1953 Vacances romaines (roman holiday) de William Wyler avec Gregory Peck & Eddie Albert | 1957 Ariane (love in the afternoon) de Billy Wilder avec Gary Cooper, Maurice Chevalier & Lise Bourdin | 1960 Diamants sur canapé (breakfast at Tiffany’s) de Blake Edwards avec George Peppard & Mickey Rooney | 1963 My fair Lady – de George Cukor avec Rex Harrison, Stanley Holloway & Wilfrid Hyde-White | ||
Andrey Kathleen Ruston naît à Ixelles, en Belgique, le 4 mai 1929, d’un père anglais (diplomate, pur londonien, en fonction à Bruxelles à ce moment là) et d’une mère issue de la noblesse hollandaise, la Baronne Edda van Heemstra. Après une enfance passée entre la Belgique, l’Angleterre et les Pays-Bas, Andrey s’installe finalement en Hollande avec sa mère divorcée, au début de la Seconde Guerre mondiale. Elle décide alors, à onze ans, de devenir danseuse, et s’inscrit au Conservatoire de Musique d’Arnhem.
En 1948, le charmante jeune fille apparaît pour la première fois au cinéma dans un petit film indépendant hollandais: «Le hollandais en sept leçons». De retour à Londres, Andrey multiplie les petits emplois, tout en auditionnant, vainement, auprès de divers ballets. Elle décroche enfin un petit rôle dans une comédie musicale «High button shoes» de Jules Styne. Parallèlement, elle pose pour des photos de magazines, et enchaîne les silhouettes pour la télévision.
Sa persévérance est finalement récompensée, au début des années cinquante, devenue Audrey Hepburn, elle tourne dans plusieurs productions britanniques. On l’aperçoit également dans «Nous irons à Monte Carlo» (1952) de Jean Boyer, perdue au milieu de Ray Ventura et de son Orchestre. En 1951, l’écrivain français Colette recommande expressément la jeune actrice pour interpréter le rôle titre de l’adaptation de sa pièce «Gigi», à Broadway. Audrey obtient effectivement le rôle et la pièce est un triomphe. Aussitôt, William Wyler l’engage pour être la partenaire de Gregory Peck dans «Vacances Romaines» (1953). Sa prestation lui vaut un Oscar, et le film remporte un succès mondial. Devenue une des reines de Hollywood, elle tourne alors avec les plus grands cinéastes: Billy Wilder, John Huston, Fred Zinnemann, Stanley Donen et Blake Edwards. En 1954, Audrey épouse Mel Ferrer. Le couple le plus glamour de Hollywood partage l’affiche de «Guerre et paix» (1956) de King Vidor et de «Les vertes demeures» (1958) , réalisé par Ferrer lui-même. De cette union naîtra un enfant et ils divorceront en 1968.
Dans les années soixante, Audrey Hepburn s’impose définitivement grâce à quelques grands succès qui fascinent les foules, parmi lesquels: «Charade» (1963) avec Cary Grant, «My fair Lady » (1963) de George Cukor et «Comment voler un million de dollars ?» (1965) avec Peter O’Toole. En 1967, après «Seule dans la nuit» de Terence Young, la star prend ses distances avec le cinéma. Elle revient pourtant en 1975, pour incarner la Marianne de Sean Connery, lui-même en Robin des Bois, dans «La rose et la flèche» de Richard Lester.
En 1988, Audrey est officiellement nommée Ambassadrice de Bienfaisance pour l’UNICEF. L’année suivante, elle effectue sa dernière prestation dans «Always» de Steven Spielberg.
Retirée en Suisse, Audrey Hepburn meurt le 20 janvier 1993, à Tolochenaz-sur-Morges, emportée par un cancer. En avril de la même année, son fils Sean Ferrer, recevra à titre posthume le prix humanitaire Jean Hersholt aux Academy Awards. Une récompense amplement méritée pour une femme de cœur et de talent, qui restera à jamais une douce étoile dans le cœur de millions d’admirateurs.
