![]() 1956 La bataille de Rio de la Plata (the battle of the River Plate) de Michael Powell & Emeric Pressburger | ![]() 1970 Les suceurs de sang (bloodsuckers) de Robert Hartford-Davis avec Johnny Sekka & Peter Cushing | ![]() 1981 Hurlements (the howling) de Joe Dante avec Dee Wallace, Slim Pickens, Kevin McCarthy & John Carradine | ![]() 1987 Waxwork – de Anthony Hickox avec Zach Galligan, Deborah Foreman, Jennifer Bassey & David Warner | ||
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Patrick Macnee c’est bien sûr «Chapeau melon et bottes de cuir», cette série mythique des années 1960. Le chapeau melon, c’est lui et les bottes de cuir Diana Rigg. En plus du couvre-chef, il y a le parapluie et l’élégance en tweed. La quintessence du gentleman britannique et un condensé de ses vertus: le flegme et un humour «so british» qui tiennent à distance la vulgarité du malheur. Pourtant Daniel Patrick Macnee, né le 6 février 1922 à Londres, n’est pas seulement, et à deux reprises, John Steed à l’écran. Il apparaît dans un très grand nombre de séries aussi célèbres, comme «Colombo», «Magnum», «Pour l’amour du risque», «Galactica», «Rawhide» ou encore «Alfred Hitchcock présente». Il est aussi le célèbre docteur Watson dans «Sherlock Holmes in New York» (1976) avec Roger Moore dans le rôle du fameux détective. Il incarne encore Milo Bentley dans la série » «Gavilan» (1982/83).
Patrick Macnee, qui obtient la nationalité américaine en 1959, suit les cours de la «Webber Douglas School of Dramatic Art» de Londres et, après des débuts obscurs dans quelques films anglais, commence vraiment sa carrière d’acteur à Hollywood, au début des années 1950. On le voit à Broadway dans «Le songe d’une nuit d’été» (1954), une production de l’Old Vic, où il est Demetrius, et, plus tard, dans «Sleuth» (1970), une pièce de Anthony Shaffer, où il donne la réplique à Anthony Quayle. À l’écran, Patrick Macnee joue en vedette, avec Pamela Deeming, dans «The girl is mine» (1949) un film de Marjorie Deans, où il incarne l’heureux propriétaire d’un bateau menacé par un directeur d’entrepôt malveillant. Puis les rôles secondaires se succèdent, comme celui du jeune Jacob Marley, qui, dans «Scrooge» (1951), l’adaptation du conte de Dickens par Brian Desmond Hurst, avec le grand Alastair Sim, devient le partenaire en affaires et le souffre-douleur de l’affreux Ebenezer Scrooge.
Patrick Macnee se consacre de plus en plus à la télévision et n’apparaît que de loin en loin sur le grand écran. On l’aperçoit ainsi dans «Les girls» (1957), de George Cukor, avec Gene Kelly et Kay Kendall, et il semble se spécialiser dans le genre horrifique. Il participe ainsi à «Suceurs de sang» (1970) de Robert Hartford-Davis, avec Peter Cushing, avant d’incarner le Dr Waggner dans «Hurlements» (1981) de Joe Dante. John Steed troque aussi sans peine son costume de gentleman contre la panoplie de l’aventurier: dans «King Solomon’s treasure» (1978) de Alvin Rakoff, vaguement inspiré des personnages de Rider Haggard. Puis il fait partie de la troupe de vétérans chargés d’attaquer un vaisseau allemand dans «Le commando de Sa Majesté» (1980) de Andrew V. McLaglen.
Patrick Macnee retrouve Roger Moore en James Bond dans «Dangereusement vôtre» (1985) de John Glen, où il incarne un personnage qui lui va comme un gant, un aristocrate anglais doublé d’un espion, qui fréquente les champs de course d’Ascot. Dans «Shadey» (1985) de Philip Saville, il campe un riche marchand de diamants, qui paie les services d’un mécanicien capable, grâce à ses dons psychiques, de détecter des filons aurifères. Patrick Macnee fait entendre sa voix dans l’adaptation au cinéma de «Chapeau melon et bottes de cuir» (1997) de Jeremiah S. Chechik, et tire sa révérence, en 2003, à plus de 80 ans, dans le rôle principal d’un petit film de science-fiction, «The low budget time machine», de Kathe Duba-Barnett. l’acteur s’éteint le 25 juin 2015 à Rancho Mirage, en Californie.
