![]() 1937 Les horizons perdus (lost horizon) de Frank Capra avec Ronald Colman, John Howard & Thomas Mitchell | ![]() 1944 Rien qu’un cœur solitaire (none but the lonely heart) de Clifford Odets avec Cary Grant & Ethel Barrymore | ![]() 1946 Boomerang! – de Elia Kazan avec Dana Andrews, Lee J. Cobb, Arthur Kennedy, Royal Beal & Ed Begley | ![]() 1949 Horizons en flammes (task force) de Delmer Daves avec Gary Cooper, Richard Rober, Walter Brennan & Jack Holt | ||
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Jane Wyatt voit le jour le 12 août 1910 à Campgaw dans le New Jersey, état limitrophe par le sud de celui de New-York. Elle appartient à une famille particulièrement aisée. Son père est banquier à Wall Street. Sa mère, critique de théâtre, est une Van Rensselaer du côté maternelle et descend comme son nom l’indique d’une des premières familles hollandaises principalement originaires des Pays-Bas espagnols qui s’installèrent dans l’île de Manhattan, au début du dix-septième siècle. Jane fait ses études secondaires dans un collège privé huppé avant d’intégrer l’université. Mais elle préfère se tourner vers le théâtre et suit une formation en art dramatique.
À peine un an plus tard, Jane Wyatt fait ses premiers pas sur les planches à Broadway (1930). Elle débute au cinéma en 1934 en signant un contrat avec la société Universal et tourne sous la direction de James Whale «One more river», adapté de l’œuvre du Britannique John Galsworthy. Elle épouse un an plus tard Edgar Bethune Ward, un courtier en bourse. En 1936, elle est «prêtée» à la Columbia. Dirigée par Franck Capra dans «Les horizons perdus», elle donne la réplique à Ronald Colman qui joue un diplomate britannique perdu avec ses compagnons de voyage dans une vallée isolée de l’Himalaya à la suite d’un accident d’avion. Jane Wyatt, petite jeune femme dynamique à la diction parfaite gagne alors les faveurs du public. Elle retrouve de nouveau les studios dans les années quarante où elle apparaît dans des films aux thèmes variés: une comédie comme «Kisses for Breakfast» (1941) déjà réalisé au cinéma par Yves Mirande; un western «Hurricane Smith» (1941) avec Ray Middleton dans le rôle titre; et un film de guerre qui rappelle que les Etats-Unis viennent de rentrer en guerre: «La marine triomphe» (1942) de A. Edward Sutherland, avec Pat O’Brien et George Murphy. En 1944, Miss Wyatt a pour partenaire Cary Grant dans une adaptation d’un roman à succès de Richard Llewellyn qui a pour cadre un quartier populaire londonien «Rien qu’un cœur solitaire» de Clifford Odets. Trois ans plus tard, elle joue avec Gregory Peck dans «Le mur invisible» (1947), sous la direction de Elia Kazan.
À partir des années cinquante, Jane Wyatt qui aurait, semble-t’il, désapprouvé la politique du sénateur McCarthy, qui voit des «communistes» partout dans le monde du cinéma, doit s’éloigner des studios cinématographiques. Elle revient à ses premières amours et retrouve une carrière théâtrale à Broadway. Elle s’oriente aussi vers la télévision. De 1954 à 1960, elle est notamment Madame Anderson épouse de Robert Young dans le très populaire feuilleton «Father knows best». Elle tourne également dans «Star trek» (1967) où elle est la mère de Monsieur Spock; dans deux épisodes du «Virginien» et deux autres de «La croisière s’amuse». En 1992, elle joue une vieille dame anglaise dans un épisode des aventures du jeune Indiana Jones. Elle fait une dernière prestation devant les caméras, en 1996, dans «Simiola», un téléfilm fantastique de Jim Goddard.
