1953 Journal intime d’une jeune fille (hochzeitsglocken) de Georg Wildhagen avec Carl Wery & Albert Florath | 1954 Marianne de ma jeunesse – de Julien Duvivier avec Pierre Vaneck, Horst Buchholz & Jean Yonnel | 1956 La fille du lac (die fischerin vom Bodensee) de Harald Reinl avec Gerhard Riedmann & Annie Rosar | 1960 Tout commença au Königsee (schön ist die liebe am Königsee) de Hans Albin avec Gustavo Rojo & Ted Herold | ||
Marianne Hold, née Weiss, voit le jour le 15 mai 1933 à Johannisburg, ville de Prusse Orientale, (aujourd’hui Pisz, en Pologne). Son père est tué au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle passe sa jeunesse dans le Tyrol autrichien. À la suite d’un pèlerinage à Rome, Marianne travaille d’abord comme aide domestique, puis comme assistante dans un studio de montage à Cinecittà. La jeune fille rencontre alors le réalisateur Gabriel Pascal qui lui obtient une bourse d’études pour l’école du studio italien.
En 1950, Luis Trenker, le vétéran des films montagnards allemands, la remarque et lui offre son premier grand rôle dans «Barriera a Settentrione». Marianne Hold fait ensuite plusieurs apparitions dans des documentaires du cinéaste. En 1954, le réalisateur français Julien Duvivier, qui cherche une jeune actrice inconnue pour incarner l’héroïne de «Marianne de ma jeunesse», révèle son talent et sa beauté dans les versions allemande et française du film. Le succès de cette production en fait une vedette très demandée. Elle retrouve Luis Trenker à quatre reprises pour: «Gold aus gletschern» (1954), «Prigioniero della montagna» (1956), «Von der liebe besiegt» (1956) et «Maria, fille de la forêt» (1957). La presse lui prête alors une liaison amoureuse avec son mentor. Les offres s’enchaînent et, parmi les films les plus marquants de cette époque, nous pouvons citer: «Heimatland» (1955) de Franz Antel, «Wie einst Lili Marlene» (1956) de Paul Verhoeven, «L’auberge d’amour» (1957) de Hans Quest et «Le prêtre et la jeune fille» (1958) de Gustav Ucicky. Marianne est alors au zénith de sa carrière et l’une des vedettes préférées du public germanique d’après-guerre.
Au début des années soixante, Marianne Hold est l’interprète principale de quelques films sans grand intérêt. Elle vit surtout une relation passionnelle avec le musicien italien Enrico Mainardi. Certains affirment qu’ils se seraient mariés secrètement. En 1962, toujours très populaire, elle achète une propriété viticole dans le Tyrol et s’y installe. L’année suivante, elle tourne auprès de Paul Hubschmid et Philippe Lemaire dans «Les diamants du Mékong», un film d’aventure réalisé par l’Italien Gianfranco Parolini. Sur le plateau, elle rencontre un grand et beau jeune homme d’origine australienne et héritier d’un grand groupe de produits pharmaceutiques: Friedrich Strobl. Ils se marient six jours plus tard. L’heureux élu, illustre inconnu du monde cinématographique, tourne, l’année suivante, avec André Hunebelle dans «Furia à Bahia pour OSS 177». Il se fait alors appeler Frederick Stafford.
En 1964, Marianne Hold, apparaît une dernière fois à l’écran, aux côtés de Lex Barker et Rik Battaglia, dans «Le prince noir» de Robert Siodmak. Puis, elle se retire définitivement des plateaux de tournage pour se consacrer à sa nouvelle famille. Belle et richissime, Marianne vit des années de bonheur absolu. En 1979, après le décès de Frederick Stafford dans un accident d’avion, elle vit avec son fils Roderick dans leur appartement de Zurich. Elle n’en sort qu’en 1987, suite à des problèmes de santé, et se lance avec succès dans de fructueuses affaires immobilières à Majorque et Marbella, en Espagne, et aux Bahamas. Elle se consacre à la peinture à la peinture et aide de jeunes artistes à lancer leur carrière. Dans la nuit du 11 septembre 1994, Marianne Hold meurt prématurément, des suites d’une crise cardiaque au Cento Civico de Lugano, en Suisse.
