1945 L’invincible meurtrier (the unseen) de Lewis Allen avec Joel McCrea, Herbert Marshall & Gail Russell | 1946 Monsieur Verdoux – de Charles Chaplin avec Charles Chaplin, Mady Correll, Allison Roddan & Martha Raye | 1954 La colline de l’adieu (love is a many-splendored thing) de Henry King avec William Holden & Jennifer Jones | 1963 Un chef de rayon explosif (who’s minding the store?) de Frank Tashlin avec Jerry Lewis & Jill St. John | ||
Isobel Elsom est née Isobel Jeannette Reed à Cambridge en Angleterre, le 16 mars 1893. Très tôt, elle caresse l’espoir de devenir comédienne, mais loin de s’en contenter, elle n’a de cesse de le concrétiser. Elle fait ses premiers pas sur scène à la faveur d’une fête scolaire. À dix-huit ans, elle débute au théâtre.
En 1915, Isobel Elsom obtient son premier rôle au cinéma dans un court-métrage burlesque «Une histoire d’amour préhistorique» avec Seymour Hicks. Pendant la période du cinéma muet, l’actrice tourne dans une trentaine de productions. Elle passe des rôles de jeunes premières dans des films de Rex Wilson à ceux de femmes élégantes et distinguées sous la direction de Maurice Elvey, son premier mari. Elle réussit parfaitement dans des rôles auxquels elle restera durablement identifiée, notamment dans «Dick Turpin’s ride to York» (1922), avec Matheson Lang dans le rôle du bandit de grand chemin, et dans une aventure de Sherlock Holmes «The sign of four» (1923), avec Eille Norwood dans le costume du célèbre détective. En 1925, elle travaille en France pour Jacques de Baroncelli dans «Le réveil», que le cinéaste réalise dans la propriété de son frère, aux Saintes-Maries-de-la-Mer, avec également au générique Charles Vanel, Max Maxudian, Jean Bradin et Marguerite de Morlaye.
Un an plus tard, la belle Anglaise se retrouve à New York où elle joue la pièce de Arnold Ridley «Le train fantôme» au Théâtre Etlinge de la 42ème rue. Jusqu’en 1957, Isobel Elsom revient régulièrement à Broadway pour être l’interprète de seize autres pièces de qualité, parmi lesquelles: «The silver box» (1928) de John Galsworthy, «The outsider» (1928) de Dorothy Brandon, «American Landscape» (1938-39) de Elmer Rice, «Ladies in retirement» (1940) de Reginald Denham et Edward Percy, son plus grand succès, «The innocents» (1950) de William Archibald et Henry James, «Roméo et Juliette» (1951) de William Shakespeare et «The first gentleman» (1957) de Norman Ginsbury.
Entre temps, Isobel Elson a divorcé de Maurice Elvey pour épouser le comédien Carl Harbord en 1942. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, elle s’installe définitivement aux Etats-Unis et va poursuivre son parcours cinématographique dans une quarantaine de films, où elle incarne principalement des femmes de notables ou des aristocrates. On la voit en particulier aux côtés de: John Garfield et Paul Henreid dans «Entre deux mondes» (1944), Charles Chaplin dans «Monsieur Verdoux» (1946), Humphrey Bogart dans «La seconde Mrs Carroll» (1947), Gregory Peck dans «Le procès Paradine» (1947) réalisé par Alfred Hitchcock, Marlon Brando dans «Désirée» (1954) ou Kirk Douglas et Anthony Quinn dans «La vie passionnée de Vincent Van Gogh» (1956). À partir de 1950, elle fait de fréquentes apparitions pour le petit écran dans des émissions de divertissement ou des séries.
Après la mort de son second mari en 1958, Isobel Elsom s’éloigne peu à peu de la scène. Elle fait encore quelques apparitions à la télévision et au cinéma, notamment dans quatre films avec Jerry Lewis et dans le chef-d’œuvre de George Cukor «My Fair Lady» (1963), son dernier rôle à l’écran. L’actrice meurt à 87 ans le 12 janvier 1981, à la Motion Picture Country Home, une maison de retraite de Woodland Hills. Ses cendres ont été confiées à l’Océan Pacifique.