© Jean-Pascal LHARDY

1938 | Pygmalion ( Bernard Shaw’s Pygmalion ) de Anthony Asquith & Leslie Howard avec Wendy Hiller |
1942 | Colonel Blimp ( the life and death of colonel Blimp / the adventures of colonel Blimp ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec Deborah Kerr |
1948 | The fatal night – de Mario Zampi
avec Jean Short
Hamlet – de Laurence Olivier avec Jean Simmons La mort apprivoisée ( the small back room / hour of glory ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec Kathleen Byron All over the town – de Derek Twist avec Sarah Churchill |
1949 | The girl is mine – de Marjorie Deans
avec Pamela Deeming
Le chevalier de Londres ( the elusive pimpernel / the fighting pimpernel ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec Margaret Leighton CM Pride and progress – de G. Burger avec Betty Taylor |
1950 | Ultimatum ( seven days to noon ) de John Boulting & Roy Boulting
avec Barry Jones
Dick Barton at bay – de Godfrey Grayson avec Tamara Desni La chair et le sang ( flesh and blood ) de Anthony Kimmins avec Glynis Johns |
1951 | Scrooge ( a Christmas carol ) de Brian Desmond Hurst avec Kathleen Harrison |
1954 | Trois meurtres ( three cases of murder ) de Wendy Toye, David Eady & George More O’Ferrall avec Orson Welles |
1956 | La bataille de Rio de la Plata ( the battle of the River Plate / Graf Spee / pursuit of the Graf Spee ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec Peter Finch |
1957 | Les Girls – de George Cukor
avec Kay Kendall
Femmes coupables ( until they sail ) de Robert Wise avec Joan Fontaine |
1959 | Mission of danger / Le passage secret ( mission of danger ) de Jacques Tourneur avec Buddy Ebsen |
1970 | Les suceurs de sang ( bloodsuckers / incense for the damned / doctors wear scarlet / freedom seekers ) de Robert Hartford-Davis avec Peter Cushing |
1978 | Galactica, la bataille de l’espace ( battlestar Galactica / curse of the Cylons ) de Richard A.
Colla avec Lorne Greene
Seulement voix King Solomon’s treasure – de Alvin Rakoff avec Britt Ekland Les sept fantastiques ( the fantastic seven / stunt seven / steel glory ) de John Peyser avec Elke Sommer |
1980 | Le commando de sa majesté ( the sea wolves / the sea wolves: The last charge of the Calcutta
light horse ) de Andrew V. McLaglen
avec Gregory Peck
Adorable faussaire / Coup de maître ( hot touch / Peter Dion ) de Roger Vadim avec Marie-France Pisier |
1981 | Hurlements ( the howling ) de Joe Dante avec John Carradine |
1982 | Docteurs in love ( young doctors in love ) de Garry Marshall
avec Sean Young
Sweet sixteen – de Jim Sotos avec Susan Strasberg The creature wasn’t nice / Naked space / Spaceship – de Bruce Kimmel avec Cindy Williams |
1983 | Spinal tap ( this is spinal tap / this is spinal tap®: A rockumentary by Martin Di Bergi ) de Rob Reiner avec Christopher Guest |
1985 | Dangereusement vôtre ( a view to a kill / Ian Fleming’s a view to a kill ) de John Glen
avec Roger Moore
Shadey – de Philip Saville avec Billie Whitelaw |
1987 | Waxwork – de Anthony Hickox
avec David Warner
DO Down under – de Don Atkinson avec Don Atkinson Seulement voix & narration |
1988 | H4 La planète sans retour ( transformations / alien transformations ) de Jay Kamen
avec Lisa Langlois
L’homme homard venu de Mars ( lobster man from Mars ) de Stanley Sheff avec Tony Curtis L’œil de la veuve ( eye of the widow ) de Andrew V. McLaglen avec F. Murray Abraham |
1989 | Chill factor – de David L. Stanton
avec Patrick Wayne
Le masque de la mort rouge ( masque of the red death ) de Larry Brand avec Adrian Paul |
1991 | Waxwork 2: Perdus dans le temps ( Waxwork II: Lost in time ) de Anthony Hickox avec Bruce Campbell |
1992 | DA Twenty-four robbers – de Willy Hartland
Seulement voix dans le segment « Big hungry bear » |
1993 | Thunder in paradise – de Douglas Schwartz avec Hulk Hogan |
1997 | Chapeau melon et bottes de cuir ( the avengers ) de Jeremiah S. Chechik
avec Uma Thurman
Seulement voix |
2002 | The low budget time machine – de Kathe Duba-Barnett avec Duane Whitaker |
AUTRES PRIX : | |
Caméra d’Honneur pour 30 ans de télévision aux prix Caméra d’Or, Allemagne ( 1983 ) |