En 2000, la comédienne perd son époux à quelques jours de fêter ses soixante-cinq ans de mariage. Jane Wyatt décède le 20 octobre 2006, à l’âge de quatre vingt seize ans à son domicile de Bel Air, en Californie. Elle laisse derrière elle ses deux fils, Christopher et Michael, ses trois petits-enfants et ses cinq arrière-petits-enfants.
© Caroline HANOTTE

1934 | Sur l’autre rive ( one more river / over the river ) de James Whale
avec Colin Clive
Les grandes espérances ( great expectations ) de Stuart Walker avec Phillips Holmes |
1935 | Sa première angoisse / Ce n’était qu’un homme ( we’re only human ) de James Flood avec Mischa Auer |
1935 | À New-York tous les deux / La fille la plus heureuse du monde ( the luckiest girl in the
world ) de Edward Buzzell
avec Louis Hayward
Les horizons perdus ( lost horizon ) de Frank Capra avec Ronald Colman CM Screen snapshots series 16, No. 3 – de Ralph Staub avec Fredric March Seulement apparition |
1940 | Girl from God’s County – de Sidney Salkow avec Charles Bickford |
1941 | Kisses for breakfast – de Lewis Seiler
avec Dennis Morgan
Bill l’Ouragan ( Hurricane Smith / double identity ) de Bernard Vorhaus avec Ray Middleton Weekend for three – de Irving Reis avec Dennis O’Keefe |
1942 | Army surgeon – de A. Edward Sutherland
avec Kent Taylor
La marine triomphe ( the navy comes through ) de A. Edward Sutherland avec Jackie Cooper |
1943 | La vallée infernale ( buckskin frontier / the iron road ) de Lesley Selander
avec Lee J. Cobb
Le cavalier du Kansas ( the Kansan / wagon wheels ) de George Archainbaud avec Richard Dix |
1944 | Rien qu’un cœur solitaire ( none but the lonely heart ) de Clifford Odets avec Cary Grant |
1946 | Strange conquest – de John Rawlins
avec Lowell Gilmore
Quatre filles cherchent un mari ( the bachelor’s daughters / bachelor girls ) de Andrew L. Stone avec Adolphe Menjou Boomerang ! – de Elia Kazan avec Dana Andrews |
1947 | Le mur invisible ( gentleman’s agreement ) de Elia Kazan avec Gregory Peck |
1948 | Sanglante aventure / Le piège ( pitfall ) de André De Toth
avec Dick Powell
La vérité nue ( no minor vices ) de Lewis Milestone avec Louis Jourdan Garçons en cage ( bad boy / the story of Danny Lester ) de Kurt Neumann avec Audie Murphy |
1949 | Canadian Pacific – de Edwin L. Marin
avec Randolph Scott
Horizons en flammes ( task force ) de Delmer Daves avec Gary Cooper |
1950 | Au fil de l’eau ( house by the river ) de Fritz Lang
avec Louis Hayward
Celle de nulle part / Tu nous appartiens ( our very own ) de David Miller avec Farley Granger Trois gosses sur les bras ( my blue heaven ) de Henry Koster avec Dan Dailey The man who cheated himself – de Felix E. Feist avec Lee J. Cobb |
1951 | J’accuse cet homme ( criminal lawyer ) de Seymour Friedman avec Pat O’Brien |
1957 | Les amants de Salzburg ( interlude ) de Douglas Sirk avec Rossano Brazzi |
1961 | The two little bears – de Randall Hood avec Eddie Albert |
1965 | Jamais trop tard ( never too late ) de Bud Yorkin avec Jim Hutton |
1976 | Le trésor de Matecumbe ( treasure of Matecumbe ) de Vincent McEveety avec Peter Ustinov |
1986 | Star trek IV : Retour sur terre ( Star Trek IV: The voyage home ) de Leonard Nimoy avec William Shatner |
1993 | DO The silent feminists: America’s first women directors – de Jeffrey Goodman & Anthony
Slide avec Henry Hathaway
Seulement voix |