1966 Un homme pour l’éternité (a man for all seasons) de Fred Zinnemann avec Paul Scofield & Nigel Davenport | 1967 Custer, l’homme de l’Ouest (Custer of the West) de Robert Siodmak avec Jeffrey Hunter & Mary Ure | 1973 Les dents de la mer (jaws) de Steven Spielberg avec Roy Scheider, Richard Dreyfuss, Jay Mello & Lorraine Gary | 1974 Un coup de deux milliards de dollars (diamonds) de Menahem Golan avec Richard Roundtree & Shelley Winters | ||
Fils d’un médecin et d’une infirmière, Robert Shaw est né le 9 août 1927, à Westhoughton, dans le comté du Lancashire. Il a trois sœurs et un frère. Il a douze ans quand son père, alcoolique et dépressif se suicide. Adolescent, il poursuit ses études en Cornouilles. Pendant une brève période, il est instituteur dans une école de Saltburn-by-the-Sea, mais passionné de théâtre, il abandonne tout pour se consacrer à la scène. Avec mille livres héritées de sa grand-mère, il s’inscrit à la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres. En 1948, après deux ans de formation, il suit John Gielgud à Stratford-on-Avon puis débute en professionnel l’année suivante à l’Old Vic.
Robert Shaw a 24 ans, quand il fait ses premiers pas au cinéma, dans le rôle d’un policier, dans «De l’or en barre» (1951) de Charles Crichton. Très accaparé par le théâtre, il tourne peu, on le voit dans une galerie de personnages souvent antipathique, agressif voire brutal, des rôles inoubliables dans des films prestigieux. Il campe un tireur d’élite dans «Commando en Corée » (1956) de Julian Amyes. Dans «Tomorrow at ten» (1962) de Lance Comfort, il est un kidnappeur d’enfant, un sale type, un sociopathe froid et inhumain, qui perdra la vie. Dans le James Bond «Bons baisers de Russie» (1963), Terence Young en fait en tueur à gage au visage glacé. C’est dans un rôle d’officier Allemand que Ken Annakin l’emploie pour le rôle du fanatique colonel nazi Hessler dans «La bataille des Ardennes» (1966).
En 1966 dans «Un homme pour l’éternité» de Fred Zinnemann, Robert Shaw est impressionnant dans le rôle du roi Henri VIII, pour sa prestation il reçoit plusieurs prix et une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle. Dans «Custer, l’homme de l’Ouest » (1967) de Robert Siodmak, il revêt l’uniforme du général George Custer qui durant l’effroyable bataille de Little Big Horn, est avec son régiment, exterminés par les tributs indiennes coalisées. Dans «La chasse royale du soleil» (1968) de Irving Lerner, il devient le conquérant espagnol Francisco Pizarro qui mène une expédition au Pérou pour mettre la main sur le mythique trésor des Incas. En 1972, dans «Les griffes du lion» Richard Attenborough le sollicite pour incarner le père du futur premier ministre Winston Churchill. Pour George Roy Hill, il incarne un gangster impitoyable de la pègre new-yorkaise dans «L’arnaque» (1973). Il est Quint, un loup de mer, dans le film d’horreur de Steven Spielberg «Les dents de la mer» (1973), où il est prodigieux de puissance. Il enchaîne avec «Les pirates du métro» (1974) de Joseph Sargent, où il est le cruel leader d’un gang armé qui prend en otage une voiture de métro contre une rançon. Il est chasseur de trésor dans «Les grands fonds» (1976) de Peter Yates et dans «Un dimanche terrifiant» (1974) de John Frankenheimer, il dirige un commando israélien qui s’attaque à une organisation terroriste appelé Septembre Noir. Il joue encore un officier dur à cuire dans «L’ouragan vient de Navarone» (1977) et pour son dernier film, il est le général russe Marenkov qui décide de passer à l’ouest dans «Avalanche express» (1978) de Mark Robson.
Alors que Robert Shaw roule en voiture vers son domicile, il est soudain pris d’un malaise, il arrête la voiture puis s’effondre sur le bord de la route. L’acteur meurt à son arrivée à l’hôpital de Castlebar Mayo, en Irlande, le 26 août 1978. Robert Shaw s’est mariée trois fois et a eu 10 enfants, dont deux ont été adoptés. Il était aussi un écrivain accompli de romans, de pièces de théâtre et de scénarios.