© Philippe PELLETIER
1948 | DO Le hollandais en sept leçons ( nederlands in 7 lessen ) de Charles Huguenot van den Linden &
Heinz Josephson avec Koos Koon
Seulement apparition |
1950 | One wild oat – de Charles Saunders avec Stanley Holloway |
1951 | Rires au paradis ( laughter in paradise ) de Mario Zampi
avec Guy Middleton
Histoires de jeunes femmes ( young wives’ tale ) de Henry Cass avec Nigel Patrick De l’or en barre ( the Lavender Hill mob ) de Charles Crichton avec Alec Guinness |
1952 | Nous irons à Monte Carlo – de Jean Boyer
avec André Luguet
Monte Carlo Baby / Baby beats the band – de Jean Boyer & Lester Fuller avec Cara Williams Version anglaise de « Nous irons à Monte Carlo » The secret people / Secret people – de Thorold Dickinson avec Serge Reggiani |
1953 | Vacances romaines ( roman holiday ) de William Wyler
avec Gregory Peck
Oscar de la meilleure actrice, USA BAFTA de la meilleure actrice anglaise aux British Academy Awards, Grande-Bretagne Golden Globe de la meilleure actrice de cinéma catégorie drame, USA Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA |
1954 | Sabrina ( Sabrina fair ) de Billy Wilder avec Humphrey Bogart |
1956 | Guerre et paix ( war and peace ) de King Vidor
avec Henry Fonda
Drôle de frimousse ( funny face ) de Stanley Donen avec Fred Astaire |
1957 | Ariane ( love in the afternoon ) de Billy Wilder
avec Gary Cooper
Laurel d’Or pour sa performance d’actrice de comédie, USA |
1958 | Au risque de se perdre ( the nun’s story ) de Fred Zinnemann
avec Peter Finch
BAFTA de la meilleure actrice anglaise aux British Academy Awards, Grande-Bretagne David de la meilleure actrice étrangère, Italie Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA Prix Zulueta de la meilleure actrice au festival international du cinéma de San Sebastián, Espagne Les vertes demeures ( green mansions ) de Mel Ferrer avec Anthony Perkins |
1959 | Le vent de la plaine ( the unforgiven ) de John Huston avec Burt Lancaster |
1960 | Diamants sur canapé / Diamants au déjeuner ( breakfast at Tiffany’s ) de Blake Edwards
avec George Peppard
David de la meilleure actrice étrangère, Italie |
1961 | La rumeur ( the children’s hour / the loudest whisper ) de William Wyler avec James Garner |
1962 | Paris qui pétille / Deux têtes folles ( Paris – When it sizzles ) de Richard Quine avec William Holden |
1963 | Charade – de Stanley Donen
avec Cary Grant
BAFTA de la meilleure actrice anglaise aux British Academy Awards, Grande-Bretagne My fair Lady – de George Cukor avec Rex Harrison David de la meilleure actrice étrangère, Italie |
1965 | Comment voler un million de dollars ? ( how to steal a million ? / how to steal a million dollars and live happily ever after ) de William Wyler avec Peter O’Toole |
1966 | Voyage à deux ( two for the road ) de Stanley Donen avec Albert Finney |
1967 | Seule dans la nuit ( wait until dark ) de Terence Young avec Richard Crenna |
1975 | La rose et la flèche ( Robin and Marian ) de Richard Lester avec Sean Connery |
1978 | Liés par le sang ( bloodline / Sidney Sheldon’s bloodline / blutspur ) de Terence Young avec James Mason |
1980 | Et tout le monde riait ( they all laughed ) de Peter Bogdanovich avec Ben Gazzara |
1986 | DO Directed by William Wyler – de Aviva Slesin
avec Terence Stamp
Seulement apparition |
1988 | DO Gregory Peck : His own man – de Gene Feldman & Suzette Winter
avec Jack Lemmon
Seulement apparition DO Bob Hope’s birthday spectacular in Paris – de Dwight Hemion avec Bob Hope Seulement apparition |
1989 | Always, pour toujours ( always ) de Steven Spielberg avec Richard Dreyfuss |
AUTRES PRIX : | |
Golden Globe de l’actrice favorite dans le monde, USA ( 1955 ) Prix Cecil B. DeMille aux Golden Globes, USA ( 1990 ) Gala Tribute par le Film Society of Lincoln Center, USA ( 1991 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière par la guilde des acteurs de cinéma, USA ( 1993 ) Prix Humanitaire Jean Hersholt aux Academy Awards, USA ( 1993 ) Prix Crystal aux Crystal Awards des femmes dans le cinéma, à titre posthume, USA ( 1996 ) |