1951 Femmes sans lendemain (mujeres sin mañana) de Tito Davison avec Manuel Fábregas & Conchita Carracedo | 1952 Les trois joyeux compères (los tres alegres compadres) de Julián Soler avec Jorge Negrete & Andrés Soler | 1952 El señor fotógrafo – de Miguel M. Delgado avec Cantinflas, Rosita Arenas, José Pidal & Wolf Ruvinskis | 1961 Le cœur et ses passions (of love and desire) de Richard Rush avec Steve Cochran, John Agar & Merle Oberon | ||
Maria Rebeca Iturbide voit le jour le 21 mai 1924 à El Paso, au Texas. Née dans une riche famille mexicaine, elle passe son enfance et sa jeunesse partagée entre le Mexique et les USA. D’après certaines sources, son père d’origine basque espagnole, serait apparenté à Augustin 1er de Iturbide qui se proclama Empereur du Mexique en 1822, abdiqua en mars 1923 et fût fusillé le 15 juillet 1824.
À la fin des années quarante, devenue une très belle jeune femme, Rebeca Iturbide se fait remarquer par un découvreur de talents de la société de production «Cinematográfica Filmex S.A.». Engagée par Tito Davison, elle fait ses premiers pas devant les caméras dans «La diablesse» (1949), où elle donne la réplique à deux immenses vedettes, Maria Félix et Victor Junco. En 1950, le même cinéaste lui offre un rôle plus étoffé dans «La mujer que yo amé» face à Andrés Soler, et Luis César Amadori lui donne comme partenaire Rodolfo Acosta dans «Pecado». Dès lors, l’actrice va tourner dans une cinquantaine de productions jusqu’à la fin des années soixante-dix, devenant ainsi l’une des principales étoiles du cinéma mexicain, alors en pleine expansion industrielle et artistique.
Rebeca Iturbide va partager l’affiche avec toutes les plus grandes stars du Septième Art latino-américain, parmi lesquelles: Germán Valdés dans «El revoltoso» (1951), Pedro Armendariz dans «La noche avanza» (1951), Jorge Negrete dans «Les trois joyeux compères» (1952), Cantinflas dans «El señor fotógrafo» (1952), Cesar Romero dans «El corazón y la espada» (1953), Roberto Cañedo «La rose blanche» (1954), Carlos Thompson dans «Le dernier rebelle» (1956), Emilio Fernández dans «Yo, el valiente» (1963), Fernando Soler dans «Historia de un canalla» (1964) et Octávio Galindo dans «Ya se quién eres: Te he estado observando» (1970). Parfaitement bilingue, elle a également l’occasion de tourner à l’étranger dans des productions anglophones. Rebeca fait partie notamment de la distribution de l’adaptation du roman de Ernest Hemingway «Le soleil se lève aussi» (1956) dirigée par Henry King, auprès de Tyrone Power, Ava Gardner, Errol Flynn, Juliette Gréco et Mel Ferrer; mais aussi dans «Bagarre au-dessus de l’Atlantique» (1959) avec Guy Madison et George Raft et dans «Le cœur et ses passions» (1961) avec Merle Oberon et Curd Jürgens. En 1965, elle écrit le scénario de «Raíces en el infierno», un film noir réalisé par Myron J. Gold.
Parallèlement à sa carrière cinématographique, Rebeca Iturbide travaille pour le théâtre et pour la télévision. En 1976, l’actrice est victime d’un grave accident qui lui brise la colonne vertébrale. Elle décide alors d’arrêter sa carrière et se lance avec succès dans la peinture. Elle reste malgré tout proche du cinéma qui la fit star, en devenant l’un des membres les plus actifs de l’ANDA (Association Nationale des Acteurs) et ce jusqu’à la fin de sa vie.
Hospitalisée à Mexico en mars 2003, suite à des problèmes respiratoires, Rebeca Iturbide s’éteint le 15 avril. Selon ses dernières volontés, son corps fût incinéré et ses cendres dispersées dans le lac de Pátzcuaro (État de Michoacán, situé sur la côte Pacifique du Mexique). Elle était la mère de Virginia Sendel, célèbre journaliste et présentatrice de télévision mexicaine et aussi actrice.
