![]() 1938 Retour à l’aube – de Henri Decoin avec Danielle Darrieux, Jacques Dumesnil & Samson Fainsilber | ![]() 1951 Gibier de potence – de Roger Richebé avec Arletty, Georges Marchal, Nicole Courcel & Léonce Corne | ![]() 1959 La verte moisson – de François Villiers avec Dany Saval, Jacques Perrin, Claude Brasseur & Jacques Higelin | ![]() 1975 Section spéciale – de Costa-Gavras avec Louis Seigner, Roland Bertin & Michael Lonsdale | ||
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Fils des comédiens Alexandre Vargas et Emilienne Dux, Pierre Dux est né Pierre Alexandre Martin, le 1er octobre 1908 à Paris. Ses parents n’étant pas mariés, le nouveau-né n’est pas reconnu. Son troisième prénom lui sert de nom de famille jusqu’en janvier 1962 ou il adopte définitivement le nom de Dux. Il passe son baccalauréat avant de s’orienter vers la comédie. Il échoue à l’entrée du Conservatoire mais est accepté en auditeur libre dans la classe de Jules Truffier.
Récompensé d’un Premier Prix de comédie en 1929 pour «Les précieuses ridicules» de Molière, Pierre Dux devient Pensionnaire de la Comédie-Française en 1929 puis Sociétaire en 1935 avant d’en devenir Administrateur provisoire le 31 août 1944, poste dont il démissionne le 31 décembre 1945 et acquiert le statut de Sociétaire Honoraire en 1947. Maison de Molière où il redevient Administrateur Général entre 1970 et 1979 tout en assurant la direction du Théâtre de l’Odéon (1971 à 1977). Entre-temps, il dirige le Théâtre de Paris (1949 à 1952) et devient professeur au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (1953 à 1956). Et il mène une brillante carrière sur les scènes parisiennes dans des pièces qu’il met parfois en scène. Il triomphe dans «Patate» (1957) de Marcel Achard au Théâtre Saint-Georges durant six ans pendant 2255 représentations et joue dans des classiques de Molière comme «Don Juan» (1963) où il compose Sganarelle aux côtes de Georges Marchal. Il est aussi l’interprète de Marguerite Duras dans «L’amante anglaise» (1968) avec Madeleine Renaud, de Sacha Guitry dans «N’écoutez pas mesdames» (1985) avec Micheline Boudet ou de Eugène Ionesco dans «Les chaises» (1988) avec Denise Gence. Cette prestigieuse carrière théâtrale est récompensée du Molière du meilleur comédien pour «Quelque part dans cette vie» (1990) de Israel Horowitz avec Jane Birkin.
Au cinéma, Pierre Dux débute dans «Le mariage de Mademoiselle Beulemans» (1932), adaptation d’une pièce du théâtre belge par Jean Choux avec Lily Bourget. Par la suite, il va se spécialiser dans des rôles de jeunes hommes timides comme dans «L’affaire du collier de la reine» (1945) de Marcel Herbier avec Viviane Romance ou «Les Chouans» (1946) de Henri Calef avec Jean Marais. Mais avec l’âge, ses emplois se limitent à des rôles de notable: chancelier Séguier dans «Monsieur Vincent» (1947) de Maurice Cloche avec Pierre Fresnay, colonel dans «Les grandes manœuvres» (1955) de René Clair avec Michèle Morgan et Gérard Philipe, fonctionnaire de l’ONU dans «Le gorille vous salue bien» (1958) avec Lino Ventura et Charles Vanel, général de gendarmerie dans «Z» (1968) et procureur de la république dans «Section spéciale» (1975) de Costa-Gavras, seigneur du crime dans «Trois hommes à abattre» (1980) de Jacques Deray avec Alain Delon ou magistrat dans «La lectrice» (1988) de Michel Deville avec Miou-Miou. Parallèlement, il apparaît régulièrement à la télévision dans le feuilleton «Le chef de famille» (1981) de Nina Companeez avec Edwige Feuillère, le téléfilm «Monsieur Abel» (1983) de Jacques Doillon avec Zouc ou la série «Coplan » (1988) où il compose «Le vieux» avec Philippe Caroit dans le rôle titre.
