![]() 1958 Le bel âge – de Pierre Kast avec Jacques Doniol-Valcroze, Françoise Brion, Jean-Claude Brialy & Giani Esposito | ![]() 1960 Les grandes personnes – de Jean Valère avec Maurice Ronet, Jean Seberg, Nando Bruno & Micheline Presle | ![]() 1961 Le jeu de la vérité – de Robert Hossein avec Paul Meurisse, Nadia Gray, Marc Cassot & Jean Servais | ![]() 1962 Les séquestrés d’Altona (i sequestrati di Altona) de Vittorio De Sica avec Sophia Loren & Maximilian Schell | ||
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Françoise Prévost est née à Paris le 13 janvier 1929. Son père, l’écrivain Jean Prévost, est l’auteur entre autres des «Frères Bouquinquant». C’était un résistant qui fut tué dans le maquis du Vercors en 1944. Il avait divorcé en 1939 de Marcelle Auclair, la mère de Françoise, que l’on connait comme cofondatrice avec Hélène Lazareff du magazine ELLE. Notre future actrice est élevée dans un milieu «littéraire» qui lui permet de suivre les cours de théâtre de Tania Balachova, Marcel Herrand, Jean Vilar.
Françoise Prévost débute sur scène en 1947, dans une version théâtrale d’«Anna Karénine» inspirée du roman de Tolstoï. Elle y rencontre le comédien Gilles Quéant qui devient son mari, le père de ses deux enfants Thierry et Aline. Mais ils divorceront. On la revoit au théâtre de Paris en 1961 avec «Le repos du guerrier» de Christiane Rochefort dans une mise en scène de Jean Mercure, elle a pour partenaire Raf Vallone. Cette pièce inspirera Roger Vadim qui en fera un film en 1962 avec Brigitte Bardot. Au cinéma, elle débute avec un second rôle dans le film «Jean de la Lune» de Marcel Achard en 1948. D’autres petits rôles se succèdent: «Clara de Montargis» (1950) de Henri Decoin, «Nez de Cuir» (1951) de Yves Allégret, «Les trois mousquetaires» (1953) de André Hunebelle (1953). Mais ces rôles ne la satisfont pas, elle se consacre à des activités journalistiques jusqu’à l’arrivée de la «Nouvelle Vague». Jacques Rivette, puis Pierre Kast vont lui donner une vraie première chance, ce dernier dans «Le bel âge» (1958) avec Jean-Claude Brialy, et là, c’est la consécration. Pierre Kast la refera jouer dans «Merci Natercia» (1959), «La morte saison des amours» (1960) et «Vacances portugaises» (1964). En 1960,l’actrice va donner la réplique à Marie Laforêt dans le film plein d’ambigüités «La fille aux yeux d’or» de Jean-Gabriel Albicocco où les rapports entre femmes sont largement évoqués.
Puis la voilà lancée dans une carrière européenne. Françoise Prévost fréquente les studios italiens en tournant sous la direction de Vittorio De Sica «Les séquestrés d’Altona» (1962) et participe au film de Carlo Lizzani «Le procès de Vérone» (1963). Puis c’est l’Allemagne avec le réalisateur Franz Peter Wirth pour deux films qui ne laisseront pas grand souvenir. Finalement, son expérience à l’international ne va pas servir celle qui avait démarré comme l’une des égéries de la Nouvelle Vague. Elle tourne une quinzaine de films sans grand intérêt et qui seront vite oubliés. En 1971, on reparle d’elle pour le film de Jean Valère «Mont-Dragon» où encore une fois elle incarnera une femme ambigüe face à Catherine Rouvel. En fin de carrière, elle revient vers Jacques Rivette dans «Merry Go Round» (1977) et vers Pierre Kast dans «Le soleil en face» (1978).