© Gary RICHARDSON
1951 | De l’or en barre ( the lavender hill mob ) de Charles Crichton avec Alec Guinness |
1954 | Les briseurs de barrage ( the dam busters ) de Michael Anderson avec Richard Todd |
1955 | Double cross – de Anthony Squire
avec Fay Compton
DO Yorkshire sands – de Tony Thompson Seulement voix & narration |
1956 | Commando en Corée / Les échappés de l’enfer ( a hill in Korea / hell in Korea ) de Julian Amyes avec George Baker |
1957 | DO Holiday – de John Taylor
Seulement voix & narration |
1958 | Requins de haute mer ( sea fury ) de Cy Enfield avec Victor McLaglen |
1959 | La nuit est mon ennemie ( libel ) de Anthony Asquith avec Olivia de Havilland |
1961 | Alerte sur le Valiant ( the Valiant ) de Roy Ward Baker avec John Mills |
1962 | The cracksman – de Peter Graham Scott
avec Dennis Price
Tomorrow at ten / The man who couldn’t walk – de Lance Comfort avec John Gregson Le concierge ( the caretaker / the guest ) de Clive Donner avec Alan Bates |
1963 | Bons baisers de Russie ( from Russia with love / Ian Fleming’s from Russia with love ) de Terence Young avec Sean Connery |
1964 | The luck of Ginger Coffey – de Irvin Kershner
avec Mary Ure
Situation désespérée… mais pas sérieuse ( situation hopeless… but not serious ) de Gottfried Reinhardt avec Robert Redford Seulement nouvelle |
1965 | La bataille des Ardennes ( battle of the Bulge ) de Ken Annakin avec Henry Fonda |
1966 | Un homme pour l’éternité ( a man for all seasons ) de Fred Zinnemann
avec Paul Scofield
Prix NBR du meilleur second rôle masculin par la National Board of Review, USA Prix KCFCC du meilleur second rôle masculin par le cercle des critiques de cinéma de Kansas City, USA |
1967 | Custer, l’homme de l’Ouest / Général Custer de l’Ouest ( Custer of the West / a good day
for fighting ) de Robert Siodmak
avec Jeffrey Hunter
+ chansons |
1968 | The birthday party – de William Friedkin
avec Helen Fraser
La chasse royale du soleil ( the royal hunt of the sun ) de Irving Lerner avec Christopher Plummer |
1969 | La bataille d’Angleterre ( battle of Britain ) de Guy Hamilton avec Laurence Olivier |
1970 | Deux hommes en fuite ( figures in a landscape ) de Joseph Losey
avec Malcolm McDowell
+ scénario Les brutes dans la ville ( a town called Bastard / a town called Hell ) de Robert Parrish avec Stella Stevens |
1972 | Les griffes du lion ( young Winston ) de Richard Attenborough
avec Simon Ward
Le souffle de la peur ( a reflexion of fear / autumn child / labyrinth ) de William A. Fraker avec Sally Kellerman La méprise ( the hireling ) de Alan Bridges avec Sarah Miles |
1973 | Le voyage fantastique de Sinbad ( the golden voyage of Sinbad ) de Gordon Hessler
avec Caroline Munroe
Seulement apparition L’arnaque ( the sting ) de George Roy Hill avec Paul Newman Les dents de la mer ( jaws ) de Steven Spielberg avec Roy Scheider + chansons & scénario – Non crédité |
1974 | Les pirates du métro ( Pelham 1-2-3 / the taking of Pelham 1.2.3. ) de Joseph Sargent
avec Walter Matthau
The man in the glass booth – de Arthur Hiller avec Lois Nettleton Seulement pièce Un coup de deux milliards de dollars ( diamonds / diamond shaft / yahlumin ) de Menahem Golan avec Shelley Winters |
1975 | Double jeu ( end of the game / der richter und sein henker / getting away with murder ) de
Maximilian Schell avec Jon Voight
La rose et la flèche ( Robin and Marian ) de Richard Lester avec Audrey Hepburn Le pirate des Caraïbes / Le corsaire ( swashbuckler / scarlet buccaneer ) de James Goldstone avec Geneviève Bujold DO A pirate ship sails again! The making of swashbuckler – de Robert Faber avec James Goldstone Seulement apparition |
1976 | Un dimanche terrifiant / Dimanche noir ( black Sunday ) de John Frankenheimer
avec Marthe Keller
Les grands fonds ( the deep ) de Peter Yates avec Jacqueline Bisset |
1977 | L’ouragan vient de Navarone ( force ten from Navarone ) de Guy Hamilton avec Harrison Ford |
1978 | Avalanche Express – de Mark Robson & Monte Hellman avec Lee Marvin |