Epoux de la comédienne Francine Bessy de 1950 à sa mort, Pierre Dux décède à l’âge de quatre-vingt-deux ans le 1er décembre 1990 à Paris. Inhumé au cimetière des Batignolles, sa dépouille est transférée au cimetière Montmartre.
© Olivier SINQSOUS

1932 | Le mariage de mademoiselle Beulemans – de Jean Choux avec Pierre Alcover |
1934 | Le monde où l’on s’ennuie – de Jean de Marguenat
avec Josseline Gaël
Les précieuses ridicules – de Léonce Perret avec Lise Delamare CM Un soir à la Comédie Française – de Léonce Perret avec Madeleine Renaud CM Piano à vendre – de René Jayet avec Sinoël |
1935 | Marie des angoisses – de Michel Bernheim
avec Mireille Balin
La marmaille – de Bernard-Deschamps avec Florelle |
1938 | Retour à l’aube – de Henri Decoin avec Danielle Darrieux |
1941 | Dernière aventure – de Robert Péguy avec Blanchette Brunoy |
1943 | La Malibran – de Sacha Guitry
avec Suzy Prim
Scènes coupées au montage |
1945 | Patrie – de Louis Daquin
avec Maria Mauban
L’affaire du collier de la reine – de Marcel L’Herbier avec Viviane Romance |
1946 | Les chouans – de Henri Calef avec Madeleine Robinson |
1947 | Monsieur Vincent – de Maurice Cloche
avec Pierre Fresnay
Les dernières vacances – de Roger Leenhardt avec Michel François |
1948 | Docteur Laënnec – de Maurice Cloche
avec Pierre Blanchar
Jean de la lune – de Marcel Achard avec Michel Simon La valse de Paris – de Marcel Achard avec Yvonne Printemps |
1950 | Ombre et lumière – de Henri Calef avec Maria Casarès |
1951 | Gibier de potence – de Roger Richebé avec Arletty |
1952 | Lettre ouverte / Lettre ouverte à un mari / Jaloux comme un tigre – de Alex Joffé avec Geneviève Page |
1954 | Poisson d’avril – de Gilles Grangier avec Bourvil |
1955 | Sophie et le crime – de Pierre Gaspard-Huit
avec Marina Vlady
Les grandes manœuvres – de René Clair avec Brigitte Bardot |
1956 | Rencontre à Paris – de Georges Lampin avec Betsy Blair |
1957 | CM Le chant du Styrène – de Alain Resnais
avec Sacha Vierny
Seulement narration |
1958 | Les vignes du seigneur – de Jean Boyer
avec Fernandel
Le gorille vous salue bien – de Bernard Borderie avec Charles Vanel |
1959 | La verte moisson – de François Villiers avec Dany Saval |
1960 | Aimez-vous Brahms ? ( goodbye again ) de Anatole Litvak avec Ingrid Bergman |
1961 | Les croulants se portent bien – de Jean Boyer
avec Claudine Koster
Les amours célèbres – de Michel Boisrond avec Edwige Feuillère Segment « Les comédiennes » |
1962 | Le jour et l’heure ( the day and the hour / today we live ) de René Clément avec Simone Signoret |
1964 | Patate – de Robert Thomas avec Jean Marais |
1965 | Paris brûle-t-il ? – de René Clément avec Leslie Caron |
1968 | Z – de Costa-Gavras avec Yves Montand |
1969 | La main – de Henri Glaeser
avec Roger Hanin
La horse – de Pierre Granier-Deferre avec Jean Gabin |
1971 | Le misanthrope – de Pierre Dux
avec Jean Rochefort
Seulement réalisation |
1972 | Electre – de Pierre Dux
avec Geneviève Casile
Seulement réalisation |
1974 | Section spéciale – de Costa-Gavras avec Louis Seigner |
1980 | Plein sud – de Luc Béraud
avec Patrick Dewaere
Trois hommes à abattre – de Jacques Deray avec Alain Delon |
1981 | La vie continue – de Moshe Mizrahi avec Annie Girardot |
1988 | La lectrice – de Michel Deville avec Miou-Miou |
1990 | Plaisir d’amour – de Nelly Kaplan avec Françoise Fabian |