© Philippe PELLETIER
1950 | Barriera a Settentrione – de Luis Trenker
avec Amedeo Nazzari
DO Frühling in Südtirol – de Luis Trenker |
1951 | CM Aus könig Laurins Rosengarten – de Luis Trenker avec Luis Trenker |
1952 | Ferien vom ich – de Hans Deppe
avec Willy Fritsch
DO Kleine kletterfahrt – de Luis Trenker DO Bergsommer – de Luis Trenker |
1953 | Journal intime d’une jeune fille ( hochzeitsglocken ) de Georg Wildhagen
avec Carl Wery
Ave Maria – de Alfred Braun avec Zarah Leander |
1954 | Marianne de ma jeunesse / Marianne – de Julien Duvivier
avec Pierre Vaneck
Marianne de ma jeunesse ( Marianne, meine jugendliebe ) de Julien Duvivier avec Horst Buchholz + scénario – Version allemande de « Marianne de ma jeunesse » Gold aus gletschern – de Luis Trenker avec Florian Trenker |
1955 | Christine ( wenn die Alpenrosen blüh’n ) de Hans Deppe & Richard Häussler
avec Claus Holm
Pays de mes amours ( Heimatland ) de Franz Antel avec Adrian Hoven |
1956 | Prigioniero della montagna / Flucht in die Dolomiten – de Luis Trenker
avec Yvonne Sanson
Pulverschnee nach Übersee – de Hermann Leitner avec Beppo Brem La fille du lac / La fée du Bodensee ( die fischerin vom Bodensee ) de Harald Reinl avec Gerhard Riedmann Lily Marlène / Comme autrefois Lily Marlène ( wie einst Lili Marleen ) de Paul Verhoeven avec Wolfgang Preiss Vaincu par l’amour ( von der liebe besiegt / schicksal am matterhorn ) de Luis Trenker avec Robert Freitag |
1957 | Le château du destin ( die prinzessin von St. Wolfgang ) de Harald Reinl
avec Walter Gross
Maria, fille de la forêt / La fille et le braconnier ( wetterleuchten um Maria ) de Luis Trenker avec Viktor Staal L’auberge d’amour ( die lindenwirtin vom Donaustrand ) de Hans Quest avec Senta Berger |
1958 | Joyeux troubadours ( schwarzwälder kirsch ) de Géza von Bolváry
avec Wolfgang Molander
Le prêtre et la jeune fille ( der priester und das mädchen ) de Gustav Ucicky avec Rudolf Lenz Mon cœur est au Tyrol ( ein schatz ist aus Tirol ) de Hans Quest avec Joachim Fuchsberger Seul dans la vie ( heimatlos ) de Herbert B. Fredersdorf avec Freddy Quinn Aus dem tagebuch eines frauenarztes – de Werner Klinger avec Rudolf Prack |
1959 | Chez Catherine la blonde ( bei der blonden Kathrein ) de Hans Quest
avec Hans Nielsen
Kein mann zum heiraten – de Hans Deppe avec Beppo Brem |
1960 | Sooo nicht, meine herren – de Michael Burk
avec Hans-Joachim Kulenkampff
Tout commença au Königsee / Tout commença sur le Königsee ( schön ist die liebe am Königsee ) de Hans Albin avec Gustavo Rojo Schick deine frau nicht nach italien – de Hans Grimm avec Oliver Grimm |
1961 | Sissi 63 ( cariño mio / die liebe ist ein seltsames spiel ) de Rafael Gil
avec Horst Frank
Isola Bella – de Hans Grimm avec Paul Hubschmid |
1962 | L’ivresse de la forêt ( waldrausch ) de Paul May
avec Ingeborg Schöner
Wilde wasser – de Rudolf Schündler avec Rolf Olsen Dal sabato al lunedi – de Guido Guerrasio avec Sandro Panseri |
1963 | Les diamants du Mékong ( la sfida viene da Bangkok / die diamantenhölle am Mekong ) de Gianfranco Parolini avec Philippe Lemaire |
1964 | Le prince noir / A la poursuite de Schut / Au pays des Skipétars ( der schut / una carabina per schut / the shoot / sut/ yellow devil ) de Robert Siodmak avec Lex Barker |