© Philippe PELLETIER
1949 | La diablesse ( doña diabla ) de Tito Davison avec Maria Félix |
1950 | La femme que j’aimais ( la mujer que yo amé ) de Tito Davison
avec Armando Velasco
Pecado – de Luis César Amadori avec Rodolfo Landa |
1951 | El revoltoso – de Gilberto Martínez Solares
avec Germán Valdés
Femmes sans lendemain ( mujeres sin mañana ) de Tito Davison avec Manuel Fábregas ¡ Ay amor, cómo me has puesto ! – de Gilberto Martínez Solares avec Germán Valdés La noche avanza – de Roberto Gavaldón avec Pedro Armendariz |
1952 | Les trois joyeux compères ( los tres alegres compadres ) de Julián Soler
avec Jorge Negrete
Poker d’as ( póker de ases ) de René Cardona avec Luis Aguilar El mensaje de la muerte – de Zacarías Gómez Urquiza avec Miguel Torruco El señor fotógrafo – de Miguel M. Delgado avec Cantinflas |
1953 | El corazón y la espada – de Edward Dein & Carlos Véjar Hijo
avec Cesar Romero
Los infieles – de Alejandro Galindo avec Manuel Trejo Morales El misterio del carro express – de Zacarías Gómez Urquiza avec Rogelio Fernández Reportaje – de Emilio Fernández avec Pedro Infante Seulement apparition |
1954 | Je ne crois pas aux hommes ( yo no creo en los hombres ) de Juan José Ortega
avec Roberto Cañedo
La mujer que se vendio – de Agustín P. Delgado avec Julio Villarreal Los Fernández de Peralvillo – de Alejandro Galindo avec Davis Silva Sindicato de telemirones – de René Cardona avec Tito Guízar La rose blanche ( la rosa blanca / momentos de la vida de Martí ) de Emilio Fernández avec Gina Cabrera |
1955 | Fury in Paradise / Señor gringo – de George Bruce avec Peter M. Thompson |
1956 | Cuatro contra el imperio – de Jaime Salvador
avec Fernando Casanova
Le soleil se lève aussi ( the sun also rises ) de Henry King avec Tyrone Power Le dernier rebelle ( el último rebelde / the last rebel ) de Miguel Contreras Torres avec Carlos Thompson |
1957 | La justicia del gavilán vengador / La gavilán vengador / El gavilán – de Jaime Salvador
avec Ángel Infante
Folie musicale ( locura musical ) de Rafael Portillo avec Rafael Beltrán Música y dinero – de Rafael Portillo avec Tony Carbajal |
1958 | Locos por la televisión – de Rafael Portillo
avec Jorge Mondragón
El fin de un imperio – de Jaime Salvador avec Antonio Aguilar |
1959 | Milagros de San Martín de Porres – de Rafael Baledón
avec René Cardona
Bagarre au-dessus de l’Atlantique ( jet over the Atlantic ) de Byron Haskin avec Guy Madison |
1961 | Le cœur et ses passions / Le cœur et les passions / Le jardin secret ( of love and desire ) de Richard Rush avec Steve Cochran |
1963 | Yo, el valiente – de Alfonso Corona Blake avec Emilio Fernández |
1964 | Historia de un canalla – de Julio Bracho
avec Fernando Soler
He matado a un hombre – de Julio Bracho avec Tito Junco |
1965 | Amor de adolescente / Desnudos artísticos – de Julio Bracho
avec Andrés Soler
Raíces en el infierno – de Myron J. Gold avec Agustín Fernández Seulement scénario |
1966 | Mariana – de Juan Guerrero
avec Arturo Ripstein
L’empire de Dracula ( el imperio de Drácula ) de Federico Curiel avec Eric del Castillo |
1967 | Damiana y los hombres – de Julio Bracho avec Jaime Fernández |
1968 | La guerra de las monjas – de José María Fernández Unsáin avec Enrique Guzmán |
1969 | Les chaînes du mal ( la cadenas del mal ) de José Díaz Morales
avec Guillermo Murray
La guerre des nonnes ( la guerra de las monjas ) de José María Fernández Unsáin avec Armando Silvestre |
1970 | La rebelion de las hijas – de José Díaz Morales
avec Enrique Rambal
Ya se quién eres : Te he estado observando – de José Agustín avec Octávio Galindo |
1971 | El nano – de Gilberto Martínez Solares
avec Sara Guasch
Victoria – de José Luis Ibáñez avec Guillermo Murray |
1972 | Los perturbados – de Fernando Durán Rojas
avec Enrique Álvarez Félix
Segment « La Obsesión » Los ángeles de la tarde – de José Díaz Morales avec Rita Macedo |
1973 | Cabalgando a la luna – de Raúl de Anda avec Carlos López Moctezuma |
1974 | Peor que las fieras – de Arturo Martínez avec Luis Alcaraz |
1975 | Un chemin vers le ciel ( un camino al cielo ) de Arturo Martínez
avec Gerardo Reyes
El buscabullas – de Raúl de Anda avec Silvia Manríquez |
1976 | Juan Armenta, el repatriado – de Fernando Durán Rojas avec Vicente Fernández |