![]() 1962 Clémentine Chérie – de Pierre Chevalier avec Claude Nicot, Jacques Dufilho, Mischa Auer & Jean Tissier | ![]() 1963 Comment trouvez-vous ma sœur? – de Michel Boisrond avec Claude Rich, Francis Blanche & Jacqueline Maillan | ![]() 1964 Le repas des fauves – de Christian-Jaque avec Francis Blanche, Antonella Lualdi, Claude Nicot & Claude Rich | ![]() 1967 Caroline Chérie – de Denys de La Patellière avec Vittorio De Sica, Bernard Blier & Charles Aznavour | ||
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France Anglade est née le 17 juillet 1942, à Constantine en Algérie Française, où son père est colonel dans le génie. Au gré des affectations paternelles, elle poursuit ses études à Lille, Montpellier ou Versailles avant de les achever à Châlons-sur-Marne. Venue passer des vacances à Schelles, elle se fait remarquer par un assistant qui l’engage pour faire de la figuration dans «Ginguette» (1958) de Jean Delannoy avec Zizi Jeanmaire.
À18 ans, France Anglade s’installe à Paris où elle suit les cours de Robert Manuel, elle fait des photos de mode notamment pour le magazine «Elle» avec Geneviève Grad. Au cinéma, elle débute réellement en jouant la fiancée de Michel Auclair dans «Le rendez-vous de minuit» (1961) de Roger Leenhardt. Par la suite, elle enchaîne les petits rôles dans les films à sketches qui sont légion à l’époque. Ainsi on la retrouve dans «Les parisiennes» (1961) de Marc Allégret, «Les sept péchés capitaux» (1961) de Edouard Molinaro et «Les veinards» (1962) de Jean Girault. On l’aperçoit en candidate au permis de conduire dans «Les bricoleurs» de Jean Girault ou en serveuse dans «Du mouron pour les petits oiseaux» de Marcel Carné. En 1962, elle est interprète le rôle-titre de «Clémentine Chérie» de Pierre Chevalier, illustration cinématographique des célèbres dessins de Jean Bellus. La même année, elle fait ses débuts sur scène dans la reprise du vaudeville «Les portes claques» de Michel Fermaud avec Guy Bedos.
En 1963, France Anglade part à New-York étudier l’art dramatique notamment sous la direction de John Strasberg, fils de Lee et Paula Strasberg les créateurs de l’’Actors Studio. De retour sur le continent européen, elle tourne quelques comédies italiennes. Sur les écrans français, elle obtient le rôle principal de la comédie «Comment trouvez-vous ma soeur» de Michel Boisrond où Jacqueline Maillan et Michel Serrault incarnent ses parents. Par la suite, elle intègre la distribution du huis-clos «Le repas des fauves» (1964) de Christian-Jaque et interprète des sketches dans «Le lit à deux places» (1965) de Jean Delannoy et «Le plus vieux métier du monde» (1966) de Claude Autant-Lara. Puis, elle se perd dans des productions étrangères qui n’apportent rien à sa carrière. En 1968, elle reprend le rôle de Martine Carol dans le remake de «Caroline Chérie» par Denys de La Patellière d’après le roman de Cécil Saint-Laurent.
Marquée par son statut de jeune première, France Anglade n’est plus sollicitée dans les années soixante-dix. A l’instar de Dany Robin ou Pascale Petit, elle se consacre à l’éducation de sa fille née en 1964. Oubliée par la profession, elle essaye de relancer sa carrière avec des petits rôles. Au cinéma, elle est la mère de l’une des filles de «Madame Claude 2» (1981) de François Mimet avec Alexandra Stewart ou la femme de Jean-Claude Brialy dans «Faux et usage de faux» (1990) de Laurent Heynemann. Elle apparaît également furtivement dans la comédie «Aldo et junior» (1983) de Patrick Schulmann ou l’adaptation du best-seller de Paul-Loup Sulitzer «Money» (1990). Elle obtient des rôles plus conséquents à la télévision dans un épisode de la série «Julien Fontanes, magistrat» avec Jacques Morel ou de la sitcom «Maguy» avec Rosy Varte. En vain après une dernière apparition dans la saga estivale «Les yeux d’Hélène» (1994) avec Mireille Darc, elle cesse toutes ses activités professionnelles. France Anglade décède discrètement le 28 août 2014, à La Verrière dans les Yvelines, à l’âge de 72 ans.
