1942 La splendeur des Amberson (the magnificent Ambersons) de Orson Welles avec Joseph Cotten | 1943 Madame Parkington (Mrs. Parkington) de Tay Garnett avec Greer Garson, Walter Pidgeon & Edward Arnold | 1951 La femme au voile bleu (the blue veil) de Curtiz Bernhardt avec Jane Wyman & Charles Laughton | 1964 Chut… chut… chère Charlotte (hush…hush, sweet Charlotte) de Robert Aldrich avec Bette Davis | ||
Agnes Robertson Moorehead nait le 6 décembre 1900, à Clinton, dans le Massachusetts. Elle est la fille de John Henderson Moorehead, pasteur presbytérien, et de Mildred McCauley, une ancienne chanteuse. Elle grandit dans le Missouri, à St. Louis, où son père est affecté. Elle poursuit ses études dans l’Ohio, au Muskingum College, obtient son baccalauréat en biologie puis un doctorat en littérature. Elle suit une nouvelle fois ses parents lorsqu’ils déménagent à Reedsburg, dans le Wisconsin. Agnes enseigne durant cinq ans à l’école public tout en étudiant afin d’obtenir une maîtrise en Anglais. Puis, elle s’installe à New York et décide de devenir comédienne. Elle apprend l’art dramatique à l’«American Academy of Dramatic Arts» et en sort diplômée en 1929. L’année suivante, elle épouse John Lee Griffith, acteur connu sous le nom de Jack G. Lee. Ils adopetrons un garçon, Sean, puis divorceront en 1952, Agnes s’unira une seconde fois en 1954, avec Robert Gist, qui se soldera par un nouveau divorce en 1958.
De temps à autres, Agnes Moorehead trouve un emploi dans une radio, prêtant sa voix pour des réclames. Cela lui permet de rencontrer Helen Hayes qui l’encourage à passer des auditions pour le cinéma. Cette période de «vache maigre» dure jusqu’en 1937 où elle rencontre Orson Welles et John Houseman à l’origine du «Mercury Theater Group». Elle joue dans une adaptation de «Jules César» pour une version radiophonique et prête sa voix à «La guerre des mondes» (1939) de H.G. Wells pour CBS, une émission qui, par son réalisme, provoque une gigantesque panique à travers le pays. En 1939, Orson Welles déménage sa troupe sur les collines d’Hollywood et signe un contrat avec la RKO. Elle apparaît pour la première fois à l’écran dans «Citizen Kane» (1941) où elle est la mère du jeune Charles Foster Kane, qu’interprète Orson Welles. En 1942, elle est de la distribution de «La splendeur des Amberson» (1942), toujours réalisé par Welles, et se voit nominée pour l’Oscar du second rôle l’année suivante.
Par la suite, Agnes Moorehead partage l’affiche avec Henry Fonda et Lucille Ball dans «La poupée brisée» (1942) de Irving Reis, puis enchaine avec «The youngest profession» de Edward Buzzell et «L’exubérante Smokey» (1943) de Dudley Nichols, avec Olivia de Havilland et Paul Stewart. Au milieu des années quarante, elle signe avec la M.G.M. et acquiert une belle notoriété an jouant aux cotés des plus grandes stars hollywoodiennes. Durant cette période, Agnes est aussi très demandée pour être l’interpréter de dramatiques radiophoniques. En 1952, elle se lance dans un «one-woman-show» qui est un succès. Puis, elle délaisse la scène pour apparaître à la télévision. En 1964, une nouvelle série est programmée, les aventures de la sorcière Samantha, Eilzabeth Montgomery, épouse d’un mortel au grand dame de sa mère Endorra, incarnée par Agnes. La diffusion est un succès planétaire. Agnes Moorehead n’apparaît que dans quelques épisodes durant première saison, mais, à la demande des téléspectateurs, son rôle prend de l’ampleur. Déjà excellente comédienne et détentrice de deux Golden Globes («Madame Parkington» (1942) de Tay Garnett et «Chut… chut… chère Charlotte» (1964) de Robert Aldrich, la série l’impose en grande vedette du petit écran jusqu’en 1972.
