1940 Meurtre à l’aube (a window in London) de Herbert Mason avec Paul Lukas, Sally Gray & Patricia Roc | 1945 Au cœur de la nuit (dead of night) de Alberto Cavalcanti, Charles Crichton, Basil Dearden & Robert Hamer | 1951 L’ombre d’un homme (the Browning version) de Anthony Asquith avec Jean Kent & Wilfrid Hyde-White | 1961 Les innocents (the innocents) de Jack Clayton avec Deborah Kerr, Peter Wyngarde & Megs Jenkins | ||
Michael Redgrave voit le jour le 20 mars 1908 à Bristol, au Royaume-Uni. Son père Roy Redgrave et sa mère Margaret (née Scudamore) sont des acteurs de théâtre. Le jeune Michael fait ses études au Clifton College de Cambridge. Son diplôme obtenu, il entre dans l’enseignement. Après quelques années en tant que professeur de langue dans une école publique, il s’oriente en 1934 vers la scène, notamment au Playhouse de Liverpool et à la Liverpool Repertory Company, où il fait la connaissance de la comédienne Rachel Kempson. Une rencontre qui se concrétise par le mariage le 18 juillet 1935. Au fil du temps, il s’impose comme acteur classique dans de grands théâtres anglais.
Remarqué pour son raffinement et sa voix expressive, Michael Redgrave débute au cinéma en 1936 sous la direction de Alfred Hitchcock, mais c’est à partir des années quarante que sa personnalité cinématographique se dessine. Pour Roy Boulting, il campe un misanthrope dans «Le rocher du tonnerre» (1942); il incarne un tchèque évadé d’un camp de concentration qui prend l’identité d’un officier anglais mort au combat pour échapper aux nazis dans «Prisonnier de guerre» (1945) de Basil Dearden.
Acteur de composition, il surprend par sa capacité de transformation en ventriloque névrosé qui croit que sa poupée dénuée de morale est vivante dans «Au coeur de la nuit» (1945) de Alberto Cavalcanti. Dans le drame social «Le deuil sied à Electre» (1947), pour venger la mort de son père assassiné par sa mère adultère, il devient un assassin puis se suicide. En 1947, Fritz Lang l’appelle à Hollywood pour incarner un architecte schizophrène dans «Le secret derrière la porte». De retour en Angleterre, il atteint le sommet de son art avec «L’ombre d’un homme» (1951) de Anthony Asquith, où il incarne un professeur haï de ses élèves, mais le jour de son discours de clôture, il quitte son auditoire sous les applaudissements. Son rôle lui vaut un prix d’interprétation au festival de Cannes. Rarement flegmatique, sa réputation pour jouer des personnages troubles, incite Orson Welles à faire appel à lui pour interpréter un antiquaire excentrique dans «Mr Arkadin» (1955). Joseph Losey lui offre un rôle tragique dans «Temps sans pitié» (1956), où pour sauver son fils accusé du meurtre de sa petite amie, il oblige l’assassin à le tuer et à se dévoiler. Par la suite, il compose aussi des personnages moins démesurés. Il incarne aussi bien le directeur d’un centre de redressement dans «La solitude du coureur de fond» (1962) de Tony Richardson, qu’un poète irlandais dans «Le jeune Cassidy» (1964) de Jack Cardiff; un médecin militaire dans «La colline des hommes perdus» (1965) de Sidney Lumet; un général dans «Oh! que la guerre est jolie» (1968) de Richard Attenborough; et surprend le public avec un personnage émouvant, celui d’un homme qui revoit son enfance, dans un drame sentimental signé Joseph Losey, «Le messager» (1970).
Michael Redgrave a souvent interprété des personnages tourmentés, issus probablement de ses propres démons intérieurs, alcoolisme et bisexualité. Des 50 ans de mariage avec Rachel Kempson, trois enfants sont nés: Vanessa Redgrave, Corin Redgrave et Lynn R, tous sont devenus acteurs. En 1952, Michael Redgrave est nommé commandant de l’ordre de l’Empire britannique par la reine en 1952, puis fait chevalier en 1959. Atteint de la maladie de Parkinson, il se retire définitivement de la vie public fin des années 1970. Il décède de cette maladie le 21 mars 1985, dans une maison de retraite de Denham.
