1954 Le trésor des collines rouges (treasure of Ruby Hibbs) de Frank McDonald avec Zachary Scott & Dick Foran | 1957 Le repaire de l’aigle noir (Oregon Passage) de Paul Landres avec John Ericson, Toni Gerry & Edward Platt | 1965 Lord love a duck – de George Axelrod avec Roddy McDowall, Tuesday Weld, Martin West & Ruth Gordon | 1968 Les années fantastiques (the impossible years) de Michael Gordon avec David Niven & Chad Everett | ||
La future actrice et chanteuse Lola Albright est née le 20 juillet 1924, à Akron dans L’Ohio. Ses parents John Paul Albright et Marion Harvey, sont des chanteurs de gospel. Après sa scolarité, elle exerce le métier de sténographe avant d’amorcer une carrière de mannequin à Chicago. À 23 ans, repérée par un dénicheur de talent, elle part pour Hollywood. Henry Koster profite de sa voix légèrement enfumée pour lui donner un petit rôle de chanteuse dans la comédie musicale «La danse inachevée» 1947.
Blonde aux yeux bleus, belle et sensuelle, Lola Albright enchaîne avec deux films musicaux en tant que showgirl aux côtés de Gene Kelly et Fred Astaire. Elle côtoie Kirk Douglas, un boxeur manipulateur et amant sans scrupule qui l’à laisse le cœur brisé, dans «Le champion» (1948) de Mark Robson. Dans la comédie policière «Le marchand de bonne humeur» (1949) de Lloyd Bacon, Biff un vendeur de glaces, Jack Carson son futur conjoint, tombe amoureux de Margie, Lola Albright, mais il est accusé du braquage lorsque des gangsters se servent de son camion frigorifique. Earl McEvoy réalise «La cité de l’épouvante» (1950), un thriller semi-documentaire (tiré d’un fait réel) une épidémie de variole transmise par Sheila, Evelyn Keyes, une trafiquante de diamants, menace la ville; à cette intrigue médicale et policière, le réalisateur ajoute une scène sensuelle où le mari de Sheila, Charles Korvin, séduit sa jeune sœur, Lola Albright, la confrontation de Sheila avec sa sœur amène celle-ci au suicide. Elle n’échappe pas à la vague des westerns comme «Le fouet d’argent» (1952) de Harmon Jones, elle est Waco victime d’une attaque de diligence par un gang de hors-la-loi dirigé par un certain Slater, John Kellogg, la course est lancé par le Shérif Davisson, Rory Calhoun, pour venger Waco. Dans «L’indien blanc» (1957) de George Waggner, Pale, George Montgomery, un blanc adopté lorsqu’il était enfant par les indiens Pawnee, vient au secours d’une jeune fille blanche, Lola Albright, en tombe amoureux et décide de quitter les siens pour regagner les blancs. Alexander Singer en fait une femme perverse et sexy dans «Un vent froid en été» (1960), elle campe une femme âgée qui séduit un adolescent, Scott Marlowe, qui tombe amoureux d’elle, mais tout s’effondre autour de lui lorsqu’il découvre que celle qui a volé sa vertu et son cœur est une reine du strip-tease. René Clément l’engage pour «Les félins » (1963) où elle forme un duo de mantes religieuses avec Jane Fonda, face à Alain Delon qui, poursuivi par des tueurs pour avoir séduit la femme d’un gangster, se réfugie chez deux riches américaines qui l’engagent comme chauffeur, il va vite découvrir qu’il est tombé dans un piège et se trouve plongé cœur d’une sombre machination.
