1955 Rendez-vous à Rio (doctor at sea) de Ralph Thomas avec Dirk Bogarde & Brigitte Bardot | 1959 Les trente-neuf marches (the thirty-nine steps) de Ralph Thomas avec Kenneth More, Tania Elg & Barry Jones | 1959 Le cabotin (the entertainer) de Tony Richardson avec Laurence Olivier & Joan Plowright | 1966 L’héritière de Singapour (Pretty Polly) de Guy Green avec Trevor Howard, Hayley Mills & Shashi Kapoor | ||
Brenda Doreen Mingnon de Banzie est née le 28 juillet 1909, à Manchester en Angleterre. Elle est la fille du chef d’orchestre et directeur musical Edward Thomas De Banzie, et de sa deuxième épouse, Dorothy (née Lancaster), épousée en 1908. Dès 1926, Brenda commence sa carrière de comédienne dans un théâtre d’Eccles. En 1942, pour la première fois à Londres, elle apparait dans la chorale de la comédie musicale «Du Barry was a Lady» de Cole Porter, au «His Majesty’s Theatre». Elle complète sa formation pendant quelques années sur les scènes britanniques dans différentes villes.
En 1950, Brenda de Banzie fait ses premiers pas au cinéma, aux côtés de Rex Harrison et Lilli Palmer, dans le mélodrame psychologique «L’assassin frappe à minuit» de Anthony Bushell. Entre 1952 et 1953 elle joue à l’«Ambassadors Theatre» du West End, dans «Murder mistaken» de Janet Green, où elle campe une riche hôtelière dont le mari complote pour la tuer afin de profiter de son argent. Pour sa performance, elle remporte le prestigieux prix Clarence Derwent, (décerné par Equity, le syndicat des interprètes) de la meilleure interprétation dans un second rôle. Son parcours cinématographique se déroule sur une quinzaine d’années, jalonnées par une trentaine de productions britanniques, exceptés deux films américains «L’homme qui en savait trop» (1956), de Alfred Hitchcock, où elle interprète Lucy Drayton, face à James Stewart et Doris Day, et dans le premier film de la série «La Panthère rose» (1963) de Blake Edwards, avec Peter Sellers alias l’inspecteur Clouseau et une pléiade de vedettes telles que: Claudia Cardinale, David Niven, Robert Wagner, sans oublier Capucine.
Après avoir commencé avec des rôles de faire valoir, Brenda de Banzie se voit attribuer le rôle principal dans la comédie à succès de David Lean «Chaussure à son pied» (1953), elle y est l’aînée des trois filles d’un père, fabricant de chaussures, veuf et alcoolique, interprété par Charles Laughton, elle se révolte et se libère de sa tyrannie en épousant son timide employé, John Mills, un rôle qui lui vaut une nomination au British Academy Award de la meilleure actrice. L’année suivante, elle donne la réplique à Gregory Peck dans le drame de guerre «La flamme pourpre» de Robert Parrish. En 1959, Tony Richardson adapte au grand écran «Le cabotin», d’après la pièce éponyme de John Osborne, déjà jouée sur scène par Brenda et Laurence Olivier. Elle incarne l’épouse amère, alcoolique et délaissée d’un artiste de music-hall qui sombre dans la défaite et le désarroi. Alan Bates, en fils cynique et Albert Finney dont c’est le premier rôle au grand écran, complètent la distribution. Dans «Flammes dans la rue» (1961) de Roy Ward Baker, sur fond de racisme, elle est l’épouse de John Mills et mère hystérique qui accepte mal que sa fille unique, Sylvia Syms, épouse un antillais. Brenda de Banzie est une actrice de second plan qui maîtrise ses rôles à la perfection. À sa grande surprise, elle est qualifiée de star par la critique, une reconnaissance tardive et inattendue malgré sa courte carrière qui se termine, après quelques séries télévisées britanniques, en 1971.
Coté vie privée, Brenda de Banzie fut mariée avec Alexander Marsh de 1934 jusqu’à sa mort. De cette union est né Antony Marsh (1938/2007) devenu lui aussi acteur. Brenda décède le 5 mars 1981 à l’age de 71 ans, des suites de l’opération d’une tumeur cérébrale.
© Gary RICHARDSON
1950 | L’assassin frappe à minuit / La mort est en retard ( the long dark hall ) de Anthony Bushell
& Reginald Beck avec Rex Harrison
Private information – de Fergus McDonell avec Jack Watling |
1951 | I believe in you – de Basil Dearden
avec Laurence Harvey
Never look back – de Francis Searle avec Hugh Sinclair |
1952 | Le ballon jaune ( the yellow balloon ) de Jack Lee Thompson avec Kenneth Moore |
1953 | Week-end à quatre / Un jour à ne pas oublier ( a day to remember ) de Ralph Thomas
avec Stanley Holloway
The happiness of three women / Wishing well – de Maurice Elvey avec Donald Houston Don’t blame the stork – de Ákos Ráthonyi avec Ian Hunter Chaussure à son pied ( Hobson’s choice ) de David Lean avec Charles Laughton |
1954 | What every woman wants – de Maurice Elvey
avec William Sylvester
La flamme pourpre ( the purple plain ) de Robert Parrish avec Gregory Peck L’abominable invité / Le chanteur de charme ( as long as they’re happy ) de Jack Lee Thompson avec Jack Buchanan L’enfant et la licorne ( a kid for two farthings ) de Carol Reed avec Celia Johnson |
1955 | Rendez-vous à Rio / Toubib à la mer / Toubib en mer ( doctor at sea ) de Ralph Thomas
avec Dirk Bogarde
L’homme qui en savait trop ( the man who knew to much ) de Alfred Hitchcock avec James Stewart |
1956 | La maison des secrets ( house of secrets / triple deception ) de Guy Green avec Gérard Oury |
1958 | Passeport pour la honte ( passport to shame / the girl in room 43 / room 43 ) de Alvin Rakoff
avec Eddie Constantine
Les escrocs du dimanche / Ni fleurs ni couronnes ( too many crooks ) de Mario Zampi avec Terry-Thomas |
1959 | Les trente-neuf marches ( the thirty-nine steps ) de Ralph Thomas
avec Kenneth More
Le rendez-vous de septembre ( come september ) de Robert Mulligan avec Rock Hudson Le cabotin ( the entertainer ) de Tony Richardson avec Laurence Olivier + chansons |
1961 | L’empreinte ( the mark ) de Guy Green
avec Stuart Whitman
Flammes dans la rue ( flame in the streets ) de Roy Ward Baker avec John Mills A pair of briefs – de Ralph Thomas avec Michael Craig |
1962 | Choc en retour ( I thank a fool ) de Robert Stevens avec Peter Finch |
1963 | La panthère rose ( the pink panther ) de Blake Edwards avec Peter Sellers |
1966 | L’héritière de Singapour ( Pretty Polly / a matter of innocence ) de Guy Green avec Trevor Howard |