1982 Au nom de tous les miens (for those I love) de Robert Enrico avec Brigitte Fossey, Michael York & Macha Méril | 1984 Le matelot 512 – de René Allio avec Dominique Sanda, Bruno Cremer, Tchéky Karyo & Michel Piccoli | 1988 Jour après jour – de Alain Attal avec Pierre-Loup Rajot, Jeanne Moreau, Féodor Atkine & Gérard Blain | 1997 Le comptoir – de Sophie Tatischeff avec Mireille Perrier, Maurane, Christophe Odent & Francis Lax | ||
Né le 20 mars 1959 à Strasbourg, Jacques Penot est entraîné par des amis dans un court d’art dramatique à l’âge de 18 ans. Séduit, il gagne Paris où il est repéré par Robert Hossein qui l’engage dans «Les Hauts de Hurlevent» (1979) d’après Emily Brontë dont il assure la mise en scène au Théâtre de Boulogne-Billancourt.
Ces débuts remarqués sur scène permettent à Jacques Penot d’obtenir le rôle-titre de «Tarendol» (1979) de Louis Grospierre avec Florence Pernel. Adapté du roman éponyme de René Barjavel, ce feuilleton relate l’histoire d’amour de deux adolescents durant l’été 43 que la guerre va cruellement séparer. Il enchaîne avec deux téléfilms réalisés par Caroline Huppert «Le bonheur des tristes» avec Macha Méril et «L’apprentissage de la vie» avec Nicole Garcia. Au cinéma, il apparaît pour la première fois dans le biopic «Guy de Maupassant» (1981) de Michel Drach avec Claude Brasseur. Cette notoriété acquise sur le petit écran lui permet de décrocher le rôle de Martin Gray jeune dans l’adaptation cinématographique de son autobiographie écrite avec Max Gallo «Au nom de tous les miens» (1982) réalisée par Robert Enrico. Exploité en salles avec succès, le film est diffusé sous la forme d’un feuilleton et lui vaut une nomination au César du meilleur espoir masculin.
Peu intéressé par un cinéma commercial, Jacques Penot est sollicité par René Allio pour «Le matelot 512» (1984) avec Bruno Cremer et Dominique Sanda. Il enchaîne les premiers films «Adieu blaireau» de Bob Decout avec Annie Girardot, «Strictement personnel» de Pierre Jolivet avec Pierre Arditi ou «Baton Rouge» de Rachid Bouchared avec Pierre-Loup Rajot. Echaudé par ces échecs successifs, il signe le scénario de la comédie dramatique «Blessure» (1985) de Michel Gérard avec Florent Pagny. Il espère renouer avec le succès avec l’adaptation d’un roman de Patricia Highsmith «Le cri du hibou» (1987) par Claude Chabrol avec Mathilda May qui s’avère un terrible échec. De guerre lasse, il s’enferme dans des films d’auteurs (Camille de Casabianca ou Sophie Tatischeff) ou des productions étrangères (espagnoles ou canadiennes) qui sonnent le glas de sa carrière sur le grand écran. Dans des seconds rôles, il retrouve Robert Enrico pour «La Révolution Française : Les années lumière» (1988) ou intègre la distribution de «Milena» (1990) de Véra Belmont avec Valérie Kaprisky dans le rôle-titre.
Puis, délaissé par les cinéastes, Jacques Penot devient une figure familière du petit écran. Il participe au feuilleton «Maria Vandamme» (1988) de Jacques Ertaud ou à la saga «Sandra, princesse rebelle» (1995). Il apparaît dans des épisodes de séries à succès «Navarro» et «Maître Da Costa» avec Roger Hanin, «Julie Lescaut» avec Véronique Genest, «Quai n°1» avec Sophie Duez ou «Les Cordier» avec Pierre Mondy. Il obtient un rôle récurrent dans la série «La Kiné» avec Charlotte Kady et est dirigé à plusieurs reprises par Josée Dayan dans des téléfilms unitaires. En 1998, il tourne son dernier film «Fait d’hiver» sous la direction de Robert Enrico. Au début des années 2000, Jacques Penot épouse Isabelle Bich, fille du Baron créateur du célèbre stylo, et abandonne son métier. Il s’adonne à sa nouvelle passion la peinture entre Paris et Ibiza. Marqué par les décès successifs de son épouse et de son amie Florence Arthaud, Jacques Penot décède discrètement le 17 décembre 2016, à seulement 57 ans.
© Olivier SINQSOUS
1981 | Guy de Maupassant – de Michel Drach
avec Simone Signoret
Le crime d’amour – de Guy Gilles avec Macha Méril |
1982 | On s’en fout… nous on s’aime – de Michel Gérard
avec Darry Cowl
Au nom de tous les miens ( for those I love ) de Robert Enrico avec Brigitte Fossey |
1983 | Strictement personnel – de Pierre Jolivet avec Pierre Arditi |
1984 | Le matelot 512 – de René Allio
avec Dominique Sanda
Adieu Blaireau – de Bob Decout avec Annie Girardot Diesel – de Robert Kramer avec Magali Noël Blessure – de Michel Gérard avec Florent Pagny Seulement scénario CM Rosette prend sa douche – de Rosette avec Arielle Dombasle |
1985 | Bâton Rouge – de Rachid Bouchareb
avec Pierre-Loup Rajot
Derborence – de Francis Reusser avec Bruno Cremer Sarraounia – de Med Hondo avec Jean-Roger Milo CM Charly – de Florence Strauss avec Kristin Scott Thomas |
1986 | Sale destin – de Sylvain Madigan
avec Pauline Lafont
Le cri du hibou – de Claude Chabrol avec Mathilda May |
1987 | Les nouveaux tricheurs – de Michaël Schock
avec Fiona Gélin
Les portes tournantes – de Francis Mankiewicz avec Miou-Miou |
1988 | Jour après jour – de Alain Attal
avec Jeanne Moreau
Après la pluie – de Camille De Casabianca avec Etienne Chicot La révolution française : Les années lumières – de Robert Enrico avec Jane Seymour CM La main dans le chapeau – de Frédéric Demont avec Anne Caudry |
1990 | Milena – de Véra Belmont
avec Valérie Kaprisky
Catorce estaciones – de Antonio Giménez Rico avec Géraldine Danon |
1991 | Le long hiver ( el largo invierno / el llarg hivern ) de Jaime Camino
avec Vittorio Gassman
Bezness – de Nouri Bouzid avec Abdellatif Kechiche Ma sœur, mon amour / Rachel et Gaëtan, en toute innocence / De l’autre côté du cœur – de Suzy Cohen avec Anémone |
1992 | Pas d’amour sans amour ! – Evelyne Dress
avec Aurore Clément
Nefertiti, la fille du soleil ( Nefertiti, figlia del sole ) de Guy Gilles avec Antonella Lualdi |
1994 | CM Le soir de l’angélus – de Aymeric de Valon avec Gilles Treton |
1995 | CM Cinématon N°1798 – de Gérard Courant |
1996 | CM Pas perdus – de Olivier Coussemacq
avec Camille de Toledo
Prix du meilleur acteur au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, France |
1997 | Le comptoir – de Sophie Tatischeff
avec Mireille Perrier
Noces de lune – de Taïeb Louhichi avec Abdel Kechine |
1998 | Fait d’hiver – de Robert Enrico avec Claude Brasseur |
1999 | DO Lettre à mon frère Guy Gilles, cinéaste trop tôt disparu – de Luc Bernard
avec Jean-Claude Brialy
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