1963 Hercule le héros de Babylone (l’eroe di Babilonia) de Siro Marcellini avec Gordon Scott & Piero Lulli | 1963 Sandokan le tigre de Bornéo (Sandokan, la tigre di Mompracem) de Umberto Lenzi avec Steve Reeves | 1964 Le gendarme de Saint-Tropez – de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Modo, Guy Grosso & Jean Droze | 1968 Le gendarme se marie – de Jean Girault avec Louis de Funès, Jean Lefebvre, Yves Vincent & Christian Marin | ||
Née le 5 juillet 1944 à Paris, Geneviève Grad se destine à la carrière de danseuse à l’Opéra de Paris où elle commence comme «petit rat» à l’âge de 6 ans avant de quitter les rangs du ballet à l’adolescence. Attirée par la comédie, elle suit les cours d’art dramatique de Béatrix Dussane et fait une brève apparition dans «Les dragueurs» (1958) de Jean-Pierre Mocky.
À 15 ans, Geneviève Grad fait à Rome des essais pour «Les adolescentes» de Alberto Lattuada mais n’est pas retenue. Repérée par des producteurs, elle obtient le rôle de la fille de Martine Carol dans «Un soir sur la plage» (1960) de Michel Boisrond. Elle compose une ingénue amoureuse de Jean Marais dans l’adaptation du «Capitaine Fracasse» (1960) de Théophile Gautier par Pierre-Gaspard Huit. Elle est la partenaire de Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Cassel dans «Arsène Lupin contre Arsène Lupin» (1962) de Philippe de Broca ou de Gérard Barray dans «Gibraltar» (1963) de Pierre-Gaspard Huit. Parallèlement, elle débute au théâtre dans «L’invitation au château» (1962) de Jean Anouilh. Elle est sollicitée par l’Italie où le Péplum règne sur le cinéma transalpin. Ainsi, elle intègre la distribution de «Sandokan, le tigre de Bornéo» (1963) de Umberto Lenzi avec Steve Reeves dans le rôle-titre.
Pour plusieurs générations de spectateurs, Geneviève Grad demeure la fille de Louis de Funès dans «Le gendarme de Saint-Tropez» (1964) de Jean Girault. Dans cette comédie-culte, elle est également l’interprète du titre «Douliou douliou Saint-Tropez», paroles et musique de Raymond Lefèvre. Elle reprend son rôle de Nicole Cruchot, fille espiègle du maréchal des logis-chef dans «Le gendarme à New-York» (1965) et «Le gendarme se marie» (1968). Après son départ de la saga des «Gendarmes», elle partage l’affiche avec Paul Guers de «Flash love» (1968) de Max Kalifa sous le pseudonyme de Jean-Marie Pontiac, repris en 1977 sous le titre «Libertés sexuelles» avec des inserts pornographiques. Elle est tête d’affiche d’un film brésilien «Le palais des anges» (1969) de Walter Hugo Khouri présenté au Festival de Cannes. Dans un registre plus commercial, elle est créditée dans «OSS 117 prend des vacances» (1969) de Pierre Kalfon. Elle renoue avec le théâtre, elle est mise en scène notamment par Robert Hossein ou Jean-Louis Barrault. Elle partage Le reste de sa filmographie relève de l’anecdotique avec sa participation à des comédies franchouillardes. Elle est la partenaire de Jean Lefebvre dans «Le maestro» (1976) ou de Darry Cowl dans «Voulez-vous un bébé Nobel» (1980).
Dans les années 70, alors qu’elle rend visite à des amis dans le Gers, Geneviève Grad fait la connaissance de Igor Bogdanoff qui vit dans le château familial de Saint-Lary. Devenue sa compagne, elle donne naissance à son fils unique Dimitri en 1976. Professionnellement, elle devient assistante de production sur l’émission «Temps X» (1979) avec le duo Igor et Grichka Bogdanoff. Après avoir quitté le cinéma et la télévision, elle exerce le métier d’antiquaire à Vendôme dans le Loir-et-Cher. Pour cette commune, elle organise des manifestations culturelles avec Annie Chaplin, fille de Charles Chaplin, qui réside dans le même département. En 1993, elle épouse l’architecte Jean Guillaume après 11 ans de vie commune. À l’âge de 80 ans, Geneviève Grad décède le 7 novembre 2024 des suites d’un cancer, à la Chaussée-Saint-Victor dans le Loir-et-Cher.
© Olivier SINQSOUS
1958 | Les dragueurs – de Jean-Pierre Mocky avec Jacques Charrier |
1960 | Un soir sur la plage – de Michel Boisrond avec Jean Desailly |
1961 | Le capitaine Fracasse – de Pierre Gaspard-Huit
avec Jean Marais
La bataille de Corinthe ( il conquistatore di Corinto / the centurion / conqueror of Corinth ) de Mario Costa avec Jacques Sernas |
1962 | Les Vikings attaquent ( i Normanni / attack of the Normans / conquest of the Normans / die
Normannen ) de Giuseppe Vari
avec Cameron Mitchell
Arsène Lupin contre Arsène Lupin – de Edouard Molinaro avec Jean-Claude Brialy L’empire de la nuit – de Pierre Grimblat avec Eddie Constantine |
1963 | Hercule le héros de Babylone ( l’eroe di Babilonia / the beast of Babylon against the son of
Hercules ) de Siro Marcellini
avec Gordon Scott
Sandokan le tigre de Bornéo ( Sandokan, la tigre di Mompracem / Sandokan the great / Sandokán, el magnifico ) de Umberto Lenzi avec Steve Reeves Hercule contre Moloch ( Ercole contro Moloch / Hercules against Moloch / Hercules vs. the Molloch / conquest of Mycene / la conquista di Micene ) de Giorgio Ferroni avec Gordon Scott Gibraltar / Alerte à Gibraltar ( misión en el estrecho / spionaggio a Gibilterra ) de Pierre Gaspard-Huit avec Gérard Barray |
1964 | Le gendarme de Saint-Tropez – de Jean Girault
avec Louis de Funès
+ chansons |
1965 | Le gendarme à New York – de Jean Girault
avec Michel Galabru
+ chansons |
1966 | Su nombre es Daphne – de Germán Lorente avec Michel Subor |
1967 | Le démoniaque – de René Gainville
avec Jess Hahn
CM Le fossé – de Maurice Poli avec Maurice Poli |
1968 | Le gendarme se marie – de Jean Girault
avec Jean Lefebvre
Flash love / Libertés sexuelles / un soir, une nuit / Un soir… un rêve – de Max Kalifa avec Paul Guers |
1969 | OSS 117 prend des vacances / Tous les coups sont bons pour OSS 117 – de Pierre Kalfon
avec Edwige Feuillère
Le palais des anges érotiques et des plaisirs secrets ( o palacio dos anjos ) de Walter Hugo Khouri avec Luc Merenda |
1976 | Le maestro – de Claude Vital avec Jean Lefebvre |
1979 | Comme une femme – de Christian Dura avec Philippe Nicaud |
1980 | Voulez-vous un bébé Nobel ? – de Robert Pouret avec Jean-Pierre Marielle |
1982 | Ça va pas être triste ! – de Pierre Sissier
avec Darry Cowl
Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil |