![]() 1941 Sous le soleil de Polynésie (Bahama Passage) de Edward H. Griffith avec Sterling Hayden | ![]() 1945 Murs d’expiation (within these walls) de H. Bruce Humberstone avec Thomas Mitchell & Eddie Ryan | ![]() 1951 La caravane des évadés (Passage West) de Lewis R. Foster avec John Payne & Arleen Whelan | ![]() 1959 Bagarre au-dessus de l’Atlantique (jet over the Atlantic) de Byron Haskin avec Guy Madison & George Raft | ||
![]() |

Souvent appelée Bebe, son second prénom, Mary Anderson est née le 3 avril 1918, à Birmingham en Alabama. Elle a un frère cadet, James Anderson (1921–1969), qui fera lui aussi une belle carrière d’acteur, surtout dans des westerns, au cours de années 1940 et 1950. Mary est scolarisée au Collège Howard de sa ville natale, elle est découverte par George Cukor alors à la recherche d’une jeune femme susceptible d’incarner Scarlett O’Hara dans la version cinématographique du roman de Margaret Mitchell «Autant en emporte le vent» qu’il doit réaliser très prochainement.
Invitée à Hollywood en 1939, Mary Anderson passe des essais, tourne dans un court-métrage et fait une brève apparition dans «Femmes», une comédie où George Cukor dirige quelques unes des plus grandes stars féminines de la MGM: Norma Shearer, Joan Crawford, Joan Fontaine, Rosalind Russell et Paulette Goddard. Comme prévu, elle auditionne pour le rôle de Scarlett, mais finalement, après avoir vu toutes les actrices connues ou moins connues d’Hollywood, le producteur David O. Selznick choisit l’actrice anglaise Vivien Leigh. Mary décroche malgré tout le rôle de Maybelle Merriwether, la cousine de Scarlett. Cukor est débarqué du tournage, Sam Wood le remplace quelques jours et c’est Victor Fleming qui signera la superproduction.
Jusqu’à la fin des années cinquante, Mary Anderson est distribuée dans une trentaine de films. Après quelques personnages anecdotiques, elle joue son premier vrai grand rôle, celui de Mary, la femme délaissée de Sterling Hayden, dans «Sous le soleil de Polynésie» (1941) de Edward H. Griffith. On la voit ensuite auprès de Jennifer Jones dans «Le chant de Bernadette» (1943) de Henry King. En 1944, elle est choisie pour être l’infirmière de «Lifeboat» avec Tallulah Bankhead et William Bendix. Pendant le tournage, elle aurait demandée au Maître: «Mr. Hitchcock, à votre avis quel est mon meilleur profil?», il lui aurait répondu: «Mais vous êtes assise dessus ma chère!». En 1945, elle décroche son seul rôle en tête d’affiche dans «Murs d’expiation» un drame auprès de Thomas Mitchell. Parallèlement à son parcours cinématographique, Mary Anderson se produit aussi au théâtre. Elle joue notamment sur les scènes de Broadway, les pièces «Guest in the house» (1942) de Hagar Wilde et Dale Eunson, et «Lunatics and lovers» (1954/55) de Sidney Kingsley. Elle apparaît également dans de nombreuses productions télévisées, dont des épisodes de feuilletons très populaires comme «Climax» (1956/57), «Mike Hammer» (1958), «Perry Mason» (1958) ou «Peyton Place» (1964).
Côté vie privée, Mary Anderson, considérée comme une des plus belles actrices de son époque, ne fit jamais la une des journaux à scandale et resta toujours très discrète sur sa vie hors plateau. Elle se marie une première fois avec l’écrivain Leonard Marion Behrens en décembre 1940. Le couple divorce le 2 août 1950. Mary épouse ensuite le chef-opérateur Leon Shamroy en mai 1953. Leon a été nommé 18 fois pour l’Oscar de la meilleure photographie et a remporté 4 statuettes, il est le père de l’unique enfant de l’actrice, Alexander, qui décède en juillet 1956 deux mois après sa naissance. Leon laisse Mary veuve le 7 juillet 1974. Retirée depuis de nombreuses années à Brentwood, Mary Anderson s’éteint discrètement dans une maison médicalisée de Burbank le 6 avril 2014, quelques jours après son 96ème anniversaire.
© Pascal DONALD

1939 | Femmes ( the women ) de George Cukor
avec Norma Shearer
Autant en emporte le vent ( gone with the wind ) de Victor Fleming avec Clark Gable CM Mendelssohn’s wedding march – de James A. FitzPatrick avec Vernon Dent |
1940 | Voyage sans lendemain / Voyage sans retour ( ’til we meet again ) de Edmund Goulding
avec George Brent
Flight angels – de Lewis Seiler avec Dennis Morgan L’aigle des mers ( the sea hawk ) de Michael Curtiz avec Errol Flynn L’étrangère ( all this, and heaven too ) de Anatole Litvak avec Charles Boyer My love came back – de Curtis Bernhardt avec Olivia de Havilland Une dépêche pour Reuter ( a dispatch from Reuter / this man Reuter ) de William Dieterle avec Edward G. Robinson Au revoir Mademoiselle Bishop ( cheers for Miss Bishop ) de Tay Garnett avec Edmund Gwenn CM A failure at fifty – de Will Jason avec Edmund Glover |
1941 | Under age – de Edward Dmytryk
avec Tom Neal
Henry Aldrich for president – de Hugh Bennett avec John Litel Sous le soleil de Polynésie ( Bahama Passage ) de Edward H. Griffith avec Sterling Hayden |
1942 | Henry and Dizzy – de Hugh Bennett avec Jimmy Lydon |
1943 | Le chant de Bernadette ( the song of Bernadette ) de Henry King
avec Jennifer Jones
Lifeboat – de Alfred Hitchcock avec Tallulah Bankhead |
1944 | Wilson – de Henry King avec Alexander Knox |
1945 | Murs d’expiation / Echec au crime ( within these walls ) de H. Bruce Humberstone
avec Thomas Mitchell
Behing green lights – de Otto Brower avec William Gargan |
1946 | À chacun son destin ( to each his own ) de Mitchell Leisen avec Olivia de Havilland |
1948 | Whispering city / Crime city – de Fedor Ozep avec Paul Lukas |
1949 | Quand la ville dort ( the asphalt jungle ) de John Huston
avec Marilyn Monroe
Seulement voix |
1950 | Corruption ( the underworld story / the whipped ) de Cy Enfield
avec Herbert Marshall
Jack Lafitte dernier des corsaires ( last of the buccaneers ) de Lew Landers avec Paul Henreid Hunt the man down / Seven witnesses – de George Archainbaud avec Gig Young |
1951 | Chicago calling – de John Reinhardt
avec Dan Duryea
La caravane des évadés ( Passage West / high venture ) de Lewis R. Foster avec John Payne |
1952 | One big affair – de Peter Godfrey avec Dennis O’Keefe |
1953 | Meurtre à bord ( dangerous crossing ) de Joseph M. Newman
avec Michael Rennie
J’aurai ta peau ( I, the jury ) de Harry Essex avec Preston Foster |
1959 | Bagarre au-dessus de l’Atlantique ( jet over the Atlantic ) de Byron Haskin avec Guy Madison |
1980 | Cheech and Chong’s next movie – de Tommy Chong
avec Cheech Marin
Seulement apparition |