1931 Ladies of the jury – de Lowell Sherman avec Edna May Oliver, Roscoe Ates, Ken Murray & Kitty Kelly | 1944 Casanova le petit (Casanova Brown) de Sam Wood avec Gary Cooper & Teresa Wright | 1945 Le fils de Robin des Bois (the bandit of Sherwood Forest) de George Sherman & Henry Levin avec Cornel Wilde | 1947 L’évadé de Dartmoor (escape) de Joseph L. Mankiewicz avec Peggy Cummins & Rex Harrison | ||
Fille des comédiens Henry V. Esmond et Eva Moore, Jill Esmond est née le 26 janvier 1908, à Londres. Elle passe son enfance dans des pensionnats jusqu’à ce qu’elle décide, à l’adolescence, de suivre les traces des parents. Elle étudie à la Royal Academy of Dramatic Art de Londres et débute sur scène dans «Peter Pan» en 1922. Après plusieurs prestations élogieuses, dans la production de «Bird in the hand» en 1928, elle rencontre Laurence Olivier, il joue le fils d’un écuyer et elle joue la fille d’un aubergiste. Laurence tombe amoureux de Jill et il l’a demande en mariage en 1930. De cette union naît un fils, Tarquin Olivier, en 1936. Après dix ans de vie commune, ils divorcent. Jill ne s’est jamais remariée.
Après trois ans comme comédienne de théâtre en Angleterre et aux États-Unis, Jill Esmond débute au cinéma dans des productions britanniques, parmis lesquelles: «The skin game» (1930) de Alfred Hitchcock, où elle est la fille d’une famille d’aristocrate qui rentre en conflit avec un entrepreneur, Edmund Gwenn, qui veut transformer un site naturel en complexe industriel. En 1931, elle quitte Londres pour les USA. Elle tourne son premier film américain pour la RKO, «Ladies of the jury», sous la direction de Lowell Sherman, elle se retrouve sur le banc des accusés pour avoir tué son mari, un homme âgé mais riche. Elle enchaîne avec George Archainbaud qui l’entraîne dans une intrique politique aux cotés de John Barrymore, dans «La loi ordonne» (1932). Avec «Hypnose» (1932), une jeune femme mystique d’origine indienne, Myrna Loy, utilise ses pouvoirs hypnotiques pour se venger des treize anciennes camarades de classe qui l’ont humiliés (dont Jill Esmond) à cause des ses origines. John Staffors réunis le couple dans une comédie de mœurs «No funny business» (1933), où après plusieurs années de mariage, le couple Yvonne et Edward, Gertrude Lawrence et Laurence Olivier, s’ennuie, chacun cherche comment divorcer, Edward fait appel aux services d’Anne, Jill Esmond, une jeune fille brillante pour le rencontrer dans un lieu et déclencher un incident qui suggérera une infidélité et provoquer le divorce.
Jill Esmond disparaît des écrans pendant huit ans et fait son retour avec quelques films d’action sur fond de guerre. Citons notamment: «Ames rebelles» (1942) de Anatole Litvak, où elle révèle une performance sobre avec son rôle de l’infirmière Emily Harvey, qui soigne le déserteur Clive, Tyrone Power, d’une blessure au poignet. Après son rôle d’épouse dans «Les blanches falaises de Douvres» (1944) de Clarence Brown, dont l’action se situe pendant la Première Guerre mondiale. Elle tient le rôle d’une gouvernante dans la comédie «Mon ami le loup» (1944) de Alfred L. Werker, mettant en vedette la petite Sharyn Moffett qui se lie d’amitié avec un berger allemand et le nomme Wolf, mais le chien appartient à l’armée qui sera avisée par la gouvernante. Dans «Le fils de Robin des Bois» (1945), George Sherman lui donne le rôle d’Aliénor d’Aquitaine auprès de Cornel Wilde en fils de Robin des Bois.
En 1946, de retour au Pays, Jill Esmond poursuit sa carrière, on peut citer sa performance dans «Private information» (1951), celle d’une femme qui lutte contre la corruption de son conseil local. À signaler sa participation au petit écran ou elle reprend le rôle d’Aliénor aux cotés de Richard Greene dans le rôle de Robin des bois. Sans jamais atteindre le statut de star, Jill Esmond fut une adorable actrice d’une élégance très britannique, toujours un peu sur la réserve. Elle décède le 28 juillet 1990.
© Gary RICHARDSON
1930 | Le bungalow chinois ( the chinese bungalow ) de J. B. Williams & Arthur Barnes
avec Matheson Lang
The eternal feminine – de Arthur Varney avec Terence de Marney The skin game / Marché de dupes ( the skin game) de Alfred Hitchcock Edmund Gwenn + chansons |
1931 | Once a lady – de Guthrie McClintic
avec Ivor Novello
Ladies of the jury – de Lowell Sherman avec Ken Murray |
1932 | La loi ordonne ( state’s attorney / Cardigan’s last case ) de George Archainbaud
avec John Barrymore
Is my face red ? – de William A. Seiter avec Robert Armstrong Hypnose / Treize femmes ( thirteen women ) de George Archainbaud avec Ricardo Cortez |
1933 | I.F.1 ne répond plus ( F.P.1 / F.P.1 doesn’t answer / secrets of F.P.1 / where the lighthouse
shines across the bay ) de Karl Hartl
avec Conrad Veidt
No funny business – de John Stafford & Victor Hanbury avec Laurence Olivier |
1941 | On the sunny side – de Harold S. Schuster avec Roddy McDowall |
1942 | Âmes rebelles ( this above all ) de Anatole Litvak
avec Tyrone Power
L’escadrille des aigles ( eagle squadron ) de Arthur Lubin avec Robert Stack Enfants en exile ( the pied piper ) de Irving Pichel avec Otto Preminger Voyage pour Margaret ( journey for Margaret ) de W.S. Van Dyke avec Margaret O’Brien Prisonniers du passé ( random harvest ) de Mervyn LeRoy avec Ronald Colman |
1944 | Les blanches falaises de Douvres ( the white cliffs of Dover ) de Clarence Brown
avec Alan Marshal
Casanova le petit ( Casanova Brown ) de Sam Wood avec Gary Cooper Mon ami le loup ( my pal, Wolf ) de Alfred L. Werker avec George Cleveland |
1945 | Le fils de Robin des Bois ( the bandit of Sherwood Forrest ) de George Sherman & Henry Levin avec Cornel Wilde |
1946 | La perle noire ( Bedelia ) de Lance Comfort avec Ian Hunter |
1947 | L’évadé de Dartmoor / Homicide ( escape ) de Joseph L. Mankiewicz avec Rex Harrison |
1951 | Private information – de Fergus McDonell avec Jack Watling |
1954 | Les gens de la nuit / Décision à minuit ( night people ) de Nunnally Johnson
avec Gregory Peck
Au service des hommes ( a man called Peter ) de Henry Koster avec Richard Todd |