1963 Pour un whisky de plus (cavalca e uccidi) de Mario Caiano & José Luis Borau avec Alex Nicol & Maite Blasco | 1965 Ramon le Mexicain (Ramon il Messicano) de Maurizio Pradeaux avec Vilma Lindamar & José Torres | 1967 Son nom crie vengeance (il suo nome gridava vendetta) de Mario Caiano avec Anthony Steffen & Evelyn Stewart | 1977 Adios California (California) de Michele Lupo avec Giuliano Gemma, Miguel Bosé & William Berger | ||
Claudio Undari nait le 12 janvier 1935, à Castelvetrano, une ville italienne de la province de Trapani, en Sicile. Il commence sa carrière cinématographique à l’âge de vingt-et-un ans en interprétant un tout petit rôle dans le film de Pietro Francisci «Roland, Prince Vaillant» (1956) avec Rick Battaglia et Rosanna Schiaffino. C’est notamment sur ce film qu’un autre jeune homme débute, Mario Bava, en qualité d’assistant-réalisateur.
Trois ans après, il fait partie de la distribution de «La vengeance d’Hercule» de Vittorio Cottafavi, avec Mark Forest dans le rôle-titre. C’est une époque bénie pour le cinéma italien. En effet, les péplums sont légions et les aventures d’Hercule sont déclinées sous plusieurs formes, parfois les plus extrêmes et souvent les plus ridicules. La même année, il travaille sous la direction de Mario Camerini (qui avait réalisé quelques années plus tôt «Ulysse» (1954) avec Kirk Douglas et Anthony Quinn), «Via Margutta». Une comédie sortie en France sous le titre «La rue des amours faciles», avec Antonella Lualdi et Gérard Blain. En 1960, il tourne dans «Quelle joie de vivre!», une comédie dramatique située sous le régime fasciste, à l’époque des «chemises noires» avec le tout jeune Alain Delon, mais aussi Gino Cervi, auréolé du succès du quatrième volet de la série des «Don Camillo», Paolo Stoppa et Ugo Tognazzi.
En 1961, Claudio Undari donne la réplique à Rory Calhoun, pour une des nombreuses adaptations cinématographiques de «Marco Polo», réalisée par Hugo Fregonese et Piero Pierotti. C’est à cette époque, qu’il prend le pseudonyme de Robert Hundar (parfois décliné en Robert Hunder ou Robert Hundor). Il apparaît sous ce nom au générique du «Chevalier masqué», petit film d’aventure réalisé par Roberto Mauri avec Graziella Granata. En 1962, il tourne une adaptation des aventures de Zorro, «L’ombre de Zorro» de Joaquin Luis Romero Marchent avec Franck Latimore dans le rôle-titre, puis le cinéaste lui offre un des rôles principaux de sa prochaine production «Trois cavaliers noirs». La collaboration entre Claudio Undari et Joaquin Lui Romero Marchent durera pendant pas moins de six films. Claudio apparaît au générique de trois autres films d’aventure, dont «Maciste, gladiateur de Sparte» (1963) de Mario Caiano, avant de trouver le genre de production ou il va exceller durant des années et qui fera partie intégrante de l’âge d’or du cinéma transalpin: le western spaghetti. Il retrouve Alex Nicol, qui faisait partie de la distribution de «La rue des amours faciles» (1959), dans «Pour un whisky de plus» (1963) dirigé par Mario Caiano et José Luis Borau.
S’en suit une quantité de productions plus ou moins honorables ou Claudio Undari croise entre autre la route de Adam West dans «Quatre hommes à abattre» (1964), futur «Batman» pour la télévision américaine, Michèle Mercier pour «Lady Hamilton» (1968) sous la direction de Christian-Jaque, mais aussi Lee van Cleef, Jack Palance, Klaus Kinski, etc. Dès 1990, l’acteur change de registre et apparaît dans des drames sociaux, notamment dans «Honorables prisonniers» (1997) avec Saïd Taghmaoui, un drame carcéral; «Libero Burro» (1998) avec Chiara Mastroianni et Michel Piccoli; «Ponte Milvio» (1999) avec Noemi Parroni. Ce sera sa dernière prestation à l’écran. Marié et père de quatre enfants, Claudio Undari décède à Rome, le 12 mai 2008. Il avait soixante-treize ans.
