![]() 1968 Les mercenaires de la violence (die große treibjagd) de Dieter Müller avec Ray Danton & Pascale Petit | ![]() 1970 Goya (Goya, historia de una soledad) de Nino Quevedo avec Francisco Rabal, Irina Demick & Jacques Perrin | ![]() 1972 La duda – de Rafael Gil avec Fernando Rey, Analía Gadé, Ángel del Pozo, José Franco & Pilar Bardem | ![]() 1975 Le jeu du diable (el juego del diablo) de Jorge Darnell avec Jack Taylor, Ivan Desny, José Orjas & Luis Prendes | ||
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Inma de Santis nait Inmaculada Santiago del Pino le 24 février 1959 à Madrid. À peine âgée de six ans, elle débute au cinéma en 1964, dans une production hispano-mexicaine, «L’enfant et le mur» de Ismael Rodríguez qui nous raconte l’histoire de Dieter, un Berlinois de cinq ans dont le ballon est passé de l’autre côté du mur récemment construit qui sépare les deux Allemagnes. Parmi les acteurs adultes nous retrouvons Daniel Gélin, Georges Rigaud et Gérard Tichy. Pour Inma vont suivre des petits rôles dans des films très différents comme «La femme perdue» (1966) de Tulio Demicheli avec Sara Montiel; un film de science-fiction pour enfants, «Javier y los invasores del espacio» (1967); une coproduction hispano-italiano-allemande d’aventure dans un Congo en ébullition, «Les mercenaires de la violence» (1968) de Dieter Müller, avec Ray Danton et Pascale Petit; un film musical de Eugenio Martín avec Julio Iglesias, «La vida sigue igual» (1969) et «El otro árbol de Guernica» (1969) de Pedro Lazaga qui raconte l’histoire d’enfants espagnols vivant en Belgique à l’époque de la guerre civile de 1936-1939. Si au début les enfants montrent l’antagonisme de leurs parents républicains ou nationalistes, ils vont devenir amis et solidaires face aux autres enfants et adultes non espagnols. Durant les années soixante la jeune Inmaculada découvre également le monde du théâtre.
La décennie suivante Inma de Santis poursuit sa carrière pleine de promesse au cinéma, au théâtre et à la télévision. Nous pouvons par exemple citer «El bosque del lobo» ( 1971) de Pedro Olea, où elle joue une petite victime de José Luis López-Vázquez, un tueur en série. Au milieu des années soixante-dix, enfante faite presque adulte sans transition, Inma apparaît dans des films, très mode en ces temps-là, d’horreur ou très dévêtus, comme «Juego de amor prohibido» (1974) de Eloy de la Iglesia avec Javier Escrivá et John Moulder Brown; «Madres solteras» (1974) de Antonio del Amo avec Manuel Zarzo; «Les fleurs du vice» (1974) de Silvio Narizzano avec Dennis Hopper; «El asesino de muñecas» (1975) de Miguel Madrid avec David Richa et Helga Liné; «El juego del diablo» (1978) de Jorge Darnell avec Luis Prendes. Elle est également au générique de comédies typiques de l’époque comme «Nunca en horas de clase» (1977) de José Antonio de la Loma avec José Luis López-Vázquez ou «Vaya par de gemelos» (1977) de Pedro Lazaga avec María Isbert et bien sûr Paco Martínez Soria dans un double-rôle, mais aussi des drames avec des acteurs de réputation internationale comme Fernando Rey pour «La duda» (1972), Liv Ullmann, Michel Piccoli, Ornella Muti pour «Leonor» (1974), de Juan Luis Buñuel. Et c’est ainsi que l’actrice fête ses vingt ans mais aussi presque le même nombre de films à inscrire à sa filmographie.
Inma est aussi comédienne et notamment pour des représentations filmées pour la télévision espagnole comme «El burlador de Sevilla» (1976) de Tirso de Molina, avec Armando Calvo. Elle participe à divers épisodes de feuilletons télévisés. Elle est également présentatrice d’une émission très appréciée des personnes âgées. Après avoir suivi des cours de Sciences de l’Information, elle réalise des courts métrages dont «Eulelía» (1987) pour lequel elle fut récompensée. Malheureusement, en vacances dans le Sahara, le véhicule tout terrain qu’elle pilotait se renverse et elle meurt des conséquences de cet accident le 21 décembre 1989 près de Dakhla (Sahara Occidental). Inma de Santis n’avait que trente ans. Actrice précoce, artiste talentueuse, elle continue à être regretté par de nombreux Espagnols.
© Caroline HANOTTE

1964 | L’enfant et le mur ( el niño y el muro ) de Ismael Rodríguez avec Daniel Gélin |
1966 | La femme perdue ( la mujer perdida ) de Tulio Demicheli avec Massimo Serato |
1967 | Javier y los invasores del espacio – de Guillermo Ziener avec Antonio Sampere |
1968 | Les mercenaires de la violence ( die große treibjagd / el mercenario / the last mercenary / l’ultimo mercenario ) de Dieter Müller avec Ray Danton |
1969 | La vida sigue igual – de Eugenio Martín
avec Julio Iglesias
El otro árbol de Guernica – de Pedro Lazaga avec Juan Carlos Almagro Goya ( Goya, historia de una soledad / historia de una soledad ) de Nino Quevedo avec Jacques Perrin |
1971 | La fille de l’exorciste ( las melancolicas ) de Rafael Moreno Alba
avec Francisco Rabal
El bosque del lobo – de Pedro Olea avec José Luis López Vázquez |
1972 | La duda – de Rafael Gil
avec Fernando Rey
Entre dos amores / La usurpadora – de Luis Lucia avec Alfredo Mayo Experiencia prematrimonial – de Pedro Masó avec Rafael Navarro |
1974 | Jeu d’amour interdit ( juego de amor prohibido ) de Eloy de la Iglesia
avec John Moulder-Brown
Madres solteras – de Antonio del Amo avec Manuel Zarzo Léonor ( Leonor ) de Juan Luis Buñuel avec Michel Piccoli Les fleurs du vice ( las flores del vicio / the sky is falling / el cielo se cae / las flores del vicio (el cepo) / bloodbath) de Silvio Narizzano avec Dennis Hopper El asesino de muñecas – de Miguel Madrid avec David Rocha |
1975 | Tío, ¿ de verdad vienen de París ? – de Mariano Ozores
avec Alfredo Landa
Le jeu du diable ( el juego del diablo ) de Jorge Darnell avec Luis Prendes El caballero de la mano en el pecho – de Juan Guerrero Zamora avec José María Rodero |
1977 | Vaya par de gemelos – de Pedro Lazaga
avec Paco Martínez Soria
Nunca en horas de clase – de José Antonio de la Loma avec Xavier Cugat |
1979 | DO Cinematógrafo 1900 – de Juan Gabriel Tharrats
avec Jesús Guzmán
Seulement apparition |
1986 | El disputado voto del señor Cayo – de Antonio Giménez Rico
avec Juan Luis Galiardo
Seulement supervision du scénario |
1987 | CM Eulalia – de Inma de Santis
avec Chus Lampreave
Seulement réalisation & scénario |
1988 | CM Ella, él y Benjamín – de José Ángel Bohollo avec Francisco Vidal |