En 1966, Lola Albright remporte l’Ours d’argent de la meilleure actrice au 16ème Festival international du film de Berlin pour son rôle de Marie la mère suicidaire de Barbara, Tuesday Weld, dans «Lord love a duck» de George Axelrod. On la voit en fin de carrière dans la comédie «Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes?» (1967), où Hy Averback lui confie le rôle d’une attrayante journaliste qui interview l’architecte, Patrick O’Neal, le mari de Doris Dray qui voit cet entretient d’un mauvais œil. Très active aussi à la télévision, notamment dans la série «Peter Gunn», de 1958 à 1961, dans laquelle elle interprète une chanteuse de boîtes de nuit aux côtés de son petit ami, Craig Stevens, dans le rôle de Peter Gunn un enquêteur privé. Pour sa prestation, elle reçoit une nomination aux Emmy Awards en 1959. Après sa retraite en 1977, elle s’installe à Los Angeles. Elle décède le 23 mars 2017.
© Gary RICHARDSON
1947 | La danse inachevée ( the unfinished dance ) de Henry Koster
avec Margaret O’Brien
Le pirate ( the pirate ) de Vincente Minnelli avec Gene Kelly Parade de printemps ( easter parade / Irving Berlin’s easter parade ) de Charles Walters avec Fred Astaire |
1948 | La belle imprudente ( Julia Misbehaves ) de Jack Conway
avec Walter Pidgeon
Le champion ( champion ) de Mark Robson avec Kirk Douglas Vénus devant ses juges ( the girl from Jones Beach ) de Peter Godfrey avec Ronald Reagan |
1949 | Tulsa – de Stuart Heisler
avec Susan Hayward
Bodyhold – de Seymour Friedman avec Willard Parker Le marchand de bonne humeur ( the good humor man ) de Lloyd Bacon avec Jack Carson Beauty on parade – de Lew Landers avec Robert Hutton |
1950 | When you’re smiling – de Joseph Santley
avec Jerome Courtland
Le grand Freddy ( he’s a cockeyed wonder ) de Peter Godfrey avec Mickey Rooney La cité de l’épouvante ( the killer that stalked New York / frightened city ) de Earl McEvoy avec Whit Bissell Traqué dans la Sierra / Mains sanglantes ( Sierra Passage ) de Frank McDonald avec Wayne Morris |
1952 | Espion sans passeport ( Arctic flight ) de Lew Landers
avec Alan Hales Jr.
Le fouet d’argent ( the silver whip ) de Harmon Jones avec Rory Calhoun |
1954 | Le trésor des collines rouges ( treasure of Ruby Hibbs ) de Frank McDonald
avec Zachary Scott
CM Screen snapshots : Hollywood cowboys stars – de Ralph Staub avec Jack Carson Seulement apparition |
1955 | Le brave et la belle ( the magnificent matador / the brave and the beautiful ) de Budd
Boetticher avec Anthony Quinn
Le tendre piège ( the tender trap ) de Charles Walters avec Frank Sinatra |
1957 | L’indien blanc ( Pawnee / pal arrow ) de George Waggner
avec George Montgomery
La cité pétrifiée ( the monolith monsters ) de John Sherwood avec Grant Williams Le repaire de l’aigle noir / Le colt de l’Oregon ( Oregon Passage ) de Paul Landres avec John Ericson Seven guns to Mesa – de Edward Dein avec Charles Quinlivan |
1960 | Un vent froid en été ( a cold wind in august ) de Alexander Singer avec Scott Marlowe |
1962 | Un direct au cœur ( Kid Galahad ) de Phil Karlson avec Elvis Presley |
1963 | Les félins ( joyhouse / the love cage ) de René Clément
avec Alain Delon
CM Filmmaking on the Riviera – de ? avec René Clément Seulement apparition |
1965 | Lord love a duck – de George Axelrod
avec Roddy McDowall
Ours d’Argent de la meilleure actrice au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne |
1966 | La route de l’Ouest ( the way west ) de Andrew V. McLaglen avec Robert Mitchum |
1967 | The money jungle – de Francis L. Lyon
avec Charles Drake
Que faisiez-vous quand les lumières se sont éteintes? ( where were you when the lights went out ? ) de Hy Averback avec Doris Day Espions en hélicoptère ( the helicopter spies ) de Boris Sagal avec Robert Vaughn |
1968 | Les années fantastiques ( the impossible years ) de Michael Gordon avec David Niven |