© Pascal DONALD – Remerciements à Agnès MacGILLIVRAY
1915 | CM Une histoire d’amour préhistorique ( a prehistoric love story ) de Leedham Bantock avec Seymour Hicks |
1916 | Milestones – de Thomas Bentley avec Owen Nares |
1918 | The way of an eagle – de G.B. Samuelson
avec Andre Beaulieu
Tinker, tailor, soldier, sailor – de Rex Wilson avec James Lindsay God bless our red, white and blue – de Rex Wilson avec Owen Nares The man who won – de Rex Wilson avec John Kelt Onward Christian soldiers – de Rex Wilson avec Tom Reynolds |
1919 | Edge o’beyond – de Fred W. Durrant
avec Ruby Miller
The elder Miss Blossom / Choosing a wife / Wanted a wife – de Percy Nash avec Minna Grey Hope / Sweethearts – de Rex Wilson avec Malcolm Cherry Quinneys – de Herbert Brenon, Maurice Elvey & Rex Wilson avec Henry Ainley A member of Tattersall’s – de Albert Ward avec Campbell Gullan Linked by fate / Broken shadows – de ? avec Clayton Green |
1920 | Tante Rachel ( aunt Rachel ) de Albert Ward
avec Haidee Wright
Nance – de Albert Ward avec Ivan Samson Mrs. Thompson / Just a mother – de Rex Wilson avec James Lindsay |
1921 | For her father’s sake – de Alexander Butler avec Owen Nares |
1922 | Dick Turpin’s ride to York – de Maurice Elvey
avec Matheson Lang
A debt of honour – de Maurice Elvey avec Clive Brook Le jeu de la vie ( the game of life ) de G.B. Samuelson avec Lillian Hall-Davis |
1923 | The harbor lights – de Tom Terriss
avec Tom Moore
The sign of the four – de Maurice Elvey avec Fred Raynham Le juif errant ( the wandering jew ) de Maurice Elvey avec Matheson Lang |
1924 | Who is the man ? – de Walter Summers
avec John Gielgud
The love story of Aliette Brunton – de Maurice Elvey avec Henry Victor |
1925 | Le réveil – de Jacques de Baroncelli
avec Charles Vanel
Le dernier témoin ( the last witness ) de Fred Paul avec Tom Nesbitt CM Glamis Castle – de Maurice Elvey |
1926 | Une goutte de venin / La tragédie du mariage ( tragödie einer ehe / human law ) de Maurice
Elvey avec Alfred Abel
CM La tour de Londres ( the tower of London ) de Maurice Elvey avec John Stuart |
1927 | Dance magic – de Victor Halperin avec Ben Lyon |
1931 | L’autre femme ( the other woman ) de G.B. Samuelson
avec David Hawthorne
Stranglehold – de Henry Edwards avec Derrick De Marney |
1932 | The crooked Lady – de Leslie S. Hiscott
avec George Graves
Illegal – de William C. McGann avec Ivor Barnard |
1933 | La treizième chandelle ( the thirteen candle ) de John Daumery avec Arthur Maude |
1934 | The Primrose Path – de Reginald Denham avec Whitmore Humphries |
1941 | Le crime d’Ellen Creed / La maison dans la brume ( ladies in retirement ) de Charles Vidor avec Louis Hayward |
1942 | L’escadrille des aigles ( eagle squadron ) de Arthur Lubin
avec Robert Stack
The war against Mrs. Hadley – de Harold S. Bucquet avec Edward Arnold Et la vie recommence ( forever and a day ) de René Clair, Edmund Goulding, Frank Lloyd, Cedric Hardwicke, Victor Saville, Robert Stevenson & Herbert Wilcox avec Charles Laughton Laugh your blues away – de Charles Barton avec Bert Gordon Sept amoureuses ( seven sweethearts / tulip time ) de Frank Borzage avec Van Heflin O toi, ma charmante ( you were never lovelier ) de William A. Seiter avec Fred Astaire |