Dans sa vie de femme, Françoise Prévost va faire une terrible rencontre avec «le crabe». Ce cancer qu’on va lui découvrir au début des années 70 va lui inspirer un livre «Ma vie en plus». Le récit de la maladie de Françoise sera source d’inspiration pour Yannick Bellon qui va réaliser un très beau film sur ce sujet, en lui demandant d’écrire le scénario en 1981. Ce film «L’amour nu» à pour interprètes Marlène Jobert et Jean-Michel Folon. Puis de façon surprenante, elle continue d’utiliser sa plume, mais cette fois, pour des ouvrages culinaires. En 1993, elle réapparaît au théâtre du Lucernaire dans «Opening night», une pièce de John Cassavetes. Malheureusement le 30 novembre 1997, le cancer l’emportera.
© Anna F.

1948 | Jean de la Lune – de Marcel Achard avec François Périer |
1950 | Les miracles n’ont lieu qu’une fois – de Yves Allégret
avec Alida Valli
Clara de Montargis / Désir d’une heure – de Henri Decoin avec Ludmilla Tchérina |
1951 | Nez de cuir – de Yves Allégret avec Jean Marais |
1953 | Les trois mousquetaires – de André Hunebelle
avec Georges Marchal
Virgile – de Carlo Rim avec Robert Lamoureux |
1957 | Cette nuit-là – de Maurice Cazeneuve avec Jean Servais |
1958 | Paris nous appartient – de Jacques Rivette
avec Gianni Esposito
Le bel âge – de Pierre Kast avec Jacques Doniol-Valcroze CM Le mal des autres – de Edouard Logereau avec Claude Mercutio |
1959 | Le signe du lion – de Eric Rohmer
avec Jess Hahn
Le général ennemi ( the enemy general ) de George Sherman avec Van Johnson La récréation – de François Moreuil & Fabien Collin avec Christian Marquand Merci Natercia ! – de Pierre Kast avec Pierre Vaneck CM Le second souffle – de Yannick Bellon avec Maurice Biraud |
1960 | La morte saison des amours – de Pierre Kast
avec Daniel Gélin
Comment qu’elle est ! – de Bernard Borderie avec Eddie Constantine Par-dessus le mur – de Jean-Paul Le Chanois avec Pierre Larquey Les gangsters ( Payroll / I promised to pay ) de Sidney Hayers avec Michael Craig Les grandes personnes – de Jean Valère avec Maurice Ronet |
1961 | La fille aux yeux d’or – de Jean-Gabriel Albicocco
avec Paul Guers
Bon voyages ! – de James Neilson avec Fred MacMurray Le jeu de la vérité – de Robert Hossein avec Paul Meurisse |
1962 | Les séquestrés d’Altona ( i sequestrati di Altona ) de Vittorio De Sica
avec Maximilian Schell
Les années rugissantes ( anni ruggenti ) de Luigi Zampa avec Nino Manfredi La mer ( il mare ) de Giuseppe Patroni Griffi avec Umberto Orsini L’irrésistible célibataire ( bekentnisse eines möblierten herm ) de Franz Peter Wirth avec Karl Michael Vogler Le procès de Vérone ( il processo di Verona ) de Carlo Lizzani avec Silvana Mangano |
1963 | Vacances portugaises / Les égarements / Les sourires de la destinée – de Pierre Kast
avec Jean-Pierre Aumont
Amours sans lendemain ( un tentativo sentimentale ) de Pasquale Festa Campanile & Massimo Franciosa avec Jean-Marc Bory Un homme au meilleur de son âge ( ein mann im schönsten alter ) de Franz Peter Wirth avec Karl Michael Vogler |
1964 | La cage de verre – de Jean-Louis Lévi-Alvarès & Philippe Arthuys
avec Georges Rivière
Via Macao ( Via Macau ) de Jean Leduc avec Roger Hanin |
1965 | Galia – de Georges Lautner
avec Mireille Darc
