![]() 1922 Docteur Mabuse (Dr. Mabuse, der spieler) de Fritz Lang avec Rudolf Klein-Rogge & Aud Egede Nissen | ![]() 1931 Le capitaine de Köpenick (der hauptmann von Köpenick) de Richard Oswald avec Paul Wagner & Willi Schur | ![]() 1932 Le roi du tir (der schützenkönig) de Franz Seitz avec Weiß-Ferdl, Hugo Schrader & Gretl Theimer | ![]() 1932 Les hussards de l’amour (husarenliebe) de Carl Heinz Wolff avec Else Elster & Hansi Niese | ||
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Issu d’une famille d’officiers prussiens, Max Adalbert voit le jour le 19 décembre 1874 à Dantzig, capitale de la Prusse-Occidentale, sous le nom de Maximilian Adalbert Krampf. Contrairement à l’espérance de ses parents qui souhaitent vivement qu’il devienne militaire ou fonctionnaire, le jeune Maximilian impose sa volonté et choisi de se lancer dans une carrière de comédien.
Max Adalbert fait ses débuts à l’âge de dix-neuf ans au théâtre de Lübeck. En 1894, il est engagé dans la troupe du théâtre de Barmen où il joue les jeunes premiers. Max Adalbert travaille également avec les théâtres de St. Gallen, Nuremberg et Vienne. Cinq ans plus tard, devenu un acteur populaire grâce à plusieurs pièces comiques, il s’installe à Berlin et signe un contrat avec le Residenztheater. À cette époque, il fait la connaissance de Curt Bois avec qui il forme un duo sur scène très demandé. Le 1er décembre 1924, avec les comédiens Paul Morgan, Kurt Robitschek et Max Hansen, il fonde à Berlin le «KadeKo» (Kabarett der Komiker), un cabaret qui remporte d’emblée un immense succès. En mai 1931, il joue le rôle-titre de la pièce de Carl Zuckmayer «Le capitaine de Köpenick» au Deutsches Theater. Le triomphe est tel que Richard Oswald réalise une version cinématographique la même année, sur un scénario signé de l’auteur et de Albrecht Joseph. Le comédien est alors au sommet de sa notoriété. Pour le cinéma, Max Adalbert fait sa première apparition en 1915 dans un film muet de Carl Froelich. Il va alors interpréter une bonne vingtaine de rôles de composition jusqu’en 1922. Son visage osseux, pâle et prématurément ridé, son nez pointu, ses cheveux clairsemés et son haut font dégarni lui font souvent incarner des personnages beaucoup plus vieux que son âge réel. En 1920, il est le Prince Metternich dans «Judith Trachtenberg» réalisé par Henrik Galeen, puis on l’aperçoit dans «Le tigre du Bengale» (1921) et «Le tombeau hindou» (1921) de Joe May; «Lady Hamilton» (1921) de Richard Oswald; «Les trois lumières» (1921) et «Dr Mabuse» (1922) de Fritz Lang ou dans «La flamme» (1922) de Ernst Lubitsch.
Après une parenthèse de cinq années consacrées essentiellement à se produire sur la scène du «KadeKo», Max Adalbert revient en force au cinéma devenu parlant. Il peut enfin utiliser sa voix qui a fait sa gloire au théâtre. En 1930, dans «La folle aventure» de Carl Froelich, il est le partenaire de Hans Albers en jeune journaliste qui enquête sur un crime sensationnel et qui se voit entraîné dans une aventure imprudente par une belle inconnue interprétée par Cailla Horn. Au cours des deux prochaines années, Adalbert joue dans des films tels que: «Mon Leopold» (1931) de Hans Steinhoff, «Mein herz sehnt sich nach» (1931) de Eugen Thiele, «Spione im Savoy-Hotel» (1932) de Frederic Zelnik, «Les joyeux héritiers» (1932) de Max Ophüls, où il donne la réplique à Heinz Rühmann, et bien sûr, «Le capitaine de Köpenick» (1931) de Richard Oswald, l’histoire d’n pauvre cordonnier qui achète un uniforme d’occasion de capitaine d’infanterie prussien et qui va bouleverser la vie des habitants de Köpenick.
En tournée en Bavière, Max Adalbert est soudainement pris de fortes fièvres, de douleurs et de violentes quintes de toux. Epuisé par la maladie, ce comédien talentueux, modeste et discret meurt à Munich le 7 septembre 1933, emporté par une pneumonie foudroyante. Il avait seulement 59 ans. Il est inhumé au cimetière des célébrités de Südwestkirchhof à Berlin-Stahnsdorf.
