1952 Le fils d’Ali Baba (son of Ali Baba) de Kurt Neumann avec Tony Curtis, Piper Laurie & Susan Cabot | 1953 Le déserteur de Fort Alamo (the man from the Alamo) de Budd Boetticher avec Glenn Ford | 1965 L’amour à plusieurs visages (love has many faces) de Alexander Singer avec Lana Turner & Cliff Robertson | 1966 La baie du guet-apens (Ambush Bay) de Ron Winston avec Mickey Rooney, James Mitchum & Harry Lauter | ||
Fils d’un ancien officier du Corps des Marines, devenu cadre à la «Armstrong Cork Company», une fabrique de panneaux de liège, le futur Hugh O’Brian, est né le 19 avril 1925. Suite aux différentes affectations de son père, il fréquente plusieurs écoles, dont la «Kemper Military School à Booneville» dans le Missouri, où il pratique le football, le basketball et la lutte, ce qui lui permet de se forger une carrure d’athlète. À dix sept ans il s’enrôle pour quatre ans dans les Marines lors de la Seconde Guerre mondiale. De retour à la vie civile, il étudie le droit à l’université de Yale. Il rencontre Ruth Roman et Linda Christian, qui lui font découvrir une troupe de théâtre locale où il accepte de remplacer un acteur malade. Recevant de bonnes critiques il s’inscrit à l’UCLA et continue ses apparitions sur scène.
Sous le pseudonyme de Hugh O’Brian, William Beaudine l’engage pour une figuration dans «Captif en mer» (1948). Ida Lupino, pour sa première réalisation, lui confie le rôle de Len Randall, victime de la polio, dans «Je veux vivre» (1949). Sa prestation lui vaut un contrat avec Universal Studios. Grand, d’une allure robuste, la mâchoire carrée, il peut difficilement jouer les fades jeunes premiers, il reste cantonné a endosser des rôles physiques et virils. Il obtient le rôle principal dans le western «Beyond the Purple Hills» (1950) de John English, il est Jack un saoulard et un joueur, son père, Roy Gordon, décide de modifier son testament en faveur de son frère, le soir même son père est retrouvé assassiné.
Malgré des débuts prometteurs, Hugh O’Brian par la suite ne décroche que des rôles de soutient. Il campe un soldat de cavalerie dans «Little Big Horn» (1951) de Charles Marquis Warren, puis il est le soldat Wilson, qui participe au ravitaillement des troupes du Général Patton, dans le film de guerre «Les conducteurs du diable» (1951) de Budd Boetticher, ou encore un médecin dans «Ardente jeunesse» (1951). On le retrouve grimé en guerrier Séminole dans «L’expédition de Fort King» (1952) de Budd Boetticher. En 1953, avec «Le déserteur de Fort Alamo» de Budd Boetticher, il est enfin récompensé du Golden Globe de l’espoir masculin, pour son rôle du lieutenant Lamar qui conduit les civils hors du Ford Alamo avant l’arrivée des troupes du général Santa Anna. Pour Gordon Douglas, il devient la victime d’un psychopathe dans «Le tueur à la voix douce» (1958), où Griffin, Robert Evans, un ex-détenu violent terrorise son ancien compagnon de cellule, Hugh O’Brian, ainsi que sa famille pour savoir où il a caché le butin de son vol de banque, Griffin commence sa tuerie. Dans «Le dernier des géants» (1976) de Don Siegel, J.B Books, John Wayne, un célèbre tireur décide, avant de mourir d’un cancer, d’éliminer trois tireurs avides de gloire qui cherchent se mesurer à lui, dont Jack Pulford, incarné par notre acteur.
Parallèlement au grand écran, Hugh O’Brian gagne une grande popularité avec le western télévisé «La vie et la légende de Wyatt Earp», il incarne le Marshal Wyatt Earp qui fait régner la loi au Kansas et en Arizona dans 227 épisodes entre 1955 à 1961. Homme de cœur, l’acteur s’investie personnellement pour développer un projet au profit des jeunes. En 1958, il fonde la «Hugh O’Brian Youth Leadership (HOBY)», une organisation dédiée à former les jeunes leaders de demain. En 1964, il crée le prix «Hugh O’Brian Acting Awards» à l’UCLA, destiné à récompenser les jeunes acteurs/actrices talentueux. L’acteur décède en Californie, le 5 septembre 2016, à l’age vénérable de 91 ans.
