1956 Donatella – de Mario Monicelli avec Gabriele Ferzetti, Walter Chiari, Gaby André & Abbe Lane | 1961 Hatari ! – de Howard Hawks avec John Wayne, Hardy Kruger, Gérard Blain & Red Buttons | 1963 Massacre pour un fauve (rampage) de Phil Karlson avec Robert Mitchum, Jack Hawkins & Sabu | 1966 Maroc dossier n° 7 (Maroc 7) de Gerry O’Hara avec Gene Barry, Leslie Phillips & Cyd Charisse | ||
Elsa Martinelli naît le 13 janvier 1935 à Grosseto, en Italie, dans un milieu modeste. Dans la première moitié des années cinquante, elle se fait un nom dans l’univers de la mode. Ravissante, élancée et photogénique, elle est en effet un mannequin réputé et sa photo est publiée, entre autres, dans le célèbre magazine américain «Life».
En 1954, Elsa Martinelli débute au cinéma en faisant de courtes apparitions, notamment dans «Le rouge et le noir» de Claude Autant-Lara. Elle est ensuite remarquée par Kirk Douglas qui lui offre d’être sa partenaire, à Hollywood, dans le western qu’il produit: «La rivière de nos amours» (1955), réalisé par André De Toth. De retour en Italie, elle est la protagoniste de «La fille de la rizière» (1956) de Raffaello Matarazzo et «Donatella» (1956) de Mario Monicelli, qui lui permet de remporter un prix d’interprétation féminine au festival de Berlin. La jeune femme est définitivement lancée et elle devient une star. Par la suite, elle est notamment la partenaire de Trevor Howard dans «Manuela, fille de rien» (1957), John Derek dans «Les bateliers de la Volga» (1958), Georges Marchal dans «Le miroir aux alouettes» (1958) et enfin Laurent Terzieff et Jean-Claude Brialy dans «Les garçons» (1959).
Elsa Martinelli jouit d’un statut de vedette internationale et outre son pays natal, travaille aux Etats-Unis, en Angleterre et en France. Elle est notamment délicieuse en photographe bouleversant le petit monde de John Wayne dans «Hatari!» (1961) de Howard Hawks. Dans un autre registre, elle est particulièrement touchante en fille-mère dans «La peau à vif» (1962) de Giuseppe Fina. Parmi ses autres films, nous pouvons citer: «Le Capitan» (1960) de André Hunebelle, «Et mourir de plaisir» (1960) de Roger Vadim, «Le Procès» (1962) de Orson Welles ou encore «La dixième victime» (1965) de Elio Petri. Dans la seconde moitié des années soixante, les propositions se font moins intéressantes et elle apparaît souvent dans des productions ne lui offrant pas l’opportunité de progresser. C’est peut-être André Cayatte qui lui offre son dernier rôle marquant dans «Les chemins de Katmandou» (1969), œuvre curieuse et mal accueillie à sa sortie. Elle y interprète un mannequin, mère du jeune héros incarné par Renaud Verley. Elle offre son charme et son talent à quelques cinéastes importants, parmi lesquels: Vittorio De Sica pour «Sept fois femme» (1967), Jean Aurel pour «Manon 70» (1966), Sergio Gobbi pour «Maldonne» (1968) et Albert Lattuada pour «L’amica» (1969). Ne désirant sans doute pas voir sa carrière sombrer dans la routine et la médiocrité, Elsa Martinelli s’éloigne progressivement des plateaux de cinéma. À partir des années soixante-dix, ses compositions se font de plus en plus rare. En 1992, elle fait une apparition dans «Banco pour un crime» de Eugene Levy, comédie sans intérêt également interprété par John Candy, et joue un dernier rôle dans la série télévisée «Orgoglio» en 2005.
En juin 1957, Elsa Martinelli devient comtesse en épousant Franco Mancinelli Scotti di San Vito, père de sa fille Christiana qui vient au monde en 1958. Deux ans après leur séparation en 1966, elle se marie avec le photographe Willy Rizzo qui la laissera veuve en février 2013. En 1995, l’actrice publie son autobiographie «Sono come sono. Dalla dolce vita e ritorno». Après une longue maladie, elle s’éteint discretement à son domicile romain de la Via Flaminia le 8 Juillet 2017.