© Christophe LAWNICZAK
1956 | Roland, prince vaillant ( Orlando e i paladini di Francia ) de Pietro Francisci avec Rick Battaglia |
1959 | La vengeance de Hercule ( la vendetta di Ercole / Goliath and the dragon ) de Vittorio
Cottafavi avec Mark Forest
La rue des amours faciles ( via Margutta ) de Mario Camerini avec Antonella Lualdi |
1960 | Quelle joie de vivre ! ( che gioia vivere ) de René Clément avec Gino Cervi |
1961 | Marco Polo ( l’avventura di un italiano in Cina ) de Hugo Fregonese & Piero Pierotti
avec Rory Calhoun
Le chevalier masqué ( il segno del vendicatore ) de Roberto Mauri avec Graziella Granata |
1962 | L’ombre de Zorro ( l’ombra di Zorro / the shadow of Zorro / la sombre del Zorro / shades of
Zorro / cabalgando hacia la muerte (El Zorro) ) de Joaquín Luis Romero Marchent
avec Frank Latimore
Trois cavaliers noirs ( tres hombres buenos ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec Geoffrey Horne Les trois implacables ( el sabor de la venganza ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec Aldo Sambrell L’épervier des Caraïbes ( lo sparviero dei Caraibi ) de Piero Regnoli avec Nerio Bernardi |
1963 | Le sabre de la vengeance ( el sabor de la vengeance / gunfight at high noon / sons of
vengeance ) de Joaquín Luis Romero Marchent
avec Richard Harrison
Maciste, gladiateur de Sparte / Maciste et les cent gladiateurs ( Maciste, gladiatore di Sparta ) de Mario Caiano avec Marilù Tolo Pour un whisky de plus / Brandy ( cavalca e uccidi / Brandy, el sheriff de Lasatumba ) de Mario Caiano & José Luis Borau avec Alex Nicol |
1964 | Sept du Texas ( antes llega la muerte / hora de morir/ hour of death / i sette del Texas seven from Texas ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec Paul Piaget |
1965 | Quatre hommes à abattre ( i quattro inesorabili / los cuatro implacables ) de Primo Zeglio
avec Adam West
Le fils de Jesse James / Seul contre tous ( el hijo de Jesse James / Jesse James’ Kid / one against all / solo contro tutti / son of Jesse James ) de Antonio del Amo avec Mercedes Alonso Ramon le Mexicain ( Ramon il Messicano / Ramon the Mexican ) de Maurizio Pradeaux avec Vilma Lindamar Cent mille dollars pour Lassiter ( 100.000 dollari per Lassiter / centomila dollari per Lassiter / la muerte cumple condena / dollars for a fast gun / one hundred thousand dollars for Lassiter ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec Pamela Tudor |
1966 | Un homme, un colt ( un hombre y un colt / Dakota Joe / un uomo e una colta / man an a colt )
de Tulio Demicheli avec Fernando Sancho
Con lui cavalca la morte / Death rides along – de Giuseppe Vari avec Hélène Chanel |
1967 | Son nom crie vengeance ( il suo nome gridava vendetta / a name that cried revenge / man who
cried for revenge ) de Mario Caiano
avec Anthony Steffen
Quand je tire, c’est pour tuer ( un buco in fronte / hole in the forehead ) de Giuseppe Vari avec Dragomir Bojanic |
1968 | Lady Hamilton / Les amours de Lady Hamilton ( Lady Hamilton – Zwischen schmach und
liebe ) de Christian-Jaque
avec Michèle Mercier
Le week-end des assassins / Concerto pour un tueur ( concerto per pistola solista ) de Michele Lupo avec Ida Galli Persecución hasta Valencia / The narco men / Il sapore della vendetta – de Julio Coll avec Tom Tryon |
1969 | Sabata ( ehi amico... c’è Sabata, hai chiuso ! ) de Gianfranco Parolini
avec Lee Van Cleef
La légion des damnés ( la legione di dannati / battle of the commandos / la brigada de los condenados / die zum teufel gehen / legion of the damned ) de Umberto Lenzi avec Jack Palance |
1971 | La revanche de Bronson ( condenados a vivir / Bronson’s revenge / cut-throats nine ) de Joaquín Luis Romero Marchent avec Emma Cohen |
1972 | Shanghai Joe ( il mio nome è Shanghai Joe / mezzogiorno di fuoco per Han-Hao / the fighting fists of Shanghai Joe / to kill or to die / my name in Shanghai Joe ) de Mario Caiano avec Klaus Kinski |
1973 | Lady Dynamite ( la pradina ) de Giuseppe Vari
avec Venantino Venantini
L’homme aux nerfs d’acier ( il suo nome faceva tremare / Interpol in allarme / dio, sei proprio un padreterno ! ) de Michele Lupo avec Jean Rochefort Croc Blanc et les chercheurs d’or ( la spacconata / White Fang and the gold diggers ) de Alfonso Brescia avec Robert Woods |
1974 | Bill Cormack, le fédéré ( giubbe rosse ) de Joe D’Amato
avec Fabio Testi
Croc Blanc et le chasseur solitaire ( Zanna Bianca e il cacciatore solitario / White Fang and the hunter ) de Alfonso Brescia avec Robert Woods |
1975 | Dallas ( il mio nome è Scopone e faccio sempre cappotto / ten killers came from Afar ) de
Julio Bosch avec Anthony Steffen
Le clan des calabrais / La mort en sursis / Le clan des pourris / Le truand sort de sa planque ( il trucido e lo sbirro / tough cop / free hand for a tough cop ) de Umberto Lenzi avec Tomas Milian |
1976 | Il cinico , l’infame , il violento / The cynic, the rat & the fist – de Umberto Lenzi
avec John Saxon
La bella e la bestia – de Luigi Russo avec Philippe Hersent |
1977 | Adios California ( California / California addio / lo chiamavano California ) de Michele Lupo avec Giuliano Gemma |
1978 | Metallica ( sette uomini d’oro nello spazio / captive planet / space odyssey / star odyssey ) de Alfonso Brescia avec Nino Castelnuovo |
1979 | La bestia nello spacio / Beast in space – de Alfonso Brescia avec Sirpa Lane |
1980 | Faut pas pousser ! ( chissà perché... capitano tutte a me ) de Michele Lupo avec Bud Spencer |
1997 | Honorables prisonniers ( onorevoli detenuti ) de Giancarlo Planta avec Saïd Taghmaoui |
1998 | Libero burro – de Sergio Castellitto avec Chiara Mastroianni |
1999 | Ponte Milvio – de Roberto Meddi avec Noemi Parroni |