1935 L’ange des ténèbres (the dark angel) de Sidney Franklin avec Fredric March & Herbert Marshall | 1938 Les hauts de Hurlevent (Wuthering Heights) de William Wyler avec Laurence Olivier & David Niven | 1941 Illusions perdues (that uncertain feeling) de Ernst Lubitsch avec Burgess Meredith & Melvyn Douglas | 1947 Berlin Express – de Jacques Tourneur avec Robert Ryan, Paul Lukas, Charles Korvin & Robert Coote | ||
Merle Oberon est née le 19 février 1911 à Bombay aux Indes britanniques. Selon certaines sources, son nom de naissance serait Estelle Merle O’Brien Thompson. Son père, Arthur Terrence O’Brien Thompson est ingénieur d’une compagnie de chemin de fer britannique aux Indes. Il va mourir d’une pneumonie au front lors de la bataille de la Somme en 1914, alors que Merle n’a que trois ans. Sa mère, une métisse anglo-ceylanaise avec des origines Maori est infirmière. Elle a une demi-sœur, Constance, née douze ans plus tôt d’une relation de sa mère avec un planteur de thé. En fait, un terrible secret entoure la naissance de Merle car sa véritable mère serait sa sœur et elle serait donc le fruit d’un viol. En 1917, après avoir vécu de façon précaire à Bombay, mère et fille déménagent à Calcutta. Merle obtient une bourse dans un collège privé mais doit vite quitter l’établissement à cause de provocations dues à son origine. Elle suivra désormais des cours à domicile.
Très vite, la jeune fille débute sur les planches avec la «Calcutta Amateur Dramatic Society», mais ce qui l’attire c’est le monde du cinéma. Elle rencontre dans ses sorties en boites de nuit des hommes plus âgés, l’un d’entre eux, le colonel Ben Finney (qui la quitte quand il apprend ses origines métisses) promet de la présenter au patron des Studios de la Victorine, Rex Ingram; la promesse sera tenue et ce dernier la fait démarrer comme figurante. Elle va vivre désormais en France puis en Angleterre. Elle sera hôtesse de bar et décroche quelques figurations sous le nom de Queenie O’Brien. Sa carrière ne va vraiment décoller qu’à partir de sa relation avec Alexander Korda, qu’elle va épouser en 1939, et qui lui fait changer de nom. Le premier grand rôle de Merle Oberon est celui d’Anne Boleyn ,dans «La vie privée d’Henry VIII» auprès de Charles Laughton incarnant le roi d’Angleterre. D’autres rôles vont suivre qui la mettront face à Charles Boyer, Douglas Fairbanks, Maurice Chevalier ou Rex Harrison.
Considérée dès lors comme une des meilleures actrices de mélodrame, Merle Oberon est nommée aux Oscars en 1936 pour «L’ange des ténèbres» (1935) de Sidney Franklyn. En 1937, alors qu’elle joue Messaline dans «Moi, Claudius» sous la direction de Josef von Sternberg, elle est victime d’un terrible accident de voiture. Le tournage est interrompu puis finalement abandonné. Son visage en gardera plusieurs cicatrices. Cependant l’année suivante, elle est la vedette des «Hauts de Hurlevent» de William Wyler où elle donne la réplique à Laurence Olivier et David Niven, son amant de l’époque. Suivent de beaux rôles dans «Illusions perdues» (1941) de Ernst Lubitsch, «Lydia» (1941) de Julien Duvivier et «Jack l’éventreur» (1944) de John Brahm. Elle est une intéressante George Sand dans «La chanson du souvenir» (1945) de Charles Vidor. En 1945, elle divorce de Korda pour se marier avec Lucien Ballard, le chef-opérateur de «Berlin Express» (1947) de Jacques Tourneur.
Par la suite, sa carrière devient plus chaotique. Elle va épouser successivement Bruno Pagliai, un industriel italien avec qui elle adoptera deux enfants, et en janvier 1975, le comédien hollandais Robert Wolders, son partenaire dans son dernier film, avec qui elle restera unie jusqu’à son décès survenu le 23 novembre 1979, victime d’une attaque cérébrale à son domicile californien de Malibu. L’immense mystère de ses origines fut partiellement levé que quelques mois avant sa disparition.
© Anna F.
