1931 Les titans du ciel (hell divers) de George Hill avec Clark Gable, Wallace Beery & Conrad Nagel | 1931 Régime sec (the wet parade) de Victor Fleming avec Walter Huston, Lewis Stone & Robert Young | 1932 Quatre de l’aviation (the lost squadron) de George Archainbaud avec Richard Dix & Erich von Stroheim | 1932 That’s my boy – de Roy William Neill avec Richard Cromwell, Mae Marsh & Douglass Dumbrille | ||
Dorothy Jordan est née le 9 août 1906 à Clarksville dans le Tennessee aux Etats-Unis. Elle étudie la littérature et l’Art, au Rhodes College de Memphis et le théâtre à l’American Academy of Dramatic Arts. Elle fait ses premiers pas artistiques à Broadway, en 1926, comme chorus girl dans la revue «Garrick Gaieties of 1926». Puis elle apparaît dans quelques comédies musicales comme «Funny Face» (1927) avec Adele et Fred Astaire.
Dorothy Jordan connaît une courte et rapide carrière, et sans vraiment crever l’écran, elle promène son joli minois dans une trentaine de productions étalées sur cinq ans. Tout commence avec le film musical «Words and music» (1929) de James Tinling avec John Wayne dans l’un de ses premiers rôles. On la découvre dans le rôle de Bianca, aux côtés de stars confirmées comme Mary Pickford et Douglas Fairbanks, dans «La mégère apprivoisée» (1929) d’après la pièce de William Shakespeare adaptée à l’écran par Sam Taylor. Dans un drame musical «Adieu Madrid» (1930) de Robert Z. Leonard, elle est Carmina courtisée par l’insouciant playboy Ricardo incarné par la star latine Ramon Novarro. Elle donne la réplique à des acteurs réputés tels Marie Dressler et Wallace Beery où elle joue leur fille adoptive dans «Min et Bill» (1930) de George Hill. Elle est ensuite la petite amie de Clark Gable dans «Les titans du ciel» (1931) de George Hill, puis Robert Montgomery en jeune marin tente de la séduire dans «Copains de bord» (1931) de Harry A. Pollard. Elle est encore la petite amie de longue date de Richard Barthelmess qui se laisse séduire par la fille de son employeur, la séduisante et délurée Madge interprétée par Bette Davis, dans «Ombres vers le sud» (1932) de Michael Curtiz. En 1933, elle tourne son dernier film «One man’s journey» de John S. Robertson avec May Robson, Frances Dee et Lionel Barrymore en médecin veuf qui élève son fils Jimmy, Joel McCrea, ainsi que Letty, Dorothy Jordan, qu’il a adopté bébé quand sa mère est décédée en couches.
Après une vingtaine de films, sans réels chefs-d’œuvre, à 26 ans, Dorothy Jordan se marie avec le réalisateur et scénariste, Merian C. Cooper qui sera durant la Seconde Guerre mondiale, un officier de l’US Air Forces, de leur union trois enfants sont nés: un fils devenu le colonel Richard M. Cooper, de l’armée de l’air américaine et deux filles Eherasa, et Mary Carolyn. C’est John Ford qui la sort de sa réserve, vingt ans plus tard, pour trois films: «Le soleil brille pour tout le monde» (1953), où elle est la mère de Arleen Whelan en fille un peu perdue, «La prisonnière du désert» ( 1956) où elle est Martha la belle-sœur de John Wayne qui part à la recherche de sa nièce, Nathalie Wood, enlevée par les Comanches après le massacre de sa famille, et «L’aigle vole au soleil» (1957) où elle retrouve John Wayne en pilote et officier de l’US Navy, paralysé suite à une mauvaise chute il devient écrivain et scénariste, il reprend du service lors de l’attaque de Pearl Harbor.
Ses dernières prestations ne l’on pas inspirer davantage à continuer dans ce domaine et un peu bousculée par la nouvelle génération, Dorothy Jordan prend définitivement sa retraite. Avec son mari, ils vivent en Californie et restent unis jusqu’à la mort de celui-ci en avril 1973. Dorothy Jordan décède d’une insuffisance cardiaque congestive au centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles le 7 décembre 1988.
© Gary RICHARDSON
1929 | Paroles et musique / Plaisirs d’étudiants ( words and music ) de James Tinling
avec John Wayne
Magie noire ( black magic ) de George B. Seitz avec Henry B. Walthall La mégère apprivoisée ( the taming of the shrew ) de Sam Taylor avec Douglas Fairbanks Le lieutenant sans gêne / La bataille des dames ( devil may care ) de Sidney Franklin avec John Miljan |
1930 | Adieu Madrid / Une aventure à Madrid ( in gay Madrid ) de Robert Z. Leonard
avec Ramon Novarro
+ chansons Call of the flesh / The singer of Seville – de Charles Brabin avec Ernest Torrence Love in the rough – de Charles Reisner avec Robert Montgomery + chansons Min et Bill ( Min and Bill ) de George W. Hill avec Wallace Beery A tailor made man – de Sam Wood avec William Haines CM The voice of Hollywood No. 9 – de ? avec Bert Wheeler Seulement apparition CM Screen snapshots series 9, No. 22 – de Ralph Staub avec Mary Pickford Seulement apparition CM Fashion news – de Meredith E. Fulton & George W. Gibson avec Marion Davies Seulement apparition |
1931 | Copains de bord / Matelots ( shipmates ) de Harry A. Pollard
avec Robert Montgomery
Jeunes pécheurs ( young sinners ) de John G. Blystone avec Thomas Meighan Prince Chap ( beloved bachelor ) de Lloyd Corrigan avec Paul Lukas Les titans du ciel ( hell divers ) de George Hill avec Clark Gable Régime sec ( the wet parade ) de Victor Fleming avec Walter Huston Quatre de l’aviation / L’escadron perdu ( the lost squadron ) de George Archainbaud avec Erich von Stroheim |
1932 | The roadhouse murder – de J. Walter Ruben
avec Bruce Cabot
Le vrai bonheur / Par terre ( down to earth ) de David Butler avec Will Rogers 70,000 witnesses – de Ralph Murphy avec Phillips Holmes Ombres vers le sud ( cabin in the cotton ) de Michael Curtiz avec Richard Barthelmess That’s my boy – de Roy William Neill avec Richard Cromwell Strictly personal – de Ralph Murphy avec Louis Calhern CM Screen snapshots – de Ralph Staub avec Tom Mix Seulement apparition |
1933 | Maison de refuge / La maison du refuge ( bondage ) de Alfred Santell
avec Alexander Kirkland
One man’s journey – de John S. Robertson avec Lionel Barrymore |
1952 | Le soleil brille pour tout le monde ( the sun shine bright ) de John Ford avec Charles Winninger |
1956 | La prisonnière du désert ( the searchers ) de John Ford avec Jeffrey Hunter |
1957 | L’aigle vole au soleil ( the wings of eagles ) de John Ford avec Dan Dailey |