» (1962), de Dino Risi. Rencontre amoureuse sur la plage de Deauville avec Anouk Aimée, le film de Claude Lelouch, «Un homme et une femme» (1966) jouit d’une aura internationale qui rejaillit sur l’acteur. Les cinéastes convoitent le charme juvénile, sensuel, envoûtant, voire ténébreux d’un acteur caméléon qui se coule aisément dans des rôles complexes, qu’il soit «L’homme qui ment» (1967), dans le film de Alain Robbe-Grillet, l’inflexible juge d’instruction dans «Z» (1968) de Costa-Gavras, ou encore «Le conformiste» (1970) de Bernardo Bertolucci, qui le confronte à l’Italie fasciste. Séducteur au sourire enjôleur dans le film de Pierre Granier-Deferre, «Le train» (1973), auprès de Romy Schneider, Jean-Louis Trintignant affiche un sourire carnassier pour incarner le tueur Emile Buisson, poursuivi par Alain Delon, dans «Flic Story» (1975) de Jacques Deray, comme le banquier cynique et manipulateur de «La banquière» (1980) de Francis Girod. Un ample registre pour un incomparable comédien!
De suspect d’un meurtre dans «Vivement dimanche!» (1983), dernier film de François Truffaut, à truand sur le déclin dans «Regarde les hommes tomber» (1994) de Jacques Audiard, l’acteur, lassé du cinéma, espace les tournages et boude des propositions de grands films, y compris américains. Il a d’autres passions, la course automobile, héritée de ses oncles, la vigne, mais aussi le théâtre et la poésie qu’il partage avec sa fille Marie Trintignant. En 2011, il accepte de jouer aux côtés de Emmanuelle Riva dans le drame de Michael Haneke «Amour», qui met en scène un couple âgé confronté aux affres de la démence. Un triomphe. L’acteur remporte le César du meilleur acteur. La souffrance que son visage exprime, il la vit au quotidien. Après avoir perdu une petite fille de 9 mois, il apprend à l’été 2003 le décès de Marie sous les coups de son compagnon. Il ne s’en remettra pas. C’est auprès de sa troisième femme que Jean-Louis Trintignant décède le 17 juin 2022. «Toute chose n’existe que par rapport à son contraire», disait-il.
© Isabelle MICHEL
1955 | Si tous les gars du monde – de Christian-Jaque
avec Hélène Perdrière
La loi des rues – de Ralph Habib avec Silvana Pampanini CM Péchiney – de Marcel Ichac |
1956 | Club de femmes – de Ralph Habib
avec Dany Carrel
Et dieu… créa la femme – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot |
1959 | Les liaisons dangereuses / Les liaisons dangereuses 1960 – de Roger Vadim
avec Simone Renant
Eté violent ( l’estate violente ) de Valerio Zurlini avec Eleonora Rossi Drago Austerlitz – de Abel Gance avec Martine Carol La millième fenêtre – de Robert Ménégoz avec Barbara Laas CM Parfois le dimanche – de Adonis Kyrou & Raoul Sangla |
1960 | Pleins feux sur l’assassin – de Georges Franju
avec Pascale Audret
Le cœur battant – de Jacques Doniol-Valcroze avec Françoise Brion L’Atlantide ( Antinea, l’amante della citta sepolta / Antinea / Atlantis, city beneath the desert / journey beneath the desert / lost kingdom / queen of Atlantis / siren of Atlantis ) de Edgar G. Ulmer & Giuseppe Martini avec Haya Harareet |
1961 | Le puits aux trois vérités – de François Villiers
avec Michèle Morgan
Seulement apparition Les sept péchés capitaux – de Philippe de Broca, Claude Chabrol, Jacques Demy, Sylvain Dhomme, Max Douy, Jean-Luc Godard, Eugène Ionesco, Edouard Molinaro & Roger Vadim avec Micheline Presle Segment « La luxure » de Jacques Demy Le jeu de la vérité – de Robert Hossein avec Françoise Prévost Horace 62 – de André Versini avec Danielle Godet |
1962 | Le combat dans l’île – de Alain Cavalier
avec Romy Schneider