Atteinte d’un cancer de l’utérus, Agnes Moorehead s’éteint le 30 avril 1974. Pour commémorer le vingtième anniversaire de sa disparition, une étoile à son nom est inaugurée sur le célèbre Walk of Fame.
© Christophe LAWNICZAK
1941 | Citizen Kane – de Orson Welles
avec Joseph Cotten
La femme de l’année ( woman of the year ) de George Stevens avec Katharine Hepburn Seulement apparition |
1942 | La splendeur des Amberson ( the magnificent Ambersons ) de Orson Welles
avec Anne Baxter
Prix NYFCC de la meilleure actrice par le cercle des critiques de cinéma de New York, USA Voyage au pays de la peur / Voyage dans l’épouvante ( journey into fear ) de Norman Foster avec Dolores del Rio La poupée brisée ( the big street ) de Irving Reis avec Henry Fonda The youngest profession – de Edward Buzzell avec John Carroll |
1943 | L’exubérante Smokey ( government girl ) de Dudley Nichols
avec Olivia de Havilland
Madame Parkington ( Mrs. Parkington ) de Tay Garnett avec Greer Garson + chansons Golden Globe du meilleur second rôle féminin, USA La septième croix ( the seventh cross / the seven crosses ) de Fred Zinnemann avec Spencer Tracy |
1944 | Les fils du dragon ( dragon seed ) de Harold S. Bucquet & Jack Conway
avec Hurd Hatfield
Depuis ton départ ( since you went away ) de John Cromwell avec Claudette Colbert Les hommes de demain ( tomorrow, the world ! ) de Leslie Fenton avec Fredric March Jane Eyre – de Robert Stevenson avec Joan Fontaine L’amour s’en va-t-en guerre ( keep your powder dry ) de Edward Buzzell avec Lana Turner |
1945 | La princesse et le groom ( her highness and the bellboy ) de Richard Thorpe
avec Hedy Lamarr
Nos vignes ont de tendres grappes ( our vines have tender grapes ) de Roy Rowland avec Edward G. Robinson |
1946 | Les passagers de la nuit ( dark passage ) de Delmer Daves
avec Humphrey Bogart
Moments perdus ( the lost moment ) de Martin Gabel avec Robert Cummings Le commencement où la fin ( the beginning or the end ) de Norman Taurog avec Robert Walker Scènes coupées au montage – Non créditée Belle jeunesse ( summer holiday ) de Rouben Mamoulian avec Mickey Rooney + chansons |
1948 | La femme en blanc ( the woman in white ) de Peter Godfrey
avec Alexis Smith
Johnny Belinda, l’enfant du silence ( Johnny Belinda ) de Jean Negulesco avec Lew Ayres La cité de la peur ( Station West ) de Sidney Lanfield avec Jane Greer |
1949 | Passion fatale ( the great sinner ) de Robert Siodmak
avec Gregory Peck
Je n’ai pas tué / Crépuscule ( without honor / woman accused ) de Irving Pichel avec Laraine Day Un homme change son destin ( the Stratton story ) de Sam Wood avec June Allyson |
1950 | Dernier témoin / Trafiquants d’opium / Black Jack ( captain Blackjack / Jack, el negro ) de
Julien Duvivier & José Antonio Nieves Conde
avec Patricia Roc
La taverne de New Orleans ( adventures of captain Fabian / New Orleans adventure ) de William Marshall avec Errol Flynn Femmes en cage ( caged ) de John Cromwell avec Jan Sterling Quatorze heures ( fourteen hours ) de Henry Hathaway avec Paul Douglas |
1951 | Show Boat – de George Sidney
avec Ava Gardner
La femme au voile bleu ( the blue veil ) de Curtiz Bernhardt avec Charles Laughton |
1952 | Histoire de trois amours ( the story of three loves / equilibrium / three stories of love ) de
Vincente Minnelli & Gottfried Reinhardt
avec Ethel Barrymore
La forêt en feu ( the blazing forest ) de Edward Ludwig avec John Payne Vicky ( scandal at Scourie ) de Jean Negulesco avec Walter Pidgeon |
1953 | Main Street to Broadway – de Tay Garnett