1943 | Duel dans la nuit ( first comes courage ) de Dorothy Arzner
avec Brian Aherne
Sa majesté la cuisinière ( my kingdom for a cook ) de Richard Wallace avec Charles Coburn |
1944 | Les blanches falaises de Douvres ( the white cliffs of Dover ) de Clarence Brown
avec Roddy McDowall
Entre deux mondes ( between two worlds ) de Delmer Daves avec John Garfield Casanova le petit ( Casanova Brown ) de Sam Wood avec Gary Cooper L’invisible meurtrier ( the unseen ) de Lewis Allen avec Joel McCrea |
1945 | The horn blows at midnight – de Raoul Walsh avec Jack Benny |
1946 | Du burlesque à l’Opéra ( two sisters from Boston ) de Henry Koster
avec Kathryn Grayson
L’emprise ( of human bondage ) de Edmund Goulding avec Paul Henreid Monsieur Verdoux – de Charles Chaplin avec Martha Raye La seconde Mrs. Carroll ( the two Mrs. Carrolls ) de Peter Godfrey avec Humphrey Bogart |
1947 | L’aventure de madame Muir ( the ghost and Mrs. Muir ) de Joseph L. Mankiewicz
avec Rex Harrison
Le crime de madame Lexton / Le crime d’Ivy ( Ivy ) de Sam Wood avec Herbert Marshall Tu ne m’échapperas pas ( escape me never ) de Peter Godfrey avec Errol Flynn L’amour d’un inconnu / L’étrange visiteur ( love from a stranger / a stranger walk in ) de Richard Whorf avec John Hodiak Le procès Paradine ( the Paradine case ) de Alfred Hitchcock avec Gregory Peck Mélodie d’amour / La Bohème / Mélodie éternelle / Adieu Mimi ( addio Mimí ! / her wonderful lie ) de Carmine Gallone avec Jan Kiepura Madame et ses pantins ( smart woman ) de Edward A. Blatt avec Barry Sullivan |
1949 | Le jardin secret ( the secret garden ) de Fred M. Wilcox avec Margaret O’Brien |
1954 | Désirée ( Desiree ) de Henry Koster
avec Marlon Brando
Au fond de mon cœur ( deep in my heart ) de Stanley Donen avec José Ferrer La colline de l’adieu ( love is a many-splendored thing ) de Henry King avec William Holden |
1955 | Le voleur du roi ( the king’s thief ) de Robert Z. Leonard
avec David Niven
Over-exposed – de Lewis Seiler avec Richard Crenna |
1956 | La vie passionnée de Vincent Van Gogh ( lust for life ) de Vincente Minnelli
avec Kirk Douglas
À vingt-trois pas du mystère ( 23 paces to Baker Street ) de Henry Hathaway avec Van Johnson |
1957 | Le fort de la dernière chance ( the guns of Fort Petticoat ) de George Marshall avec Audie Murphy |
1958 | Trois bébés sur les bras ( rock-a-bye baby ) de Frank Tashlin
avec Jerry Lewis
Quand la terre brûle ( the miracle ) de Irving Rapper avec Roger Moore |
1959 | Ce monde à part ( the young philadelphians / the city jungle ) de Vincent Sherman avec Paul Newman |
1960 | Le dingue du palace ( the bellboy ) de Jerry Lewis avec Alex Gerry |
1961 | Le zinzin d’Hollywood / Jerry, le garçon de course ( the errand boy ) de Jerry Lewis
avec Brian Donlevy
La coqueluche de l’Arizona / Les amours d’une veuve / La farfelue de l’Arizona ( the second time around ) de Vincent Sherman avec Debbie Reynolds |
1963 | Un chef de rayon explosif ( who’s minding the store ? ) de Frank Tashlin
avec Jill St. John
My fair Lady – de George Cukor avec Audrey Hepburn |
1964 | Trois filles à Madrid ( the pleasure seekers ) de Jean Negulesco avec Anthony Franciosa |