Le fanfaron ( il sorpasso ) de Dino Risi avec Catherine Spaak Il successo – de Mauro Morassi avec Anouk Aimée DO Parisienne... Parisiennes – de Feri Farzaneh Seulement voix & narration CM Un jour à Paris – de Serge Korber avec Jacques Balutin |
1963 | Château en Suède – de Roger Vadim
avec Monica Vitti
L’enfer – de Henri-Georges Clouzot avec Romy Schneider Inachevé Les pas perdus – de Jacques Robin avec Michèle Morgan Les siffleurs ( viheltäjât ) de Eino Ruustsabo avec Claudine Coster DO Le chemin de la mauvaise route – de Jean Herman Seulement voix & narration |
1964 | Mata-Hari / Mata Hari agent H-21 – de Jean-Louis Richard
avec Jeanne Moreau
Etoile de Cristal du meilleur acteur aux prix de l’Académie du cinéma Français, France La bonne occase – de Michel Drach avec Edwige Feuillère Un doigt sur la gâchette / Meurtre à l’italienne ( io uccido, tu uccidi ) de Gianni Puccini avec Dominique Boschero Segment « La donna che viveva sola » Merveilleuse Angélique – de Bernard Borderie avec Michèle Mercier DO Une foule enfin réunie – de Monique Chapelle Seulement voix & narration CM Fragilité, ton nom est femme – de Nadine Trintignant avec Annie Fargue |
1965 | Compartiment tueurs – de Costa-Gavras
avec Simone Signoret
La longue marche – de Alexandre Astruc avec Maurice Ronet Le dix-septième ciel – de Serge Korber avec Marie Dubois Paris brûle-t-il ? – de René Clément avec Leslie Caron Trans-Europ-Express – de Alain Robbe-Grillet avec Marie-France Pisier DO Thaïlande : Bangkok et banlieue – de Jacques Fraenkel Seulement voix & narration DO Thaïlande : Le marché flottant – de Jacques Fraenkel Seulement voix & narration DO Thaïlande : La rivière – de Jacques Fraenkel Seulement voix & narration |
1966 | Un homme et une femme – de Claude Lelouch
avec Anouk Aimée
Safari diamants – de Michel Drach avec Marie-José Nat Mon amour, mon amour – de Nadine Trintignant avec Katerina Larsson Le cœur aux lèvres / En cinquième vitesse ( col cuore in gola ) de Tinto Brass avec Ewa Aulin |
1967 | Un homme à abattre – de Philippe Condroyer
avec Valérie Lagrange
La mort a pondu un œuf ( la morte ha fatto l’uovo ) de Giulio Questi avec Gina Lollobrigida Les biches – de Claude Chabrol avec Jacqueline Sassard L’homme qui ment – de Alain Robbe-Grillet avec Zuzana Kocúriková Ours d’Argent du meilleur acteur au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne Le grand silence ( il grande silenzio ) de Sergio Corbucci avec Vonetta McGee |
1968 | Le voleur de crimes – de Nadine Trintignant
avec Florinda Bolkan
L’amour à cheval ( la matriarca ) de Pasquale Festa Campanile avec Catherine Spaak Z – de Costa-Gavras avec Irene Papas Prix d’interprétation masculine au festival du cinéma de Cannes, France Disons un soir à dîner ( metti una sera a cena ) de Giuseppe Patroni Griffi avec Silvia Monti Remparts d’argile – de Jean-Louis Bertucelli avec Leila Shenna DO Western, italian style – de Patrick Morin avec Enzo G. Castellari Seulement apparition CM La société est une fleur carnivore – de Guy Chalon avec Caroline de Bendern Seulement voix & narration |
1969 | L’américain – de Marcel Bozzuffi
avec Simone Signoret
Ma nuit chez Maud – de Eric Rohmer avec Françoise Fabian Si douces, si perverses ( così dolce… così perversa ) de Umberto Lenzi avec Carroll Baker L’opium et le bâton ( لأفيون والعصا ) de Ahmed Rachedi avec Marie-José Nat |
1970 | Le conformiste ( il conformista ) de Bernardo Bertolucci
avec Dominique Sanda
Les bonnes intentions ( las secretas intenciones ) de Antonio Eceiza avec Haydée Politoff Le voyou – de Claude Lelouch avec Danièle Delorme Sans mobile apparent – de Philippe Labro avec Carla Gravina |
