1953 La belle de Cadix – de Raymond Bernard avec Luis Mariano, Jean Tissier, Claude Nicot & Claire Maurier | 1955 La mégère apprivoisée (la fierecilla domada) de Antonio Román avec Alberto Closas & Raymond Cordy | 1970 El techo de cristal – de Eloy de la Iglesia avec Dean Selmier, Fernando Cebrián & Patty Shepard | 1976 Guerreras verdes – de Ramón Torrado avec Sancho Gracia, Roberto Camardiel & Rafael Hernández | ||
Carmen Sevilla est née María del Carmen García Galisteo, le 16 octobre 1930 à Séville, capitale de l’Andalousie. Ayant manifesté des dons évidents pour la danse et le chant, elle se lance très jeune dans l’univers du spectacle. Elle commence sa carrière en 1942 comme danseuse grâce à Estrellita Castro. Elle débute à l’écran dans le court-métrage documentaire «Hombres ibericos» (1946) et tient bientôt son premier rôle principal en jouant aux côtés du populaire Jorge Negrete dans la co-production hispano-mexicaine «Jalisco canta a Sevilla» (1948) de Fernando de Fuentes.
Sa carrière de star prend alors son envol et, durant une dizaine d’années, Carmen Sevilla est l’interprète de, entre autres, «La révoltée» (1949) de José Díaz Morales, «Cuentos de la Alhambra» (1950) de Florián Rey, «La belle andalouse» (1952) de Luis Lucia, «Le moulin des amours» (1954) de León Klimovsky, «Vengeance» (1957) de Juan Antonio Bardem ou «Secretaria para todo» (1957) de Ignacio F. Iguino. Pour le public français, elle reste sans doute avant tout la ravissante partenaire de Luis Mariano dans «Andalousie» (1950), «Violettes impériales» (1952) et «La belle de Cadix» (1953). Elle côtoie également une autre grande figure de l’opérette, Georges Guétary, dans «Plume au vent» (1952) ainsi que Fernandel dans «Don Juan» (1955). On peut aussi la voir dans la co-production américano-espagnole «Flamenco» (1956) de Don Siegel et dans la co-production italo-espagnole «Pain, amour et Andalousie» (1958), quatrième et dernier volet d’une célèbre série dans laquelle avaient brillé avant elle Gina Lollobrigida et Sophia Loren. Elle travaille en outre au Mexique pour «Reportaje» (1953) et «Gitanas tenias que ser» (1953) et en Argentine pour «Requiebro» (1955).
De 1959 à 1968, son activité cinématographique est beaucoup plus réduite, ce qui s’explique probablement par son premier mariage avec le chef d’orchestre Augusto Algueró (qui lui compose de nombreuses chansons) et par la naissance de son fils Augusto. Citons néanmoins son apparition dans la superproduction américaine «Le roi des rois» (1960) de Nicholas Ray, dans laquelle elle incarne Marie-Madeleine, ou encore la co-production argentino-espagnole «Buscando a Monica» (1961) de José María Forqué. Dès 1969, Carmen Sevilla recommence à travailler à un rythme soutenu et adopte une nouvelle image plus sensuelle. C’est l’époque de films comme «Un adultero decente» (1969) de Rafael Gil, «Embrujo de amor» (1971), réalisé en Argentine par Leo Fleider, «Nadie oyo gutar» (1972) de Eloy de la Iglesia, «La cruz del diablo» (1974) de John Gilling, «El apolitico» (1977) de Mariano Ozores… Sa filmographie s’achève en 1978.
Dans les années 90, Carmen Sevilla s’impose comme une des personnalités marquantes de la télévision espagnole en présentant diverses émissions parmi lesquelles «Telecupon» de 1991 à 1997 ou, à partir de 2004, «Cine de barrio», dont elle doit cependant abandonner l’animation fin 2010, victime de la maladie d’Alzheimer. Durant son parcours professionnel, Carmen Sevilla enregistre aussi bon nombre de chansons. On lui doit aussi «Palabras, palabras», une version en espagnol de «Paroles… paroles…» qu’elle interprète avec Francisco Rabal. Le 27 juin 2023, elle décède à Madrid à l’âge de quatre-vingt-douze ans, des suites de complications liées sa maladie.