© Gary RICHARDSON
1936 | Quatre de l’espionnage / Agent secret ( secret agent ) de Alfred Hitchcock avec Madeleine Carroll |
1938 | Une femme disparaît / Une femme à disparu ( the lady vanishes ) de Alfred Hitchcock
avec Margaret Lockwood
+ chansons La grande escalade / Robin des bois d’Ecosse ( climbing high ) de Carol Reed avec Jessie Matthews La vie d’une autre / La vie volée ( a stolen life ) de Paul Czinner avec Elisabeth Bergner |
1939 | Sous le regard des étoiles / Emmurés vivants ( the stars look down ) de Carol Reed avec Emlyn Williams |
1940 | Meurtre à l’aube ( a window in London / lady in distress ) de Herbert Mason
avec Sally Gray
Les fils de la mer ( Atlantic Ferry / sons of the sea ) de Walter Forde avec Valerie Hobson Kipps ( the remarkable Mr. Kipps ) de Carol Reed avec Diana Wynyard |
1941 | Jeannie ( girl in distress ) de Harold French
avec Kay Hammond
The big blockade – de Charles Frend avec Leslie Banks |
1942 | Le rocher du tonnerre ( thunder rock ) de Roy Boulting avec Lilli Palmer |
1944 | Vers les étoiles / Le chemin des étoiles ( the way to the stars / Johnny in the clouds ) de
Anthony Asquith avec Rosamund John
CM Diary for Timothy – de Humphrey Jennings Seulement narration |
1945 | Au cœur de la nuit ( dead of night ) de Alberto Cavalcanti, Charles Crichton, Basil Dearden &
Robert Hamer avec Googie Withers
Prisonnier de guerre / J’étais un prisonnier / Cœur captif ( the captive heart ) de Basil Dearden avec Rachel Thomas |
1946 | The years between – de Compton Bennett avec Flora Robson |
1947 | Les pirates de la Manche ( the man within / the smugglers ) de Bernard Knowles
avec Joan Greenwood
Fame is the spur – de Roy Boulting avec David Tomlinson Le deuil sied à Electre ( mourning becomes Electra ) de Dudley Nichols avec Rosalind Russell Prix NBR du meilleur acteur par la National Board of Review, USA Le secret derrière la porte ( secret beyond the door ) de Fritz Lang avec Joan Bennett |
1951 | L’ombre d’un homme ( the Browning version ) de Anthony Asquith
avec Jean Kent
Prix d’interprétation masculine au festival du cinéma de Cannes, France Diplôme du Mérite du meilleur acteur étranger aux prix Jussi du cinéma finlandais, Finlande La boite magique ( the magic box ) de John Boulting avec Robert Donat |
1952 | Il importe d’être constant ( the importance of being earnest ) de Anthony Asquith avec Margaret Rutherford |
1954 | Le foulard vert ( the green scarf ) de George More O’Ferrall
avec Ann Todd
The sea shall not have them – de Lewis Gilbert avec Dirk Bogarde La nuit où mon destin s’est joué / Le treizième passager ( the night my number came up ) de Leslie Norman avec Sheila Sim |
1955 | Monsieur Arkadin – Dossier secret / Dossier secret ( Mr. Arkadin / confidential report ) de
Orson Welles avec Suzanne Flon
Les briseurs de barrages ( the dam busters ) de Michael Anderson avec Ursula Jeans Oh… Rosalinda !! ( fledermaus’55 ) de Emeric Pressburger & Michael Powell avec Ludmilla Tchérina 1984 – de Michael Anderson avec Jan Sterling |
1956 | Temps sans pitié ( time without pity ) de Joseph Losey avec Ann Todd |
1957 | La route joyeuse ( the happy road ) de Gene Kelly
avec Barbara Laage
Un américain bien tranquille ( the quiet american ) de Joseph L. Mankiewicz avec Audie Murphy |
1958 | L’habit fait le moine / La loi et la pagaille ( law and disorder ) de Charles Crichton
avec Joan Hickson
Behind the mask – de Brian Desmond Hurst avec Vanessa Redgrave L’épopée dans l’ombre ( shake hands with the devil ) de Michael Anderson avec James Cagney |
1959 | Cargaison dangereuse ( the wreck of the Mary Dare ) de Michael Anderson avec Gary Cooper |
1960 | Non, ma fille non ! ( no my darling daughter ) de Ralph Thomas avec Juliet Mills |
1961 | Les innocents ( the innocents ) de Jack Clayton avec Deborah Kerr |
1962 | La solitude du coureur de fond ( the loneliness of the long distance runner / rebel with a
cause ) de Tony Richardson
avec Tom Courtenay
DO Shakespeare : Soul of an age – de Guy Blanchard avec Jack Gwillim |
1963 | Oncle Vanya ( uncle Vanya ) de Stuart Burge avec Fay Compton |
1964 | Le jeune Cassidy ( young Cassidy ) de John Ford & Jack Cardiff avec Julie Harris |
1965 | La colline des hommes perdus ( the hill ) de Sidney Lumet
avec Sean Connery
Les héros de Telemark ( the heroes of Telemark / the unknow battle ) de Anthony Mann avec Kirk Douglas |
1966 | La vingt-cinquième heure ( the twenty-fifth hour ) de Henri Verneuil avec Virna Lisi |
1967 | Services spéciaux, division K / Services spéciaux ( assignment K ) de Val Guest avec Stephen Boyd |
1968 | Oh ! que la guerre est jolie / Ah ! Dieu que la guerre est jolie ( oh ! what a lovely war ) de Richard Attenborough avec Laurence Olivier |
1969 | La bataille d’Angleterre ( battle of Britain ) de Guy Hamilton
avec Christopher Plummer
Au revoir, monsieur Chips ( goodbye, Mr. Chips ) de Herbert Ross avec Peter O’Toole Chambres communicantes ( connecting rooms ) de Franklin Gollings avec Bette Davis |
1970 | Goodbye Gemini / Twinsanity – de Alan Gibson
avec Judy Geeson
Le messager ( the go-between ) de Joseph Losey avec Margaret Leighton |
1971 | Nicolas et Alexandra ( Nicholas and Alexandra ) de Franklin J. Schaffner avec Harry Andrews |
1975 | Rime of the ancient mariner / The strangest voyage – de Raul DaSilva avec Miriam Margolyes |