1971 | L’attentat – de Yves Boisset
avec Jean Seberg
Une journée bien remplie – de Jean-Louis Trintignant avec Jacques Dufilho Seulement scénario, réalisation & apparition |
1972 | La course du lièvre à travers les champs – de René Clément
avec Lea Massari
Un homme est mort – de Jacques Deray avec Angie Dickinson Le dernier tango à Paris ( ultimo tango a Parigi / last tango in Paris ) de Bernardo Bertolucci avec Marlon Brando Seulement dialogues – Non crédité DO Jean Villar, une belle vie – de Jacques Rutman avec Maria Casares Seulement apparition |
1973 | Défense de savoir – de Nadine Trintignant
avec Bernadette Lafont
Les violons du bal – de Michel Drach avec Marie-José Nat Glissements progressifs du plaisir – de Alain Robbe-Grillet avec Olga Georges-Picot Le train – de Pierre Granier-Deferre avec Romy Schneider Le mouton enragé – de Michel Deville avec Jane Birkin L’escapade – de Michel Soutter avec Marie Dubois Le secret – de Robert Enrico avec Marlène Jobert |
1974 | L’agression – de Gérard Pirès
avec Catherine Deneuve
Le jeu avec le feu – de Alain Robbe-Grillet avec Anicée Alvina |
1975 | Flic story – de Jacques Deray
avec Claudine Auger
La femme du dimanche ( la donna della domenica ) de Luigi Comencini avec Jacqueline Bisset Il pleut sur Santiago – de Helvio Soto avec Bibi Andersson L’ordinateur des pompes funèbres – de Gérard Pirès avec Mireille Darc Voyage de noces – de Nadine Trintignant avec Stefania Sandrelli |
1976 | Le désert des tartares ( il deserto dei tartari ) de Valerio Zurlini
avec Philippe Noiret
Les passagers – de Serge Leroy avec Mireille Darc |
1977 | L’affaire – de Marco Pico
avec Annie Girardot
Repérages – de Michel Soutter avec Delphine Seyrig L’argent des autres – de Christian de Chalonge avec Catherine Deneuve |
1978 | Le maître-nageur – de Jean-Louis Trintignant
avec Guy Marchand
+ scénario CM Chili : Les arpilleras de la colère – de Dominique Dante Seulement voix & narration |
1979 | Mélancolie Baby ( Melancholy Baby / Melancoly Baby ) de Clarisse Gabus
avec Jean-Louis Trintignant
La terrasse ( la terrazza ) de Ettore Scola avec Vittorio Gassman Shining ( the shining / Stanley Kubrick’s the shining ) de Stanley Kubrick avec Jack Nicholson Seulement voix française de Jack Nicholson |
1980 | La banquière – de Francis Girod
avec Romy Schneider
Je vous aime – de Claude Berri avec Catherine Deneuve Un assassin qui passe – de Michel Vianey avec Carole Laure Passion d’amour ( passione d’amore / passion d’amore ) de Ettore Scola avec Laura Antonelli Malevil – de Christian de Chalonge avec Michel Serrault |
1981 | La nuit de Varennes ( il mondo nuovo ) de Ettore Scola
avec Hanna Schygulla
Une affaire d’hommes – de Nicolas Ribowsky avec Jean Carmet Eaux profondes – de Michel Deville avec Isabelle Huppert Le grand pardon – de Alexandre Arcady avec Anny Duperey Boulevard des assassins – de Boramy Tiolong avec Marie-France Pisier |
1982 | Droit au cœur ( colpire al cuore ) de Gianni Amelio
avec Laura Morante
Under fire – de Roger Spottiswoode avec Nick Nolte DO Portrait de Jean-Louis Trintignant – de Pierre Laforêt avec Juliet Berto Seulement apparition |
1983 | Vivement Dimanche ! – de François Truffaut
avec Fanny Ardant
La crime – de Philippe Labro avec Gabrielle Lazure Le bon plaisir – de Francis Girod avec Catherine Deneuve Viva la vie ! – de Claude Lelouch avec Evelyne Bouix Femmes de personne – de Christopher Frank avec Marthe Keller |
1984 | L’été prochain – de Nadine Trintignant
avec Claudia Cardinale
Partir, revenir – de Claude Lelouch avec Françoise Fabian Rendez-vous – de André Téchiné avec Juliette Binoche |