© Marlène PILAETE & Pascal DONALD
1954 | Si vincessi cento milioni – de Carlo Moscovini & Carlo Campogalliani
avec Armando Francioli
Segment « L’indossatrice » Le rouge et le noir – de Claude Autant-Lara avec Gérard Philipe Seulement apparition |
1955 | La rivière de nos amours / L’or des sioux ( the indian fighter ) de André De Toth avec Kirk Douglas |
1956 | La fille de la rizière ( la risaia ) de Raffaello Matarazzo
avec Michel Auclair
Donatella – de Mario Monicelli avec Gabriele Ferzetti Ours d’Argent de la meilleure actrice au festival international du cinéma de Berlin, Allemagne Quatre filles ravissantes ( four girls in town ) de Jack Sher avec Sydney Chaplin |
1957 | La Mina – de Giuseppe Bennatti
avec Antonio Cifariello
Manuela fille de rien ( Manuela / stowaway girl ) de Guy Hamilton avec Trevor Howard |
1958 | Les bateliers de la Volga ( i battellieri del Volga / Wolgaschiffer / prisoner of the Volga ) de
Victor Tourjansky
avec John Derek
Amour à Tunis ( Tunisi top secret ) de Bruno Paolinelli avec Massimo Serato Le miroir aux alouettes / Côte d’Azur ( Costa Azzura ) de Vittorio Sala avec Georges Marchal |
1959 | Les garçons ( la notte brava ) de Mauro Bolognini
avec Laurent Terzieff
Adieu ma chérie ( ciao, ciao, bambina ) de Sergio Grieco avec Antonio Cifariello |
1960 | Les plaisirs du samedi soir ( i piaceri del sabato notte ) de Daniele d’Anza
avec Pierre Brice
L’inassouvie / Un amour à Rome ( un amore a Roma ) de Dino Risi avec Vittorio De Sica Et mourir de plaisir – de Roger Vadim avec Mel Ferrer Le capitan – de André Hunebelle avec Jean Marais La menace – de Gérard Oury avec Robert Hossein Le tank du huit septembre ( il carro armato dell’8 settembre ) de Gianni Puccini avec Jean-Marc Bory |
1961 | Hatari ! – de Howard Hawks
avec John Wayne
Le pigeon qui sauva Rome ( the pigeon that took Rome ) de Melville Shavelson avec Charlton Heston |
1962 | Le procès ( the trial ) de Orson Welles
avec Anthony Perkins
La peau à vif / L’écorché vif ( pelle viva ) de Giuseppe Fina avec Raoul Grassilli |
1963 | Hôtel International ( the V.I.P’s / International Hotel ) de Anthony Asquith
avec Orson Welles
Massacre pour un fauve ( rampage ) de Phil Karlson avec Robert Mitchum |
1964 | De l’amour – de Jean Aurel
avec Michel Piccoli
La fabuleuse aventure de Marco Polo ( Marco the magnificent / le meravigliose avventure di Marco Polo / Marko Polo ) de Noel Coward & Denys de La Patellière avec Anthony Quinn |
1965 | Je vous salue maffia – de Raoul Lévy
avec Eddie Constantine
Un milliard dans un billard ( diamantenbilliard ) de Nicolas Gessner avec Claude Rich La dixième victime / La grande chasse ( la decima vittima ) de Elio Petri avec Marcello Mastroianni L’or du duc – de Jacques Baratier avec Pierre Brasseur |
1966 | Comment j’ai appris à aimer les femmes ( das gewisse etwas der frauen / come imparai ad
amare le donne ) de Luciano Salce
avec Robert Hoffmann
Maroc dossier n° 7 ( Maroc 7 ) de Gerry O’Hara avec Gene Barry Belle Starr ( il mio corpo per un poker ) de Piero Cristofani & Lina Wertmüller avec Robert Woods + chansons |
1967 | Sept fois femme ( woman times seven ) de Vittorio De Sica
avec Shirley MacLaine
Requiem pour une canaille ( qualcuno ha tradito / every man is my enemy ) de Franco Prosperi avec Jean Servais Le plus vieux métier du monde / L’amour à travers les âges ( the oldest profession / the oldest profession in the world / l’amore attraverso i secoli / love trough the centuries / das älteste gewerbe der welt ) de Michel Pfleghar, Franco Indovina, Jean-Luc Godard, Mauro Bolognini, Philippe de Broca & Claude Autant-Lara avec Gastone Moschin Segment « Les nuits romaines » de Mauro Bolognini Manon 70 / Perverse Manon – de Jean Aurel avec Jean-Claude Brialy |
1968 | Candy – de Christian Marquand
avec Marlon Brando
L’agent américain ( el millón de Madigan / un dollaro per sette vigliacci / Madigan’s millions / Madigan’s million ) de Giorgio Gentilli avec Dustin Hoffman Maldonne – de Sergio Gobbi avec Robert Hossein |
1969 | Mardi, c’est donc la Belgique ( if it’s Tuesday, this must be Belgium ) de Mel Stuart
avec Murray Hamilton
Les chemins de Katmandou – de André Cayatte avec Serge Gainsbourg L’amica – de Alberto Lattuada avec Jean Sorel Perversion story ( una sull’altre / una historia perversa / una historia sull’altra / one on top of the other ) de Lucio Fulci avec John Ireland OSS 117 prend des vacances / Tous les coups sont bons pour OSS 117 – de Pierre Kalfon avec Luc Merenda |
1970 | L’araucana / L’araucana, massacro degli dei – de Julio Coll avec Venantino Venantini |
1971 | La part des lions – de Jean Larriaga avec Charles Aznavour |
1975 | Garofano rosso – de Luigi Faccini avec Miguel Bosé |
1984 | Sono un fenomeno paranormale – de Sergio Corbucci avec Maurizio Michelli |
1987 | Pygmalion 88 – de Flavio Mogherini avec Franco Nero |
1990 | CM Arrivederci Roma – de Clive Donner avec Gordon Thomson |
1992 | Banco pour un crime ( once upon a crime… ) de Eugene Levy avec John Candy |
1999 | CM Cabiria, Priscilla e le altre – de Fabrizio Celestini avec Riccardo Salerno |
2005 | DO L’uomo col microfono – de Antonello Sarno
avec Tullio Kezich
Seulement apparition |