© Marlène PILAETE
1946 | CM Hombres ibericos – de Domingo Viladomat |
1947 | Serenata espagñola – de Juan de Orduña avec Julio Peño |
1948 | Filigrana – de Luis Marquina
avec Fernando Aguirre
Jalisco canta en Sevilla – de Fernando de Fuentes avec Jorge Negrete |
1949 | La guitarra de Gardel – de León Klimovsky
avec Agustín Irusta
La révoltée ( la revoltosa ) de José Díaz Morales avec Tony Leblanc |
1950 | Cuentos de la Alhambra – de Florián Rey
avec Roberto Zaragoza
Andalousie – de Robert Vernay avec Luis Mariano Andalousie ( el sueño Andalucía ) de Luis Lucia avec José Nieto Version espagnole de « Andalousie» |
1951 | Le désir et l’amour – de Henri Decoin & Luis María Delgado
avec Albert Préjean
La belle andalouse ( la hermana San Sulpicio ) de Luis Lucia avec Jorge Mistral |
1952 | Plume au vent ( pluma al viento ) de Louis Cuny & Ramón Torrado
avec Georges Guétary
Les mille et une filles de Bagdad ( babes in Bagdad / muchachas de Bagdad ) de Edgar G. Ulmer & Jerónimo Muhura avec John Boles Violettes impériales ( violetas imperiales ) de Richard Pottier avec Lucien Nat |
1953 | Reportaje – de Emilio Fernández
avec Pedro Infante
Ah cette gitane ! ( gitana tenías que ser ) de Rafael Baledón avec Pedro Infante La belle de Cadix – de Raymond Bernard avec Jean Tissier La belle de Cadix ( la bella de Cádiz ) de Eusebio Fernández Ardavín avec Fernando Sancho Version espagnole de « La belle de Cadix» |
1954 | Un caballero andaluz – de Luis Lucia
avec José Prada
Le moulin des amours ( la pícara molinera ) de León Klimovsky avec Francisco Rabal Requiebro – de Carlos Schlieper avec Ángel Magaña |
1955 | Congresso en Sevilla – de Antonio Román
avec Fernando Fernán Gómez
La mégère apprivoisée ( la fierecilla domada ) de Antonio Román avec Raymond Cordy Prix CEC de la meilleure actrice par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne Don Juan ( el amor de Don Juan ) de John Berry avec Fernandel |
1956 | Flamenco ( aventura para dos / a spanish affair ) de Don Siegel
avec Richard Kiley
Le fils du Cheik ( los amantes del desierto / gli amanti del deserto / la figlia dello sceicco / desert warrior ) de Goffredo Alessandrini, Fernando Cerchio, Léon Klimovsky, Ricardo Muñoz Suay & Gianni Vernuccio avec Ricardo Montalban |
1957 | Vengeance ( la venganza / ho giurato di ucciderti ) de Juan Antonio Bardem
avec Raf Vallone
Secretaria para todo – de Ignacio F. Iguino avec Frank Latimore |
1958 | Pain, amour et Andalousie ( pan, amor y… Andalucía / pane, amore e Andalousia ) de Javier Setó avec Vittorio De Sica |
1959 | DO Nuits d’Europe ( Europa di notte ) de Alessandro Blasetti
avec Henri Salvador
Seulement apparition |
1960 | Le roi des rois ( king of the kings ) de Nicolas Ray avec Hurd Hatfield |
1961 | Buscando a Mónica / El secreto de Mónica – de José María Forqué avec Guillermo Battaglia |
1962 | Le balcon de la lune ( el balcón de la luna ) de Luis Saslavsky
avec Manuel Zarzo
+ chansons |
1963 | Crucero de verano – de Luis Lucia avec Gabriele Ferzetti |
1965 | Le chemin du Rocio ( camino del rocío ) de Rafael Gil avec Robert Royal |
1966 | DO La vida de Pedro Infante – de Miguel Zacarías
avec Sonia Infante
Seulement apparition |
1967 | Operacíon plus ultra – de Pedro Lazaga
avec Manuel Alexandre
Seulement apparition & chansons La guerillera de Villa / Viva Mexico – de Miguel Marayta avec Julio Alemán |
1969 | Le reliquaire ( el relicario ) de Rafael Gil
avec Francisco Piquer
Un adulterio decente – de Rafael Gil avec Manolo Gómez Bur El taxi de los conflictos – de José Luis Sáenz de Heredia & Mariano Ozores Hijo avec Juan Diego + chansons |
1970 | El techo de cristal – de Eloy de la Iglesia
avec Dean Selmier
Prix CEC de la meilleure actrice par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne Enseñar a un sinvergüenza – de Agustín Navarro avec José Rubio Una señora llamada Andrés – de Julio Buchs avec Antonio Pica |
1971 | Hold-up à Sun Valley ( el más fabuloso golpe del Far-West ) de José Antonio de la Loma
avec Mark Edwards
Antoine et Cléopâtre ( Anthony and Cleopatra ) de Charlton Heston avec Freddie Jones El apartamento de la tentación – de Julio Buchs avec Antonio Ozores Embujo de amor – de Leo Fleider avec Sandro |
1972 | La cera virgen – de José María Forqué
avec José Luis López Vázquez
Nadie oyó gritar – de Eloy de la Iglesia avec Vicente Parra |
1973 | No es bueno que el hombre esté solo – de Pedro Olea
avec José Franco
La loba y la paloma – de Gonzalo Suárez avec Donald Pleasence Dormir y ligar : Todo es empezar – de Mariano Ozores Hijo avec Alfredo Landa Seulement apparition |
1974 | La cruz del diablo – de John Gilling
avec Adolfo Marsillach
Sex o no sex – de Julio Diamante avec Don Jaime de Mora y Aragon Una mujer de cabaret – de Pedro Lazaga avec Rafael Vaquero Strip-tease a la inglesa – de José Luis Madrid avec Don Jaime de Mora y Aragon |
1975 | Canciones de nuestra vida – de Eduardo Manzanos Brochero
avec Antonio Molina
Muerte de un quinqui – de León Klimovsky avec Paul Naschy Nostros, los decentes – de Mariano Ozores Hijo avec José Luis López Vásquez Terapia al desnudo – de Pedro Lazaga avec Juan Luis Galiardo |
1976 | Beatriz – de Gonzalo Suárez
avec Jorge Rivero
La noche de los cien pájaros– de Rafael Romero Marchent & Rafael Moreno Alba avec Georges Rigaud Guerreras verdes – de Ramón Torrado avec Sancho Gracia La promessa – de Ángel del Pozo avec Antonio Ferandis |
1977 | El apolítico – de Mariano Ozores
avec Ricardo Merino
Rostros – de Juan Ignacio Galván & Cecilia M. Bartolomé avec Juan Pardo |
1978 | El asalto al castillo de la Moncloa – de Francisco Lara Polop avec Ricardo Montalban |
AUTRES PRIX : | |
TP d’or pour l’ensemble de sa carrière aux prix TP di Oro, Espagne ( 1994 ) Prix de la Ville de Huelva aux festival du cinéma latino-américain de Huelva, Espagne ( 2001 ) Prix CEC pour l’ensemble de sa carrière par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne ( 2004 ) |