1985 | David, Thomas et les autres ( sortüz egy fekete bivalyért / sortűz egy fekete bivalyért ) de
Laslo Szabo avec Jean-Louis Trintignant
L’homme aux yeux d’argent – de Pierre Granier-Deferre avec Alain Souchon Un homme et une femme, vingt ans déjà – de Claude Lelouch avec Anouk Aimée |
1986 | La femme de ma vie – de Régis Wargnier
avec Jane Birkin
Le moustachu – de Dominique Chaussois avec Jean-Claude Brialy CM 15 août – de Nicole Garcia avec Ann-Gisel Glass |
1987 | La vallée fantôme – de Alain Tanner avec Laura Morante |
1988 | Bunker Palace Hôtel – de Enki Bilal avec Carole Bouquet |
1990 | Merci la vie – de Bertrand Blier avec Charlotte Gainsbourg |
1991 | L’œil écarlate – de Dominique Roulet
avec Stefania Sandrelli
+ adaptation |
1992 | Le grand pardon II – de Alexandre Arcady
avec Jill Clayburgh
Seulement voix & narration L’instinct de l’ange – de Richard Dembo avec Marianne Denicourt |
1993 | Trois couleurs : Rouge / Rouge ( trzy kolory : Czerwony ) de Krzysztof Kieslowski avec Irène Jacob |
1994 | Regarde les hommes tomber – de Jacques Audiard
avec Bulle Ogier
La cité des enfants perdus – de Jean-Pierre Jeunet & Marc Caro avec Ron Perlman Seulement voix C’est jamais loin – de Alain Centonze avec Wadeck Stanczak DO Ernest o Che Guevara, journal de Bolivie ( Ernesto Che Guevara : Das bolivianische tagebusch ) de Richard Dindo Seulement voix & narration dans la version française |
1995 | Fiesta – de Pierre Boutron
avec Laurent Terzieff
Les Bidochon – de Serge Korber avec Anémone Un homme est tombé dans la rue – de Dominique Roulet avec Anne Roussel Un héros très discret – de Jacques Audiard avec Anouk Grinberg |
1996 | Tykho Moon – de Enki Bilal avec Julie Delpy |
1997 | Ceux qui m’aiment prendront le train – de Patrice Chéreau avec Dominique Blanc |
2003 | Immortel / Immortel [ ad vitam ] – de Enki Bilal
avec Charlotte Rampling
Seulement voix française de Jerry Di Giacomo Janis et John – de Samuel Benchetrit avec Marie Trintignant |
2004 | DO Epreuves d’artistes – de Samuel Faure & Gilles Jacob
avec Fanny Ardant
Seulement apparition |
2005 | DO Una bella vacanza: Buon compleanno Dino Risi! – de Francesca Molteni
avec Dino Risi
Seulement apparition |
2006 | DO Denn sie kennen kein Erbarmen : Der Italowestern – de Peter Dollinger & Hans-Jürgen
Panitz avec Pierre Brice
Seulement apparition |
2008 | Le ruban blanc ( das weiße band ) de Michael Haneke
avec Susanne Lothar
Seulement voix & narration dans la version française |
2009 | DO Boris Vian, swing à Saint-Germain des Prés – de Serge Korber
avec Magali Noël
Seulement apparition |
2010 | DO Vittorio racconta Gassman: Una vita da mattatore – de Giancarlo Scarchilli
avec Anna Galiena
Seulement apparition |
2011 | Amour – de Michael Haneke
avec Emmanuelle Riva
César du meilleur acteur, France Prix du Cinéma Européen du meilleur acteur aux prix du cinéma Européen, Europe Prix Lumière du meilleur acteur aux Prix Lumière, France |
2012 | DO Michel – de Blaise Othnin-Girard
Seulement voix DO Michael Haneke : Profession réalisateur ( Michae l H. Profession : Director ) de Yves Montmayeur avec Suzanne Lothar Seulement apparition |
2016 | Happy end – de Michael Haneke avec Isabelle Huppert |
2017 | DO Sono Gassman! Vittorio re della commedia – de Fabrizio Corallo
avec Paola Gassman
Seulement apparition |
2018 | Les plus belles années d’une vie – de Claude Lelouch avec Anouk Aimée |
2022 | DA La plus précieuse des marchandises – de Michel Hazanavicius
Seulement voix & narration |
AUTRES PRIX : | |
David Spécial aux prix David di Donatello, Italie ( 1972 ) Remerciements à Michel Lefort pour l’acte de décès |