avec Tallulah Bankhead
Les belles rouquines ( those redheads from Seattle ) de Lewis R. Foster avec Rhonda Fleming |
1954 | Tant que soufflera la tempête / Caravane vers le Sud ( untamed ) de Henry King
avec Tyrone Power
Le secret magnifique ( magnificent obsession ) de Douglas Sirk avec Jane Wyman |
1955 | La main gauche du seigneur ( the left hand of god ) de Edward Dmytryk
avec Gene Tierney
Tout ce que le ciel permet ( all that heaven allows ) de Douglas Sirk avec Rock Hudson Viva Las Vegas ! ( meet me in Las Vegas ) de Roy Rowland avec Cyd Charisse + chansons Le sexe opposé ( the opposite sex ) de David Miller avec Joan Blondell |
1956 | Le conquérant ( the conqueror / the conqueror of the desert ) de Dick Powell
avec John Wayne
Le cygne ( the swan ) de Charles Vidor avec Alec Guinness Bungalow pour femmes ( the revolt of Mamie Stover ) de Raoul Walsh avec Jane Russell Far West folies / Le trouillard du Far West ( pardners ) de Norman Taurog avec Dean Martin |
1957 | Le brigand bien-aimé ( the true story of Jesse James / the James brothers ) de Nicholas Ray
avec Robert Wagner
Un seul amour / Un grand amour ( Jeanne Eagels ) de George Sidney avec Jeff Chandler L’histoire de l’humanité ( the story of mankind ) de Irwin Allen avec Ronald Colman CM Not one shall die – de David Lowell Rich avec Guy Madison |
1958 | L’arbre de vie ( Raintree County ) de Edward Dmytryk
avec Montgomery Clift
La tempête ( la tempesta / tempest ) de Alberto Lattuada avec Van Heflin Le dernier damier ( night of the Quarter Moon / the color of her skin / flesh and flame ) de Hugo Haas avec Dean Jones CM Operation Raintree – de ? avec Elizabeth Taylor Seulement apparition CM Screen snapshots : Salute to Hollywood – de Ralph Staub avec George Montgomery Seulement apparition |
1959 | Le masque ( the bat ) de Crane Wilbur avec Vincent Price |
1960 | Pollyanna – de David Swift
avec Hayley Mills
La sage-femme, le curé et le bon dieu ( Jessica ) de Jean Negulesco avec Angie Dickinson |
1961 | Le roi des rois ( king of kings ) de Nicholas Ray
avec Jeffrey Hunter
Seulement supervision des dialogues – Non créditée Twenty plus two / It started in Tokyo – de Joseph M. Newman avec David Janssen |
1962 | L’américaine et l’amour ( bachelor in paradise ) de Jack Arnold
avec Bob Hope
La conquête de l’Ouest ( how the West was won ) de Henry Hathaway, George Marshall, John Ford & Richard Thorpe avec Gregory Peck |
1963 | Un chef de rayon explosif ( who’s minding the store ? ) de Frank Tashlin avec Jerry Lewis |
1964 | Chut… chut… chère Charlotte / Berceuse pour un massacre ( hush…hush, sweet Charlotte
/ what ever happened to cousin Charlotte ? / cross of iron ) de Robert Aldrich
avec Olivia de Havilland
Golden Globe du meilleur second rôle féminin, USA CM Chevrolet’s bewitching Bonanza – de ? avec Lorne Greene |
1966 | Dominique ( the singing nun ) de Henry Koster avec Ricardo Montalban |
1967 | DO Teotihuacan : La cité des dieux ( Teotihuacan : La ciudad de los dioses ) de Salvador Novo
Seulement voix & narration de la version anglaise |
1968 | DA The magic pear tree – de Charles Swenson
Seulement voix |
1971 | What’s the matter with Ellen ? – de Curtis Harrington
avec Debbie Reynolds
+ chansons |
1972 | Dear dead Deliah – de John Farris
avec Will Greer
Frankenstein ( Frankenstein : The true story ) de Jack Smight avec Ralph Richardson DA Le petit monde de Charlotte ( Charlotte’s web / E.B. White’s Charlotte’s web ) de Charles A. Nichols & Iwao Takamoto Seulement voix & chansons |