© Pascal DONALD

1915 | Le bouclier avec un cygne ( der schirm mit dem schwan ) de Carl Froelich
avec Olga Engl
CM Wie werde ich Amanda los ? – de Danny Kaden avec Mizzi Wirth |
1918 | Le comptable ( die buchhalterin ) de Paul von Woringen avec Lotte Neumann |
1919 | Liebe, haß und geld – de Erich Eriksen
avec Edith Meller
Roi Nicolo ( könig Nicolo / könig Nicolo oder so ist das leben ) de Paul Legband avec Leopold von Ledebur La fille de madame Hempel ( frau Hempels tochter ) de Edmund Edel & Julius Dewald avec Frida Richard Die verführten – de Carl Froelich avec Margarete Kupfer |
1920 | Die kwannon von Okadera – de Carl Froelich
avec Lil Dagover
Judith Trachtenberg ( die tragödie einer jüdin ) de Henrik Galeen avec Leontine Kühnberg L’insensé ( der dummkopf ) de Lupu Pick avec Rosa Valetti La maison lunaire ( das haus zum mond ) de Karl Heinz Martin avec Fritz Kortner |
1921 | Le nouveau paradis ( das neue paradies ) de Willy Zeyn
avec Esther Carena
Le tombeau hindou ( das indische grabmal : Die sendug des Yoghi ) de Joe May avec Conrad Veidt Le tigre du Bengale ( das indische grabmal : Der tiger von Eschnapur ) de Joe May avec Mia May Le ballon d’or ( die goldene kugel ) de Robert Wüllner avec Gertrud Welcker Lady Hamilton – de Richard Oswald avec Liane Haid Les trois lumières ( der müde tode ) de Fritz Lang avec Bernhardt Goetzke Le roman de Christine von Herre ( der roman der Christine von Herre ) de Ludwig Berger avec Agnes Straub Lebenshunger – de Léo Lasko & Johannes Guter avec Elga Brink |
1922 | Der politische Teppich – de Hans von Wolzogen & Heinz Herald
avec Max Landa
Elle et les trois ( sie und die drei ) de Ewald André Dupont avec Henny Porten Sein ist das gericht – de Bruno Lange avec Marija Leiko Docteur Mabuse ( Dr. Mabuse, der spieler ) de Fritz Lang avec Rudolf Klein-Rogge Film en 2 parties 1. Teil, der große spieler : Ein bild unserer zeit 2. Teil, inferno, ein spiel von menschen unserer zeit La flamme ( die flamme / Montmartre ) de Ernst Lubitsch avec Pola Negri |
1925 | Devant la maison et derrière la maison ( vorderhaus und hinterhaus ) de Richard Oswald avec Mary Kid |
1930 | La folle aventure ( hans in allen gassen ) de Carl Froelich
avec Camilla Horn
Trois jours d’arrêt ( drei tage mittelarrest ) de Carl Boese avec Ida Wüst Le portrait volé ( das gestohlene gesicht ) de Philipp Lothar Mayring & Erich Schmidt avec Edith Edwards |
1931 | So’n windhund – de Carl Heinz Wolff
avec Anni Ann
Mon Léopold ( mein Leopold ) de Hans Steinhoff avec Hilde Hildebrand Kyritz : Pyritz – de Carl Heinz Wolff avec Paul Hörbiger Hourra c’est un garçon ! ( hurra : Ein junge ! ) de Georg Jacoby avec Lucie Englisch La bataille de Bademünde ( die schlacht von Bademünde ) de Philipp Lothar Mayring avec Claire Rommer Nuit sans ennui ( die nacht ohne pause ) de Franz Wenzler & Andrew Marton avec Paul Richter Der herr Finanzdirektor – de Fritz Friedmann-Frederich avec Elga Brink Le voyant ( mein herz sehnt sich nach liebe / der hellseher ) de Eugen Thiele avec Trude Berliner Le capitaine de Köpenick ( der hauptmann von Köpenick ) de Richard Oswald avec Paul Wagner L’outrage ( das ekel ) de Eugen Schüfftan & Franz Wenzler avec Alfred Abel |
1932 | Les faux Fratellini ( spione im Savoy-Hotel / die galavorstellung der Fratellinis ) de Frederic
Zelnik avec Olga Tschechowa
Une idée de génie / Une idée folle ( ein toller einfall ) de Kurt Gerron avec Dorothea Wieck Les hussards de l’amour ( husarenliebe / tante Gusti kommandiert ) de Carl Heinz Wolff avec Else Elster Les joyeux héritiers ( lachende erben ) de Max Ophüls avec Heinz Rühmann Le roi du tir / Un excellent tireur / Le champion de tir ( der schützenkönig ) de Franz Seitz avec Weiß-Ferdl |
1933 | Les mains qui guérissent / Des mains dans l’ombre ( hände aus dem dunkel ) de Erich
Waschneck avec
Karin Hardt
CM Wie werde ich energisch ? – de Philipp Lothar Mayring avec Theo Lingen |