Maigret fait mouche ( Maigret und sein größter fall ) de Alfred Weidenmann avec Heinz Rühmann Les nuits de l’épouvante ( la lama nel corpo / the blade in the body / the murder clinic / the murder society / night of terrors / revenge of the living dead ) de Elio Scardamaglia avec William Berger |
1966 | L’une et l’autre – de René Allio avec Claude Dauphin |
1967 | Histoires extraordinaires ( tre passi nel delirio ) de Federico Fellini, Louis Malle & Roger
Vadim avec Jane Fonda
Segment « Metzengerstein » de Roger Vadim Pronto... c’è una certa Giuliana per te – de Massimo Franciosa avec Gianni Dei Django porte sa croix ( quella sporca storia nel West / Johnny Hamlet / that dirty story of the West ) de Enzo G. Castellari avec Gilbert Roland Les russes ne boiront pas de coca-cola ( italian secret service ) de Luigi Comencini avec Gastone Moschin |
1968 | Pourquoi pas avec toi ? ( brucia, ragazzo, brucia ) de Fernando Di Leo
avec Gianni Macchia
La gamine: Femme à quinze ans ( bhäschen in der grube ) de Roger Fritz avec Anthony Steel Vive la mort – de Francis Reusser avec Edouard Niermans La donna a una dimensione / La marcusiana – de Bruno Baratti avec Isa Miranda Les vieilles lunes – de David Fahri avec Gérald Minkoff |
1969 | Sirocco d’hiver ( téli sirokkó : Sirokko / winter wind ) de Miklos Jancso
avec Jacques Charrier
La jeunesse du massacre ( i ragazzi del massacro ) de Fernando Di Leo avec Pier Paolo Capponi La limite du péché ( quarta parete ) de Adriano Bolzoni avec Peter Lawford Un cas de conscience ( un caso di conscienza ) de Giovanni Grimaldi avec Raymond Pellegrin |
1970 | Un joli corps qu’il faut tuer ( il tuo dolce corpo da uccidere / una maleta para un cadáver ) de
Alfonso Brescia avec Giorgio Ardisson
L’explosion – de Marc Simenon avec Fernand Gravey Le P.D.G. a des ratés / Les obsessions sexuelles d’un veuf / Un os pour une nuit de noces ( la prima notte del Dottor Danieli, industriale col complesso del... giocattolo ) de Giovanni Grimaldi avec Lando Buzzanca |
1971 | Mont-Dragon – de Jean Valère
avec Jacques Brel
Le belve – de Giovanni Grimaldi avec Philippe Hersent Le inibizioni del dottor Gaudenzi, vedovo, col complesso della buoanima – de Giovanni Grimaldi Renato Malavasi La saignée – de Claude Mulot avec Gabriele Tinti |
1972 | Les anges – de Jean Desvilles avec Michel Bouquet |
1973 | Le scomunicate di San Valentino – de Sergio Grieco
avec Pier Giovanni Anchisi
Quand l’amour devient sensualité ( quando l’amore è sensualità ) de Vittorio De Sisti avec Agostina Belli |
1974 | Preuves d’amour ( la prova d’amore ) de Tiziano Longo
avec Gabriele Ferzetti
Mala, amore e morte – de Tiziano Longo avec Renato Pinciroli |
1975 | Un cri dans les ténèbres / Bacchanales infernales ( un urlo nelle tenebre / cries and shadows
/ naked exorcism / the possessor / the return of the exorcist ) de Franco Lo Cascio &
Angelo Pannacciò avec Richard Conte
Le téléphone rose – de Edouard Molinaro avec Michael Lonsdale Mais où sont passées les jeunes filles en fleurs – de Jean Desvilles avec Christian Parisy |
1976 | L’amour en herbe – de Roger Andrieux avec Michel Galabru |
1977 | Merry-go-round – de Jacques Rivette avec Joe Dallesandro |
1978 | Le soleil en face / Les morts de Marat – de Pierre Kast avec Jean-Pierre Cassel |
1981 | L’amour nu – de Yannick Bellon
avec Marlène Jobert
Seulement scénario |
1982 | La côte d’amour – de Charlotte Dubreuil avec Mario Adorf |