![]() 1942 Danger dans le Pacifique (danger in the Pacific) de Lewis D. Collins avec Leo Carrillo, Andy Devine & Don Terry | ![]() 1943 Le fils de Dracula (son of Dracula) de Robert Siodmak avec Lon Chaney Jr., Robert Paige & Evelyn Ankers | ![]() 1946 Tanger (Tangier) de George Waggner avec Maria Montez, Preston Foster, Sabu & Kent Taylor | ![]() 1947 Bonne à tout faire (sitting pretty) de Walter Lang avec Clifton Webb, Robert Young & Maureen O’Hara | ||
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C’est à Oklahoma City, en Oklahoma, que Louise Allbritton voit le jour le 3 juillet 1920. Au début des années quarante, après avoir effectué ses études à l’Université d’Oklahoma, elle s’installe à Hollywood, et rejoint la troupe de la Pasadena Playhouse.
En 1942, Louise Allbritton apparaît pour la première fois à l’écran, en free-lance, dans «Parachute nurse», une production de la Colombia Pictures, réalisée par Charles Barton. Le tournage achevé, elle signe aussitôt avec les Studios Universal, enchaînant ainsi les rôles dans «Danger in the Pacific» aux côtés de Leo Carrillo, et dans «Deux nigauds détectives» avec le duo Bud Abbott & Lou Costello. Parallèlement, elle pose en maillot de bain pour des photos publicitaires du studio, et devient de ce fait, une des Bathing Beauties les plus en vogue auprès du public et des GI’s en particulier.
En 1943, Louise Allbritton interprète la femme de John Wayne dans «Pittsburgh» aux côtés de Marlene Dietrich. Elle décroche ensuite ses premiers rôles en tête d’affiche dans des productions de série B: «Good morning, Judge» avec Dennis O’Keefe, «Fired wife» avec Robert Paige qui devient un de ses plus fidèles amis, et «Le fils de Dracula» avec Lon Chaney Jr.. Sur le tournage difficile de ce dernier film, pour distraire son ami Robert Paige et les techniciens présents, Louise décide d’improviser une scène où elle apparaît entièrement nue dans un cercueil. La plaisanterie tourne à la franche rigolade sur le plateau, mais le studio n’apprécie guère l’humour de la jeune femme. Par conséquent, elle est suspendue pour une durée de six mois. Louise profite alors de ce chômage forcé pour participer à l’effort de guerre en se produisant, pour les troupes américaines, dans plusieurs show en Italie.
De retour aux Etats-Unis, les dirigeants d’Universal décide malgré tout de reformer le couple Louise Allbritton - Robert Paige, dans une comédie à petit budget, «Her primitive wife» (1944) de Charles Lamont. La publicité de cette production annonce Louise comme étant la nouvelle Carole Lombard. Cependant, le film reçoit un accueil mitigé. Par la suite, elle tourne encore dans deux comédies sympathique: «San Diego I love you» (1944) et «Men in her diary» (1945) avec Jon Hall comme partenaire. Mais Louise ne deviendra jamais la nouvelle Lombard. Elle demeure reléguée aux rôles secondaires. Nous pouvons citer: «Tanger» (1946) avec Maria Montez, «L’œuf et moi» (1947) avec Claudette Colbert et «Bonne à tout faire» (1948) avec Clifton Webb.
Au milieu des années quarante, Louise Allbritton rencontre le journaliste Charles Collingwood, correspondant de la chaine CBS News. Elle l’épouse en 1946. Elle tourne son dernier film en 1949, «Les Doolins de l’Oklahoma» avec Randolph Scott et George Macready. Par la suite, elle apparaît encore dans quelques productions télévisées avant de se retirer définitivement de la vie publique. Elle choisit de se consacrer exclusivement à sa vie familiale.
En convalescence à Puerto Vallarta (Mexique), Louise Allbritton décède le 16 février 1979, emportée par un cancer de la moelle épinière.
© Philippe PELLETIER

1942 | Parachute nurse – de Charles Barton
avec Forrest Tucker
Danger dans le Pacifique ( danger in the Pacific / massacre in the orient ) de Lewis D. Collins avec Leo Carrillo Not a ladies’ man – de Lew Landers avec Paul Kelly Deux nigauds détectives ( who done it ? ) de Erle C. Kenton avec Bud Abbott La fièvre de l’or noir ( Pittsburgh ) de Lewis Seiler avec John Wayne Amoureux petits et grands ( it comes up love / a date with an angel ) de Charles Lamont avec Donald O’Connor CM Keeping fit – de Arthur Lubin avec Robert Stack Seulement apparition |
1943 | Good morning, Judge – de Jean Yarbrough
avec Dennis O’Keefe
Une femme sans mari ( fired wife ) de Charles Lamont avec Robert Paige Symphonie loufoque ( crazy house ) de Edward F. Cline avec Ole Olsen Le fils de Dracula ( son of Dracula ) de Robert Siodmak avec Lon Chaney Jr. Son cannibale préféré / Un vrai sauvage ( her primitive man ) de Charles Lamont avec Edward Everett Horton |
1944 | Hollywood parade / Suivez les gars ! ( follow the boys / three cheers for the boys ) de A.
Edward Sutherland avec George Raft
Seulement apparition Et voilà … la vie ( this is the life ) de Felix E. Feist avec Patric Knowles San Diego I love you – de Reginald Le Borg avec Jon Hall Cavalcade musicale ( bowery to Broadway ) de Charles Lamont avec Jack Oakie |
1945 | Men in her diary – de Charles Barton
avec Alan Mowbray
Penny cherche un père / Cette nuit avec vous ( that night with you ) de William A. Seiter avec Buster Keaton |
1946 | Tanger ( Tangier ) de George Waggner avec Kent Taylor |
1947 | L’œuf et moi ( the egg and I ) de Chester Erskine
avec Fred MacMurray
Bonne à tout faire ( sitting pretty ) de Walter Lang avec Clifton Webb |
1948 | Tous les maris mentent ( don’t trust your husband / an innocent affair ) de Lloyd Bacon
avec Charles Buddy Rogers
La grande menace ( walk a crooked mile ) de Gordon Douglas avec Louis Hayward |
1949 | Les Doolins de l’Oklahoma ( the Doolins of Oklahoma / the great manhunt ) de Gordon Douglas avec Randolph Scott |