1966 Plus féroce que les mâles (deadlier than the male) de Ralph Thomas avec Richard Johnson & Sylva Koscina | 1967 Cow-boys de la brousse (Africa – Texas style!) de Andrew Marton avec Hugh O’Brian & John Mills | 1968 Enfants de salauds (play dirty) de André De Toth avec Michael Caine, Harry Andrews & Daniel Pilon | 1971 Dieu est mon droit (the ruling class) de Peter Medak avec Peter O’Toole, Kay Walsh & Alastair Sim | ||
Fils d’un professeur, Nigel Green est né le 15 octobre 1924, à Pretoria en Afrique du Sud. C’est en Angleterre qu’il fait sa scolarité avant d’intégrer l’Université de Londres. Il abrège ses études d’ingénieur chimiste pour assouvir sa passion du théâtre. Il obtient une bourse pour rentrer à la Royal Academy of Dramatic Art. À la fin des années 40, il se produit sur la scène de Old Vic et de Stratford-on-Avon.
En 1952, Nigel Green apparaît dans des séries télévisées, puis au grand écran, deux ans plus tard, dans des rôles secondaires. Sa haute stature le conduit inévitablement à des rôles de militaires, de policiers ou d’hommes d’action, comme celui de Petit Jean, le compagnon de Robin des Bois incarné par Richard Greene, dans «Le serment de Robin des bois» (1960) de Terence Fisher. En 1963, Don Chaffey le choisit pour son gabarit et l’impose en lui confiant le rôle d’Hercule, le fils de Zeus dans «Jason et les argonautes». Un rôle marquant de sa carrière est, sans aucun doute, celui du Sergent Bourne dans «Zoulou» (1964) de Cy Endfield, où de façon spectaculaire, il défend ses convictions avec un courage sans fin dans cette fresque historique dépeignant la bataille de Rorke Drift, en 1879, entre l’armée britannique et le peuple Zoulou. Dans le film d’espionnage «Danger immédiat» (1965) de Sidney J. Furie, il incarne le Major Dalby dont son intégrité est mise en cause par Michael Caine qui joue un agent de son service.
Sa forte personnalité, l’amène a être sollicité pour d’autres rôles de militaires comme dans «Khartoum» (1966), épopée coloniale anglaise de Basil Dearden, ou pour rétablir la suprématie britannique au Soudan aux mains d’un fanatique religieux, Laurence Olivier, le général Lord Wolseley, Nigel Green, rejoint le général Gordon, Charlton Heston, à Khartoum, avec une armée de 7000 hommes. Citons aussi «Tobrouk» (1966) de Arthur Hiller, il y est le Lieutenant-colonel Harker, qui à la tête d’un commando, se rend à Tobrouk pour détruire un dépôt de carburant et des pièces d’artilleries allemandes. Dans «Enfants de salauds» (1968) de André De Toth, il est le colonel Masters, dirigeant une unité spéciale composée de criminels, il choisit le capitaine Douglas, Michael Caine, pour détruire un dépôt de carburant allemand. Nigel Green est également apparu dans un certain nombre de films d’horreur, dont «Corridors of blood» (1958) de Robert Day; «Le masque de Fu-Manchu» (1965) de Don Sharp où il interprète Sir Nayland Smith, inspecteur en chef de Scotland Yard, qui traque Christopher Lee, alias le criminel Fu Manchu; «Le crâne maléfique» (1965) une histoire d’outre-tombe de Freddie Francis, où le Dr Maitland, Peter Cushing, achète le crâne du marquis De Sade, qui possède de mystérieux pouvoirs et le transforme en un tueur frénétique, l’inspecteur Wilson, Nigel Green, est chargé de démasquer ce criminel. Pour John Huston, il incarne Janis dit la «putain» dans le film d’espionnage «La lettre du Kremlin» (1970), où il fait parti d’un groupe d’espions chargé de récupérer un document confidentiel.
En 1972, dans son dernier film, Nigel Green joue un remarquable rôle de composition, celui d’un malade mental qui se prend pour Dieu dans «Dieu est mon droit» de Peter Medak, avec Peter O’Toole qui se prend pour le Christ. La même année, l’acteur disparaît à 47 ans, d’une overdose de somnifères. Personne ne sait si ce geste est volontaire ou non. Son ami Peter O’Toole a déclaré lors d’un interview que «Nigel était très déprimé, après la fin du tournage». Sa famille à maintenue la thèse de l’accident.
