1951 Quand les vautours ne volent plus (where no vultures fly) de Harry Watt avec Harold Warrender & Anthony Steel | 1952 Le mur du son (the sound barrier) de David Lean avec John Justin, Ann Todd, Jack Allen & Ralph Richardson | 1952 Sa dernière mission (appointment in London / raiders in the sky) de Philip Leacock avec Ian Hunter | 1970 Les enfants du chemin de fer (the railway children) de Lionel Jeffries avec Bernard Cribbins & Jenny Agutter | ||
Dinah Sheridan né Ginsburg d’un père juif russe et d’une mère allemande, voit le jour le 17 septembre 1920 dans le quartier cossu d’Hampstead de Londres. Ses parents qui ont fuit la Russie pendant la révolution, sont devenus des photographes renommés qui comptent parmi leur clientèle la famille royale. Enfant chétive, ses parents cèdent à son caprice de devenir actrice et lui font suivre des cours de comédie à l’école d’Italia Conti. À douze ans, elle gagne son premier cachet avec la pièce «Where the Rainbow Ends» de Clifford Mills et John Ramsey au théâtre Holborn Empire. Pour cette occasion, elle adopte comme nom de scène Dinah Sheridan. Peu après, elle part en tournée avec le rôle de Wendy dans «Peter Pan» avec Jean Forbes-Robertson dans le rôle-titre et Charles Laughton en capitaine Crochet.
À cette époque, Dinah Sheridan fait ses premiers pas au cinéma dans «Landslide» (1936) de Donovan Pedelty. Naturelle et ravissante, elle partage l’affiche avec le jeune premier Jimmy Hanley. En 1942, année de leur mariage, ils seront à nouveau réunis dans «Salute John Citizen» de Maurice Elvey. Ils auront trois enfants, l’un mort à la naissance, le politicien du parti conservateur Jeremy Hanley et l’actrice Jenny Hanley. Le couple tournera quatre autres films ensemble avant de divorcer en 1952. Dinah se mariera encore à trois reprises: de 1954 à 1965 avec John Davis directeur de la «Rank Organisation», suivi du comédien John Merivale entre 1986 et 1990 et, enfin, l’homme d’affaire américain Aubrey Ison de 1992 jusqu’à la mort de celui-ci en 2007.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Dinah Sheridan s’engage comme ambulancière pour la municipalité de Welwyn Gerden City, sert en tant que secrétaire de l’inspection sanitaire de cette ville et poursuit parallèlement sa nouvelle vie de famille et sa carrière cinématographique. Elle donne notamment la réplique à George Formby dans «Get cracking» (1943) et à Gordon Harker dans «29 Acacia Avenue» (1944). Après la guerre, elle devient très populaire dans son pays avec «Calling Paul Temple» (1948) un film policier avec John Bentley et «The Huggetts abroad» (1949) une comédie où elle interprète la fille de Jack Warner et Kathleen Harrison. En 1951, elle s’impose dans un rôle de premier plan pour «Quand les vautours ne volent plus» aux côtés de Anthony Steel, un film d’aventures africaines filmé principalement aux Studios Ealing de Londres. En 1952, elle tourne en vedette dans quatre productions dont «Le mur du son» de David Lean et «Geneviève» avec Kay Kendall. Elle met ensuit sa carrière entre parenthèses pour se consacrer à l’éducation de ses enfants. Pour son dernier rôle au cinéma en 1980, on l’aperçoit dans «Le miroir se brisa» ou elle croise Elizabeth Taylor, Rock Hudson, Tony Curtis et Kim Novak.
À partir de la fin des années soixante, Dinah Sheridan fait de fréquentes apparitions à la télévision pour des émissions de variétés ou des séries. Entre 1983 et 1990, elle accroît considérablement sa notoriété avec un rôle récurant des 39 épisodes de la télésuite comique de la BBC One «Don’t wait up» auprès de Nigel Havers et Tony Britton. Elle part ensuite s’installer en Californie avec son dernier mari En 2007, après la mort de celui-ci, elle revient en Angleterre et fait une dernière prestation dans la sitcom «Comedy Connections» avant de faire ses adieux au monde du spectacle. Dinah Sheridan meurt paisiblement entourée par ses proches le 25 novembre 2012, à son domicile londonien de Northwood.
© Pascal DONALD
1936 | Landslide – de Donovan Pedelty avec Jimmy Hanley |
1937 | Derrière ton dos ( behind your back ) de Donovan Pedelty
avec Jack Livesey
Father steps out – de Maclean Rogers avec George Carney |
1938 | Merely Mr. Hawkins – de Donovan Pedelty
avec George Pembroke
Irlandais et fier de l’être ( Irish and proud of it ) de Donovan Pedelty avec Richard Hayward |
1939 | Full speed ahead – de John Hunt avec Michael Osler |
1942 | Salute John Citizen – de Maurice Elvey avec Edward Rigby |
1943 | Get cracking – de Marcel Varnel avec George Formby |
1944 | 29 Acacia Avenue / The facts of love – de Henry Cass avec Gordon Harker |
1945 | For you alone – de Geoffrey Faithfull
avec Robert Griffiths
Meurtre à crédit ( murder in reverse / Query ) de Montgomery Tully avec William Hartnell |
1947 | The hills of Donegal – de John Argyle avec Brendan Clegg |
1948 | Son dernier crime ( calling Paul Temple / Paul Temple and the Canterbury Case ) de Maclean Rogers avec John Bentley |
1949 | The Huggetts abroad – de Ken Annakin
avec Jack Warner
Dark secret – de Maclean Rogers avec Percy Marmont The story of Shirley Yorke – de Maclean Rogers avec Derek Farr |
1950 | Paul Temple’s triumph – de Maclean Rogers
avec Hugh Dempster
No trace – de John Gilling avec Hugh Sinclair Backout – de Robert S. Baker avec Maxwell Reed |
1951 | Quand les vautours ne volent plus ( where no vultures fly / ivory hunter ) de Harry Watt avec Anthony Steel |
1952 | Le mur du son ( the sound barrier / breaking through the sound barrier / breaking the sound
barrier ) de David Lean
avec John Justin
Gilbert et Sullivan ( the story of Gilbert and Sullivan / the great Gilbert and Sullivan / Gilbert and Sullivan ) de Sidney Gilliat avec Robert Morley Sa dernière mission ( appointment in London / raiders in the sky ) de Philip Leacock avec Ian Hunter Geneviève ( Genevieve ) de Henry Cornelius avec Kenneth More |
1970 | Les enfants du chemin de fer / Les enfants du rail ( the railway children ) de Lionel Jeffries avec Bernard Cribbins |
1980 | Le miroir se brisa ( the mirror crack’d ) de Guy Hamilton avec Rock Hudson |