© Gary RICHARDSON
1948 | Captif en mer ( kidnapped / Robert Louis Stevenson’s kidnapped ) de William Beaudine avec Roddy McDowall |
1949 | Je veux vivre / Faire face ( never fear / the young lovers ) de Ida Lupino
avec Sally Forrest
Le dernier quart d’heure / Mort à l’arrivée ( D.O.A. ) de Rudolph Maté avec Pamela Britton |
1950 | Vingt-quatre heures chez les martiens / Expédition sur la lune ( rocketship XM /expedition
moon ) de Kurt Neumann
avec Osa Massen
+ voix Beyond the Purple Hills – de John English avec Gene Autry Le retour de Jesse James ( the return of Jesse James ) de Arthur Hilton avec Ann Dvorak La vallée de la vengeance ( vengeance valley ) de Richard Thorpe avec Burt Lancaster |
1951 | Buckaroo Sheriff of Texas – de Philip Ford
avec Eilene Janssen
Alerte aux garde-côtes / Les marines attaquent ( fighting coast guard / fighting U.S. coast guard ) de Joseph Kane avec Ella Raines Little Big Horn ( the fighting seventh ) de Charles Marquis Warren avec Marie Windsor Ardente jeunesse ( on the loose ) de Charles Lederer avec Joan Evans La caverne des hors-la-loi ( cave of the outlaws ) de William Castle avec Alexis Smith À feu et à sang / Fuite devant la mort ( the Cimarron Kid ) de Budd Boetticher avec Audie Murphy |
1952 | Au mépris des lois / La bataille d’Apache Pass ( the battle at Apache Pass ) de George
Sherman avec Jeff Chandler
Les conducteurs du diable ( Red Ball Express ) de Budd Boetticher avec Sidney Poitier Sally et Sainte-Anne ( Sally and Ste-Anne ) de Rudolph Maté avec Ann Blyth Le fils d’Ali Baba ( son of Ali Baba ) de Kurt Neumann avec Susan Cabot Les boucaniers de la Jamaïque / Les boucaniers des Caraïbes ( Yankee buccaneer ) de Frederick De Cordova avec Suzan Ball L’heure de la vengeance / Le dernier chevalier ( the raiders / riders of vengeance / the riding kid ) de Lesley Selander avec Viveca Lindfors Le joyeux charlatan ( meet me at the fair ) de Douglas Sirk avec Diana Lynn Victime du destin / Les mémoires d’un condamné ( the lawless breed ) de Raoul Walsh avec Rock Hudson L’expédition de Fort King ( Seminole ) de Budd Boetticher avec Barbara Hale |
1953 | Le déserteur de Fort Alamo / Le bataillon de la liberté ( the man from the Alamo ) de Budd
Boetticher avec Glenn Ford
Golden Globe du meilleur espoir masculin, USA Soulèvement en Arizona ( the stand for Apache River ) de Lee Sholem avec Julie Adams Le justicier impitoyable / La poursuite fantastique ( back to God’s Country ) de Joseph Pevney avec Marcia Henderson Taza, fils de Cochise ( Taza, son of Cochise / son of Cochise ) de Douglas Sirk avec Barbara Rush La brigade héroïque ( Saskatchewan / O’Rourke of the Royal Mounted ) de Raoul Walsh avec Shelley Winters Tout fou, tout flamme / Avec les pompiers ( fireman save my child ) de Leslie Goodwins avec Adele Jergens CM Surprising Suzie – de Will Cowan avec Abbe Lane + chansons |
1954 | La rivière sanglante ( drums across the river ) de Nathan Juran
avec Walter Brennan
La lance brisée ( broken lance ) de Edward Dmytryk avec Spencer Tracy La joyeuse parade / Féerie de Broadway ( there’s no business like show business ) de Walter Lang avec Marilyn Monroe Le dernier Cheyenne / La plume blanche ( white feather ) de Robert D. Webb avec Jeffrey Hunter Fille de plaisir ( playgirl ) de Joseph Pevney avec Colleen Miller Seulement voix de Claude Stroud – Non crédité |
1955 | Whisky, miracles et revolvers ( the twinkle in god’s eye ) de George Blair avec Coleen Gray |
1956 | Graine de shérif / Midi de feu / Duel au Pas de l’Epervier ( the brass legend ) de Gerd Oswald avec Nancy Gates |
1958 | Le tueur à la voix douce ( the fiend who walked the West ) de Gordon Douglas avec Linda Cristal |
1959 | Ne tirez pas sur le bandit ( alias Jesse James ) de Norman Z. McLeod avec Rhonda Fleming |
1962 | Les filles de l’air ( come fly with me ) de Henry Levin avec Dolores Hart |
1963 | Assassinat à Rome ( il segreto del vestito rosso / assassinio made in Italy / assassination in Rome / el segreto de Bill North ) de Silvio Amadio avec Cyd Charisse |
1964 | Première victoire ( in harm’s way ) de Otto Preminger avec John Wayne |
1965 | L’amour à plusieurs visages ( love has many faces ) de Alexander Singer
avec Lana Turner
Dix petits indiens ( ten little indians / and then there were none / Anna Christie’s ten little indians ) de George Pollock avec Shirley Eaton |
1966 | La baie du guet-apens ( Ambush Bay ) de Ron Winston avec Mickey Rooney |
1967 | Cow-boys de la brousse / La chevauchée africaine ( Africa – Texas style ! / cowboy in Africa ) de Andrew Marton avec John Mills |
1968 | Strategy of terror / In darkness waiting – de Jack Smight avec Barbara Rush |
1974 | Le jeu de la mort ( the game of death / si wang you ju ) de Robert Clouse & Bruce Lee avec Bruce Lee |
1975 | Les mercenaires ( killer force / the diamond mercenaries ) de Val Guest avec Telly Savalas |
1976 | Le dernier des géants ( the shootist ) de Don Siegel avec Lauren Bacall |
1988 | Jumeaux ( twins ) de Ivan Reitman
avec Arnold Schwarzenegger
Doin’ time on planet earth – de Charles Matthau avec Martha Scott |
AUTRES PRIX : | |
Botte d’Or aux Golden Boot Awards, USA ( 1991 ) |