© Gary RICHARDSON
1953 | Meet Mr. Malcolm – de Daniel Birt avec Sarah Lawson |
1954 | L’étranger de Vénus ( stranger from Venus / immediate disaster / the venusian ) de Burt
Balaban avec Patricia Neal
The sea shall not have them – de Lewis Gilbert avec Michael Redgrave L’abominable invité / Le chanteur de charme ( as long as they’re happy ) de Jack Lee Thompson avec Jack Buchanan |
1956 | Vainqueur du ciel ( reach for the sky ) de Lewis Gilbert
avec Kenneth More
Find the lady – de Charles Saunders avec Beverley Brooks |
1957 | Amère victoire ( bitter victory ) de Nicholas Ray
avec Curd Jürgens
Gipsy ( the gypsy and the gentleman ) de Joseph Losey avec Melina Mercouri |
1958 | Corridors of blood / Doctor from seven dials – de Robert Day
avec Boris Karloff
Witness in the dark – de Wolf Rilla avec Patricia Dainton |
1959 | Hold-up à Londres / Colonel Hyde contre Scotland Yard ( the league of gentlemen ) de Basil Dearden avec Jack Hawkins |
1960 | L’aguicheuse / Scotland Yard enquête sur les party girls ( beat girl ) de Edmond T. Gréville
avec Christopher Lee
Les criminels ( the criminal / the concrete jungle ) de Joseph Losey avec Stanley Baker Le serment de Robin des Bois ( sword of Sherwood Forrest ) de Terence Fisher avec Richard Greene Gorgo – de Eugène Lourié avec Bill Travers |
1961 | The man at the Carlton Tower – de Robert Tronson
avec Alfred Burke
The queen’s guards – de Michael Powell avec Raymond Massey Pit of darkness – de Lance Comfort avec Moira Redmond The spanish sword – de Ernest Morris avec Ronald Howard |
1962 | Londres la nuit ( playback ) de Quentin Lawrence
avec Margit Saad
The Durant affair – de Godfrey Grayson avec Jane Griffiths The primitives – de Alfred Travers avec Jan Holden Les requins de la haute mer ( mystery submarine / Decoy ) de C. M. Pennington Richards avec Edward Judd On ne réveille pas les morts ( the man who finally died ) de Quentin Lawrence avec Mai Zetterling |
1963 | Jason et les Argonautes ( Jason and the Argonauts / Jason and the golden fleece ) de Don
Chaffey avec Todd Armstrong
Zoulou ( Zulu ) de Cy Enfield avec Ulla Jacobsson Papillons de nuit ( Saturday night out ) de Robert Hartford-Davis avec Heather Sears |
1964 | Le masque de la mort rouge ( the masque of the red death ) de Roger Corman
avec Hazel Court
Ipcress, danger immédiat ( the Ipcress file / Len Deighton’s the Ipcress file ) de Sidney J. Furie avec Michael Caine |
1965 | Le crâne maléfique / Les forfaits du marquis de Sade / Le crâne diabolique ( the skull ) de
Freddie Francis avec Peter Cushing
Le masque de Fu Manchu ( the face of Fu Manchu / the mask of Fu Manchu ) de Don Sharp avec Christopher Lee |
1966 | Khartoum – de Basil Dearden
avec Charlton Heston
L’héritage diabolique ( let’s kill uncle ) de William Castle avec Mary Badham Tobrouk ( Tobruk ) de Arthur Hiller avec Rock Hudson Plus féroce que les mâles / Les tueuses ( deadlier than the male ) de Ralph Thomas avec Sylva Koscina |
1967 | Cow-boys de la brousse / La chevauchée africaine ( Africa – Texas style ! / cowboy in Africa ) de Andrew Marton avec Hugh O’Brian |
1968 | La jungle aux diamants ( the pink jungle ) de Delbert Mann
avec James Garner
Enfants de salauds ( play dirty ) de André De Toth avec Harry Andrews Fräulein doktor ( the betrayal / fraulein Doktor / gospodjica Doktor-Spijunka bez imena ) de Alberto Lattuada & Marcello Aliprandi avec Capucine Matt Helm règle ses comptes / Matt Helm règle son «comte» ( the wrecking crew ) de Phil Karlson avec Sharon Tate |
1969 | La lettre du Kremlin ( the Kremlin letter ) de John Huston avec Bibi Andersson |
1971 | Comtesse Dracula ( countess Dracula ) de Peter Sasdy
avec Ingrid Pitt
Dieu est mon droit ( the ruling class ) de Peter Medak avec Peter O’Toole |
1972 | Gawain and the green knight / Sir Gawain and the green knight – de Stephen Weeks avec Murray Head |