1949 La maison des étrangers (house of strangers) de Joseph L. Mankiewicz avec Edward G. Robinson & Richard Conte | 1951 Convoi de femmes (westward the women) de William A. Wellman avec Robert Taylor | 1954 Tant que soufflera la tempête (untamed) de Henry King avec Susan Hayward & Tyrone Power | 1957 Le fort de la dernière chance (the guns of Fort Petticoat) de George Marshall avec Audie Murphy | ||
Hope Emerson est née le 29 octobre 1897, dans la petite ville d’Hawarden, du comté de Sioux dans l’Iowa. Son père, John Emerson, travaille dans le secteur de la chaussure, avant de devenir Marshal et officier de justice de la ville. À trois ans, elle fait ses premiers pas sur les planches aux cotés de sa mère Josie, une comédienne de vaudeville. Après son diplôme du lycée de Des Moines West, elle joue dans divers théâtres (Omaha, Sioux City, Denver). Elle s’installe ensuite à New York et se produit dans des spectacles de vaudeville, elle chante du blues et joue aussi du piano dans les cabarets et les night-clubs.
En 1930, Hope Emerson débute à Broadway en jouant une amazone dans «Lysistrata» d’après Aristophane. Pendant une vingtaine d’années, elle est distribuée dans plusieurs pièces. Cette grande dame imposante (1,88m pour plus de 100 kilos), attire l’attention d’un talent-scout de la 20th Century-Fox. Elle décroche rapidement le rôle d’une masseuse impliquée dans un vol de bijoux dans le film noir «La proie» (1948) de Robert Siodmak. Elle apparait ensuite tout en poumon dans le rôle de Levisa Hatfield dans «Roseanna McCoy» (1949) de Irving Reis, dans ce film, les Hatfield et les McCoy se querellent lorsque deux de leurs enfants tombent amoureux. Elle est la mère dominatrice de Debra Paget dans le film noir «La maison des étrangers» (1949) pour lequel Hope a appris à parler italien. Elle est Olympia La Pere dans «Madame porte la culotte» (1949) de George Cukor, où au tribunal, elle montre aux jurés pleurant de rire, qu’une femme peut être égal à l’homme, en soulevant sans se forcer Spencer Tracy à bout de bras. Elle se fait remarquée, avec ses répliques pétillantes et pittoresques à la fois, dans ce western «La belle du Montana» (1950) de Allan Dwan, aux cotés de Vera Ralston et John Carroll.
C’est John Cromwell qui lui offre le rôle de sa carrière dans «Femmes en cage» (1950), elle campe une gardienne de prison sadique au cœur d’acier, dans une prison pour femmes, une interprétation pour laquelle elle est nominée à l’Oscar du meilleur second rôle féminin. À contre emploi dans «Convoi de femmes» (1951) de William A. Wellman, elle est une solide veuve qui part en Californie pour se trouver un mari. Elle est ensuite la duchesse de Castelbello, partenaire de Bob Hope, dans «La grande nuit de Casanova» (1954) de Norman Z. McLeod. Elle côtoie Tyrone Power et Susan Hayward dans «Tant que soufflera la tempête» (1954) de Henry King. Elle est Madame Pugmire dans le drame familial et larmoyant basé sur une histoire vraie, «La bourrasque» (1956), un histoire touchante mettant en scène six enfants pionniers dont les parents sont morts, forçant l’aîné, Rex Thompson, à trouver un foyer d’accueil pour la fratrie. Dans «Le fort de la dernière chance» (1957) de George Marshall, elle est la forte en gueule Hannah nommée sergent par le Lieutenant Hewitt, Audie Murphy, et, sous ses ordres, les femmes reçoivent un entrainement intensif pour apprendre à se battre et à se défendre face aux indiens.
Après la comédie burlesque «Trois bébés sur les bras» (1958) de Frank Tashlin avec Jerry Lewis, l’actrice termine sa carrière à la télévision avec la série «The Dennis O’Keefe Show» de 1959 à 1960, où elle est la sévère gouvernante d’un veuf, Dennis O’Keefe, et de son fils. Celle qui dominait ses co-stars masculines par sa taille, sa voix brusque et son attitude sévère, meurt d’une maladie du foie à l’âge de 62 ans seulement. Hope Emerson n’a jamais été mariée ni eu d’enfant.
© Gary RICHARDSON
1935 | CM Object not matrimony – de Al Christie avec Ernest Truex |
1948 | La proie ( cry of the city ) de Robert Siodmak
avec Victor Mature
Scandale en première page ( that wonderful urge ) de Robert B. Sinclair avec Tyrone Power |
1949 | La maison des étrangers / La maison de la haine ( house of strangers ) de Joseph L.
Mankiewicz avec Edward G. Robinson
Le marché des voleurs / Les bas-fonds de Frisco ( thieve’s highway / collision / hard bargain / the thieves’ market) de Jules Dassin avec Richard Conte Roseanna McCoy – de Irving Reis avec Charles Bickford Madame Porte-la-Culotte ( Adam’s rib ) de George Cukor avec Spencer Tracy La chanson d’une nuit ( dancing in the dark ) de Irving Reis avec William Powell |
1950 | Femmes en cage ( caged ) de John Cromwell
avec Eleanor Powell
Terre damnée ( Copper Canyon ) de John Farrow avec Ray Milland La belle du Montana ( Belle Le Grand ) de Allan Dwan avec Vera Ralston |
1951 | Le joyeux corsaire ( double crossbones ) de Charles Barton
avec Donald O’Connor
Convoi de femmes ( westward the women ) de William A. Wellman avec Robert Taylor CM Challenge the wilderness – de Jack Atlas avec William A. Wellman Seulement apparition |
1952 | Madame veut un vison / Madame voulait un manteau de vison ( the lady wants mink ) de
William A. Seiter avec Dennis O’Keefe
Champ for a day – de William A. Seiter avec Audrey Totter |
1953 | Cargo de femmes ( a perillous journey ) de R.G. Springsteen avec Scott Brady |
1954 | La grande nuit de Casanova ( Casanova’s big night / Mr. Casanova ) de Norman Z. McLeod
avec Bob Hope
Tant que soufflera la tempête / Caravane vers le Sud ( untamed ) de Henry King avec Susan Hayward |
1956 | La bourrasque / Les anges dans la tempête ( all mine to give / the day they gave babies away ) de Allen Reisner avec Glynis Johns |
1957 | Le fort de la dernière chance ( the guns of Fort Petticoat ) de George Marshall avec Audie Murphy |
1958 | Trois bébés sur les bras ( rock-a-bye baby ) de Frank Tashlin avec Jerry Lewis |