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Juliette Faber



Date et Lieu de naissance : 19 mars 1919 (Grevenmacher, Luxembourg)
Date et Lieu de décès : 13 juillet 2008 (Pontoise, France)►
Nom Réel : Juliette Joséphine Madeleine Faber-Sangerma

ACTRICE
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1941 Les inconnus dans la maison – de Henri Decoin avec Raimu, Jean Tissier, Jacques Baumer & Gabrielle Fontan
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1944 La tentation de Barbizon – de Jean Stelli avec Simone Renant, François Périer, Jean Wall & Daniel Gélin
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1950 Le bagnard – de Willy Rozier avec Pierre Gay, Lucien Nat, Lili Bontemps, Henri Arius & Roger Blin
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1955 La foire aux femmes – de Jean Stelli avec Etchika Choureau, Jean Danet, Dora Doll & Alfred Adam

Juliette Joséphine Madeleine Faber-Sangerma est née le 19 mars 1919 à Grevenmacher au grand-duché de Luxembourg. Elle n’a que dix-neuf ans lorsqu’elle débute sa carrière cinématographique, sous la direction de Henri Diamant-Berger dans «La vierge folle» (1938). En 1941, elle décroche le premier rôle féminin, aux côtés de Pierre Richard-Willm et de François Périer dans «Les jours heureux» de Jean de Marguenat. La même année, c’est la consécration pour la jeune comédienne, grâce à son rôle dans «Un inconnu dans la maison» de Henri Decoin où elle donne la réplique à l’immense Raimu. En 1942, sous la direction du même réalisateur, Juliette Faber retrouve François Périer dans «Mariage d’amour». Au début des années quarante, Juliette Faber alterne cinéma et théâtre. Ainsi on la retrouve sur scène en 1942 dans «L’annonce faite à Marie» de Paul Claudel au Théâtre de l’Œuvre, puis un an plus tard dans la pièce de Claude-André Puget «Le grand Poucet» au Théâtre Montparnasse.

En 1943, Juliette Faber intègre le casting du film de André Cayatte «Au bonheur des dames», pour la firme allemande Continental. Le casting réunit une pléiade d’acteurs légendaires: Suzy Prim, Michel Simon, Blanchette Brunoy, Albert Préjean... Bien que l’histoire du film se situe dans les années 1860, certains critiques y voit une œuvre pétainiste. Juliette Faber tourne en 1944 sous la direction de Jean Stelli dans «La tentation de Barbizon», où elle incarne avec François Périer, un jeune couple tourmenté par le diable. En 1948, notre comédienne devient la femme de Bernard Blier dans «L’école buissonnière» dont le sujet traite de la méthode pédagogique scolaire inspirée par Célestin Freinet, un film qui marque le cinéma d’après-guerre par son ton néo-réaliste.

En 1950, Juliette Faber «Chéri» de Colette au Théâtre de la Madeleine et complète la distribution de «Justice est faite» de André Cayatte, auprès de, entre-autres, Noël Roquevert, Valentine Tessier et Raymond Bussières. En 1952, elle remonte sur les planches pour la pièce «La tête des autres» de Marcel Aymé et tourne une nouvelle fois pour Henri Decoin, dans «La vérité sur Bébé Donge» où elle interprète Marthe l’infirmière aux côtés de Jean Gabin, Danielle Darrieux et Gabrielle Dorziat. Par la suite, est-ce le cinéma qui se désintéresse de Juliette Faber? ou l’actrice qui décide de prendre du recul pour privilégier sa vie privée? le fait est que ses rôles à l’écran se raréfient. On l’aperçoit brièvement dans «Nous sommes tous des assassins» (1952) de André Cayatte, «La foire aux femmes» (1955) de Jean Stelli et «Par-dessus le mur» (1960) de Jean-Paul Le Chanois. Nous revoyons l’actrice dans deux derniers films: «L’ombre d’une chance» de Jean-Pierre Mocky en 1974 et «Le chemin perdu» de Patricia Moraz en 1979.

Depuis le début des années soixante-dix, Juliette Faber oriente principalement son parcours professionnel vers la télévision. Ainsi de 1973 à 1994, elle joue dans de nombreux téléfilms et séries, dont un épisode de «La ligne de démarcation» (1973) de Jacques Ertaud et un de «Marie Pervenche» (1984) avec Danièle Evenou. En 1994, la comédienne se retire définitivement. Elle est morte le 13 juillet 2008 à 89 ans à Pontoise. Belle et dotée d’un talent certain, Juliette Faber aurait pu s’imposer dans le cinéma français, mais mis à part quelques cinéastes comme André Cayatte ou Henri Decoin qui ont su l’utiliser intelligemment, elle eut le tort de se disperser dans trop de productions médiocres.

© Mickael EPITALON

copyright
1938La vierge folle – de Henri Diamant-Berger avec Victor Francen
1941Les jours heureux – de Jean de Marguenat avec Pierre Richard-Willm
Les inconnus dans la maison – de Henri Decoin avec Raimu
1942Mariage d’amour – de Henri Decoin avec François Périer
Picpus / Signé Picpus – de Richard Pottier avec Albert Préjean
1943Au bonheur des dames – de André Cayatte avec Michel Simon
1944La tentation de Barbizon – de Jean Stelli avec Daniel Gélin
1948L’école buissonnière – de Jean-Paul Le Chanois avec Bernard Blier
1949Le cas du docteur Galloy – de Maurice Téboul avec Louis Seigner
1950Le bagnard – de Willy Rozier avec Roger Blin
Trafic sur les dunes – de Jean Gourguet avec Edouard Delmont
Justice est faite – de André Cayatte avec Valentine Tessier
CM La nuit du 12 au 13 – de Claude Orval avec Renée Gardès
CM Allo au secours ! – de Claude Orval avec Georges Rollin
1951Monsieur Octave – de Maurice Téboul avec Pierre Larquey
1952La vérité sur Bébé Donge – de Henri Decoin avec Jean Gabin
Nous sommes tous des assassins – de André Cayatte avec Marcel Mouloudji
1955La foire aux femmes – de Jean Stelli avec Jean Danet
1960Par-dessus le mur – de Jean-Paul Le Chanois avec François Guérin
1973L’ombre d’une chance – de Jean-Pierre Mocky avec Robert Benoît
1979Le chemin perdu – de Patricia Moraz avec Charles Vanel
Fiche créée le 5 décembre 2009 | Modifiée le 13 mai 2020 | Cette fiche a été vue 21546 fois
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