© Olivier SINQSOUS

1958 | Guinguette – de Jean Delannoy avec Zizi Jeanmaire |
1961 | Les amours célèbres – de Michel Boisrond
avec Edwige Feuillère
Segment « Les comédiennes » Le rendez-vous de minuit – de Roger Leenhardt avec Michel Auclair Les parisiennes – de Marc Allégret, Claude Barma, Michel Boisrond & Jacques Poitrenaud avec Catherine Deneuve Segment « Sophie » de Marc Allégret Les sept péchés capitaux – de Philippe de Broca, Claude Chabrol, Jacques Demy, Sylvain Dhomme, Max Douy, Jean-Luc Godard, Eugène Ionesco, Edouard Molinaro & Roger Vadim avec Dany Saval Segment « L’envie » de Edouard Molinaro Comme un poisson dans l’eau – de André Michel avec Philippe Noiret La dénonciation – de Jacques Doniol-Valcroze avec Maurice Ronet Douce violence – de Max Pécas avec Pierre Brice |
1962 | Les dimanches de Ville d’Avray / Cybèle / Cybèle ou les dimanches de Ville d’Avray – de
Serge Bourguignon avec Hardy Kruger
Les bricoleurs – de Jean Girault avec Darry Cowl Du mouron pour les petits oiseaux – de Marcel Carné avec Paul Meurisse Les veinards – de Jean Girault, Philippe de Broca & Jacques Pinoteau avec Pierre Mondy Segment « Le yacht » de Jean Girault Clémentine Chérie – de Pierre Chevalier avec Jean Tissier |
1963 | Les motorisés ( le motorizzate ) de Marino Girolami
avec Ennio Girolami
Segment « Carmelitane Sprint » Maskenball bei Scotland Yard : Die geschichte einer unglaublichen erfindung – de Domenico Paolella avec Bill Ramsey Ces femmes folles, folles, folles ( queste pazze pazze donne / queste pazze, pazze, pazze, donne ) de Marino Girolami avec Ignazio Dolce Segment « Il gentil sesso » Comment trouvez-vous ma sœur ? – de Michel Boisrond avec Claude Rich |
1964 | Le repas des fauves – de Christian-Jaque
avec Francis Blanche
Chansons, fanfarons et jeunes poupées ( canzoni bulli e pupe ) de Carlo Infascelli avec Franco Franchi |
1965 | Trafic à Beyrouth / Cinquante Millions pour Joe ( in Beirut sind die nächte lang / twenty-
four hours to kill ) de Peter Bezencenet
avec Mickey Rooney
Le lit à deux places ( the double bed / raccont i a due piazze ) de François Dupont-Midy, Jean Delannoy & Gianni Puccini avec Jean Richard Segments « Le berceau » de Jean Delannoy James Tont opération DUE ( James Tont operazione D.U.E. ) de Bruno Corbucci avec Jacques Dufilho |
1967 | Le plus vieux métier du monde / L’amour à travers les âges ( the oldest profession / the oldest profession in the world / l’amore attraverso i secoli / love trough the centuries / das älteste gewerbe der welt ) de Michel Pfleghar, Franco Indovina, Jean-Luc Godard, Mauro Bolognini, Philippe de Broca & Claude Autant-Lara
avec Marcel Dalio
Segment « Aujourd’hui » de Claude Autant-Lara Caroline Chérie – de Denys de La Patellière avec Vittorio De Sica |
1969 | La servante – de Jacques Bertrand avec Daniel Gélin |
1981 | Madame Claude II – de François Minet avec Alexandra Stewart |
1983 | Aldo et junior – de Patrick Schulmann avec Aldo Maccione |
1988 | Sortis de route – de Bruno Mattei avec Bruno Pradal |
1990 | Faux et usage de faux – de Laurent Heynemann
avec Robin Renucci
Toubab Bi – de Moussa Touré avec Mouss Diouf Money – de Steven Hilliard Stern avec F. Murray Abraham |