1959 La chute d’un caïd (the rise and fall of Legs Diamond) de Budd Boetticher avec Ray Danton & Elaine Stewart | 1966 La canonnière du Yang Tsé (the sand pebbles) de Robert Wise avec Steve McQueen & Candice Bergen | 1968 Bullitt – de Peter Yates avec Steve McQueen, Jacqueline Bisset, Robert Duvall & Don Gordon | 1971 Les collines de la terreur (Chato’s land) de Michael Winner avec Charles Bronson & Jack Palance | ||
Simon Oakland est le 28 août 1915. Il est le fils de Jacob Weiss, un plâtrier de Flatbush, quartier new-yorkais de l’arrondissement de Brooklyn. Il débute sa carrière comme violoniste de concert et, dès la fin des années 40, il se tourne vers la scène. Il joue à Broadway, des pièces à succès comme «The shrike» de Joseph Kramm ou encore «Inherit the wind» de Jerome Lawrence et Robert Edwin Lee. Au cinéma, William Wyler l’emploi pour un rôle policier dans «La maison des otages» en 1955, aux cotés de Humphrey Bogart. C’est au petit écran, avec un épisode de la série «Shérif of Cochise» en 1956, qu’il se fait connaître davantage. Pendant une vingtaine d’année, Simon Oakland alterne entre les productions cinématographiques et télévisées, avec une prédilection pour le petit écran où ses rôles sont plus remarqués, comme celui du général Thomas Moore, le supérieur du major Pappy Boyington, Robert Conrad, dans les 35 épisodes entre 1976 et 1978, de la série «Les têtes brûlées ». Au grand écran, sa carrière prend son envol avec le drame déchirant, tiré d’une histoire vraie «Je veux vivre» (1958) de Robert Wise, il campe le journaliste Edward Montgomery présent lors du procès de Barbara Graham, incarnée par Susan Hayward, accusée et condamnée à mort pour le meurtre d’une riche veuve.
Le visage épais, les cheveux noirs, la voix grave et son sourire de requin le faisant passer pour «un pas bon», Simon Oakland ne peut prétendre à des rôles de jeunes premiers. Il est très vite destiné à jouer des rôles de caractères et d’autorité, comme celui du lieutenant de police Moody dans «La chute d’un caïd» (1959) de Budd Boetticher. Dans un thriller horrifique «Psychose» (1960) de Alfred Hitchcock, il incarne le Docteur Richmond, le psychiatre qui explique le trouble de la personnalité de Norman Bates interprété par Anthony Perkins. Dans «Sa dernière victoire» (1963) de Richard Wilson, Laura, Suzanne Pleshette, persuade Joel, Ty Hardin, d’acheter un cheval, qui selon elle peu devenir un champion, Joel, emprunte de l’argent à Papadakis, Simon Oakland, mais le cheval se blesse et Joel est incapable de rembourser sa dette, Ann, Dorothy Provine, sa petite amie s’offre à Papadakis comme moyen de paiement. David Lowell Rich, lui fait la tête d’indien dans «Les fusils du far-west» (1963), il est le chef des Cheyennes, Black Kettle. Dans «La canonnière du Yang Tsé» (1966) de Robert Wise, il est le machiniste Stawsky, aux cotés de Steve McQueen mécanicien sur la canonnière. On se souvient de la scène où lors d’un match de boxe, Stawsky se bat avec Po-Han, Mako. Il tient le rôle d’un policier autoritaire et tenace mais loyal dans «Bullitt» (1968) de Peter Yates. Dans le western sanglant «Les charognards» (1971) de Don Medford, il fait partie des riches invités du brutal et sadique Brandt Ruger, Gene Hackman. Il est ignoble à souhait en fermier raciste dans «Les collines de la terreur» (1971) de Michael Winner où le métis Apache Chato, Charles Bronson, dont sa femme à été violée et son frère tué, exécute sa vengeance.
Simon Oakland termine sa carrière avec un thriller psychologique, «Happy George, Love George » (1973) de Darren McGavin, où un ado, Ron Howard, en cherchant ses racines familiales dans un petit village de pêcheurs se retrouve malgré lui, mêlé à une série de meurtres, le shérif Roy, Simon Oakland, le suspect. Jusqu’en 1983, l’acteur participe à plus de deux cents épisodes de séries télévisée ou il dépeint des tueurs sombres et sadiques ou des personnages à la fois bourru et gentil. Il décède le 29 août 1983, à Cathedral City en Californie.
© Gary RICHARDSON
1955 | La maison des otages ( the desperate hours ) de William Wyler avec Humphrey Bogart |
1957 | Les frères Karamazov ( the brothers Karamazov / the murder of Dmitri Karamazov ) de Richard Brooks avec Yul Brynner |
1958 | Je veux vivre ( I want to live ! ) de Robert Wise avec Susan Hayward |
1959 | La chute d’un caïd / Les tueurs crèvent à l’aube ( the rise and fall of Legs Diamond ) de
Budd Boetticher avec Ray Danton
Qui donc était cette dame ? ( who was that lady ? ) de George Sidney avec Janet Leigh |
1960 | Psychose ( psycho ) de Alfred Hitchcock
avec Anthony Perkins
Crime, société anonyme ( murder, inc. / shadow of fear ) de Burt Balaban & Stuart Rosenberg avec May Britt |
1961 | West Side Story – de Robert Wise & Jerome Robbins
avec Natalie Wood
Le shérif de ces dames ( follow that dream ) de Gordon Douglas avec Elvis Presley Le tiers d’un homme ( third of a man ) de Robert Lewin avec James Drury |
1962 | Aventures de jeunesse ( Hemingway’s adventures of a young man / adventures of a young man ) de Martin Ritt avec Diane Baker |
1963 | Sa dernière victoire ( wall of noice ) de Richard Wilson
avec Ralph Meeker
Les téméraires ( the raiders ) de Herschel Daugherty avec Brian Keith |
1964 | Station 3 : Ultra secret ( the Satan bug ) de John Sturges avec Anne Francis |
1966 | Les fusils du far-west / Les invincilbes ( the plainsman ) de David Lowell Rich
avec Don Murray
La canonnière du Yang Tsé ( the sand pebbles ) de Robert Wise avec Steve McQueen Chubasco le rebelle ( Chubasco ) de Allen H. Miner avec Ann Sothern |
1967 | Tony Rome est dangereux ( Tony Rome ) de Gordon Douglas avec Frank Sinatra |
1968 | Bullitt – de Peter Yates avec Jacqueline Bisset |
1969 | Melinda ( on a clear day you can see forever ) de Vincente Minnelli avec Barbra Streisand |
1971 | Le Don Quichotte de l’Ouest ( Scandalous John ) de Robert Butler
avec John Ritter
Les charognards ( the hunting party ) de Don Medford avec Candice Bergen Les collines de la terreur ( Chato’s land ) de Michael Winner avec Charles Bronson |
1973 | L’empereur du Nord ( emperor of the North / emperor of the North Pole ) de Robert Aldrich
avec Lee Marvin
Happy mother’s day, love, George / Run, stranger, run – de Darren McGavin avec Patricia Neal |