1928 | Les trois passions ( the three passions ) de Rex Ingram
avec Andrews Engelmann
Seulement figuration |
1930 | Alf’s button – de W.P. Kellino
avec Tubby Edlin
A warm corner – de Victor Saville avec Leslie Henson |
1931 | Never trouble trouble – de Lupino Lane
avec Wallace Lupino
Fascination – de Miles Mander avec Madeleine Carroll Services of ladies / Reserved for ladies – de Alexander Korda avec Leslie Howard Ebb tide – de Arthur Rosson avec Chili Bouchier |
1932 | Les hommes de demain ( men of tomorrow ) de Leontine Sagan & Zoltan Korda
avec Robert Donat
For the love of Mike – de Monty Banks avec Jimmy Godden Strange evidence / Wife in pawn – de Robert Milton avec Leslie Banks Aren’t we all ? – de Harry Lachman avec Gertrude Lawrence Maryrose et Rosemary / Répétition de mariage ( wedding rehearsal ) de Alexander Korda avec Roland Young |
1933 | La vie privée de Henry VIII ( the private life of Henry VIII ) de Alexander Korda
avec Charles Laughton
La bataille ( the battle / thunder in the east / hara-kiri ) de Nicolas Farkas avec Charles Boyer |
1934 | Le chanteur du bagne ( the broken melody / vagabond violonist ) de Bernard Vorhaus
avec Nancy Carroll
La vie privée de Don Juan ( Don Juan / the private life of Don Juan ) de Alexander Korda avec Douglas Fairbanks |
1935 | Le chevalier de Londres / Le mouron rouge ( the scarlet pimpernel ) de Harold Young
avec Raymond Massey
L’ange des ténèbres ( the dark angel ) de Sidney Franklin avec Fredric March Folies-Bergère ( the man from Folies Bergere / Folies Bergère de Paris ) de Roy Del Ruth avec Maurice Chevalier + chansons |
1936 | Ils étaient trois ( these three ) de William Wyler
avec Joel McCrea
L’ennemie bien-aimée ( beloved enemy ) de H.C. Potter avec Brian Aherne CM Screen snapshots series 16, No. 4 – de Ralph Staub avec Victor MacLaglen Seulement apparition |
1937 | I, Claudius – de Josef von Sternberg
avec Charles Laughton
Inachevé Le divorce de Lady X ( the divorce of Lady X ) de Tim Whelan avec Ralph Richardson Mademoiselle Crésus ( over the moon ) de Thornton Freeland & William K. Howard avec Rex Harrison |
1938 | Les hauts de Hurlevent ( Wuthering Heights ) de William Wyler
avec Laurence Olivier
Madame et son cow-boy ( the cowboy and the lady ) de H.C. Potter avec Gary Cooper + chansons CM Hollywood goes to town – de Herman Hoffman avec Fanny Brice Seulement apparition |
1939 | Le lion a des ailes ( the lion has wings ) de Michael Powell, Brian Desmond Hurst & Adrian Brunel avec Robert Douglas |
1940 | Voyage sans lendemain / Voyage sans retour ( ’til we meet again ) de Edmund Goulding
avec George Brent
Ma femme se marie demain ( affectionately yours ) de Lloyd Bacon avec Rita Hayworth |
1941 | Illusions perdues ( that uncertain feeling ) de Ernst Lubitsch
avec Burgess Meredith
Lydia ( illusions ) de Julien Duvivier avec Joseph Cotten |
1943 | Le cabaret des étoiles ( stage door canteen ) de Frank Borzage
avec Johnny Weissmuller
Seulement apparition Et la vie recommence ( forever and a day ) de René Clair, Edmund Goulding, Frank Lloyd, Cedric Hardwicke, Victor Saville, Robert Stevenson & Herbert Wilcox avec Anna Neagle Duel dans la nuit ( first comes courage ) de Dorothy Arzner avec Brian Aherne Jack l’éventreur ( the lodger ) de John Brahm avec George Sanders |
1944 | Eaux dormantes ( dark waters ) de André de Toth
avec Franchot Tone
La chanson du souvenir ( a song to remember ) de Charles Vidor avec Paul Muni |
1945 | Notre cher amour ( this love of ours ) de William Dieterle avec Claude Rains |
1946 | Une nuit au paradis ( night in paradise / a night in paradise ) de Arthur Lubin
avec Julie London
Tentation ( temptation ) de Irving Pichel avec George Brent |
1947 | Romance d’une nuit / La chanson des ténèbres ( night song ) de John Cromwell
avec Dana Andrews
+ chansons Berlin Express – de Jacques Tourneur avec Robert Ryan |
1949 | Dans la vie tout s’arrange ( pardon my french / the lady from Boston ) de Bernard Vorhaus & Marcel Cravenne avec Paul Henreid |
1952 | L’inconnu de Monaco / Vingt-quatre heures de la vie d’une femme ( twenty-four hours of a woman’s life / affair in Monte Carlo ) de Victor Saville avec Leo Genn |
1953 | Tout est possible à Grenade / Dans la vie tout s’arrange ( todo es posible en Grenada / all is possible in Granada ) de José Luis Sáenz de Heredia avec Francisco Rabal |
1954 | Au fond de mon cœur ( deep in my heart ) de Stanley Donen
avec Walter Pidgeon
Désirée ( Desiree ) de Henry Koster avec Marlon Brando |
1955 | Le prix de la peur ( the price of fear / cry innocent ) de Abner Biberman avec Lex Barker |
1961 | Le cœur et ses passions / Le cœur et les passions / Le jardin secret ( of love and desire ) de Richard Rush avec Steve Cochran |
1964 | DO The other world of Winston Churchill – de Louis Clyde Stoumen
avec Patrick Wymark
Seulement apparition |
1965 | Le corrompu / La statue en or massif ( the Oscar ) de Russell Rouse
avec Stephen Boyd
Seulement apparition |
1966 | Hôtel Saint-Gregory ( Hotel ) de Richard Quine avec Melvyn Douglas |
1972 | Interval – de Daniel Mann
avec Robert Wolders
+ production |