1963 Oui ou non avant le mariage (under the yum yum tree) de David Swift avec Jack Lemmon & Carol Lynley | 1965 L’espion aux pattes de velours (that darn cat!) de Robert Stevenson avec Hayley Mills & Dorothy Provine | 1967 Le fantôme de Barbe Noire (Blackbeard’s ghost) de Robert Stevenson avec Peter Ustinov & Suzanne Pleshette | 1976 La Coccinelle à Monte Carlo (Herbie goes to Monte Carlo) de Vincent McEveety avec Julie Sommars | ||
Le nom de Dean Jones rappelle leur jeunesse à nombre de spectateurs, car il fut, durant les années 1960 et 70, une grande star des studios Disney. Qui a pu oublier son rôle du pilote automobile Jim Douglas qui, au volant de sa célèbre Coccinelle «Choupette», douée de raison, et même d’humour, lui permet, dans «Un amour de coccinelle» (1968) de Robert Stevenson, d’emporter toutes les courses? On retrouve le comédien et sa voiture intelligente, toujours barrée du dossard 53, dans une suite intitulée «La coccinelle à Monte Carlo» (1976) de Vincent McEveety. Dean Jones avait déjà été la vedette d’autres productions à succès des célèbres studios, comme «L’espion aux pattes de velours» (1965) de Robert Stevenson, qui le mettait aux prises avec un étrange chat siamois, ou encore «Quatre bassets pour un danois» (1965) de Norman Tokar, où, comme le titre l’indique, il est question, cette fois, de la gent canine.
Mais Dean Jones, né le 25 janvier 1931 dans l’Alabama, a débuté au cinéma une dizaine d’années auparavant. Signant un contrat avec la MGM, il tient d’abord une série de rôles secondaires. Dans «Thé et sympathie» (1956) de Vincente Minnelli, il incarne un joueur de tennis prompt à moquer l’aspect efféminé de John Kerr. C’est au base-ball qu’il joue dans «The great american pastime» (1956) de Herman Hoffman. L’armée sied aussi à son physique d’Américain nourri aux céréales: le voilà ainsi lieutenant dans «Le supplice des aveux» (1956) avec Paul Newman, comme dans «La dernière torpille» (1958) de Joseph Pevney. Il est encore simple Marine dans «Femmes coupables» (1957) de Robert Wise, ou bien caporal dans «Le général casse-cou» (1958) où, prenant le sergent incarné par Glenn Ford pour un général, il donne à ce dernier l’idée de se faire passer pour un officier, afin de donner du courage à ses hommes. Démobilisé, Dean Jones campe un disc-jockey dans le célèbre «Rock du bagne» (1957) avec Elvis Presley avant d’interpréter, dans «Le grand damier» (1958), le frère de John Drew Barrymore.
Au début des années 1960, Dean Jones se consacre à la télévision, où il apparaît dans des séries comme «Bonanza» (1961) ou «Ensign O’Toole» (1962/63). En 1963, il revient au cinéma avec «Les nouveaux internes», où il interprète un médecin dont la stérilité menace le mariage. Puis il incarne, dans «Any wednesday» (1966) de Robert Ellis Miller, un homme d’affaires provincial qui prend Jane Fonda pour une call-girl. On le voit aussi dans «L’affaire Colson» (1977) de Irving Rapper, où, dans le rôle principal, il personnifie un conseiller de la Maison Blanche impliqué dans le Watergate, avant d’incarner, dans une sorte de «one man show», l’apôtre Jean en exil sur l’île de Patmos dans «St John in exile» (1986) de Dan Curtis. C’est qu’entretemps, Dean Jones, frappé par la grâce, est devenu un chrétien militant.
Fréquentant toujours le petit écran, il figure dans des séries aussi populaires que «La croisière s’amuse» (1984), «Arabesque» (1984/88) ou encore «Beethoven» (1994). À Broadway, il débute en 1960 dans «There was a little girl» de Daniel Taradash, aux côtés de Jane Fonda, puis tient, à deux reprises, en 1970 et 1993, le rôle principal de «Company», le musical de Stephen Sondheim, où il chante «Being alive», montrant des talents pour le music-hall qu’il confirme dans «Into the light» (1986), où il incarne un savant désireux de démontrer que le suaire de Turin a bien enveloppé le corps du Christ. C’est le 1er septembre 2015 que Dean Jones succombe à la maladie de Parkinson, dans son domicile de Los Angeles.
© Jean-Pascal LHARDY
1956 | Marqué par la haine ( somebody up there likes me ) de Robert Wise
avec Pier Angeli
Passé perdu ( these wilder years ) de Roy Rowland avec Barbara Stanwyck Thé et sympathie ( tea and sympathy ) de Vincente Minnelli avec Deborah Kerr Le sexe opposé ( the opposite sex ) de David Miller avec June Allyson Supplice des aveux ( the rack ) de Arnold Laven avec Paul Newman The great american pastime – de Herman Hoffman avec Anne Francis Calomnie ( slander ) de Roy Rowland avec Ann Blyth Dix mille chambres à coucher ( ten thousand bedrooms ) de Richard Thorpe avec Dean Martin |
1957 | La femme modèle ( designing woman ) de Vincente Minnelli
avec Lauren Bacall
Femmes coupables ( until they sail ) de Robert Wise avec Jean Simmons Le rock du bagne ( jailhouse rock ) de Richard Thorpe avec Elvis Presley |
1958 | Une ville passe en jugement ( handle with care ) de David Friedkin
avec Thomas Mitchell
Le général Casse-Cou ( imitation general ) de George Marshall avec Glenn Ford La dernière torpille ( torpedo run ) de Joseph Pevney avec Ernest Borgnine Le dernier damier ( night of the Quarter Moon / the color of her skin / flesh and flame ) de Hugo Haas avec Julie London |
1959 | La proie des vautours ( never so few / campaign Burma ) de John Sturges avec Gina Lollobrigida |
1963 | Oui ou non avant le mariage ( under the yum yum tree ) de David Swift
avec Jack Lemmon
Les nouveaux internes ( the new interns ) de John Rich avec Barbara Eden |
1964 | Une guillotine pour deux ( two on a guillotine ) de William Conrad avec Connie Stevens |
1965 | L’espion aux pattes de velours ( that darn cat ! ) de Robert Stevenson
avec Hayley Mills
Quatre bassets pour un danois ( the ugly Dachshund ) de Norman Tokar avec Suzanne Pleshette |
1966 | Chaque mercredi ( any Wednesday / bachelor girl apartment ) de Robert Ellis Miller
avec Jane Fonda
Singes, go home ! ( monkeys, go home ) de Andrew V. McLaglen avec Maurice Chevalier |
1967 | Le fantôme de Barbe Noire ( Blackbeard’s ghost ) de Robert Stevenson
avec Peter Ustinov
+ chansons |
1968 | Le cheval aux sabots d’or ( the horse in the gray flannel suit ) de Norman Tokar
avec Diane Baker
Un amour de Coccinelle ( the love bug ) de Robert Stevenson avec Michele Lee DO La fabuleuse histoire de Mickey ( The Mickey mouse anniversary show ) de Ward Kimball & William Beaudine Seulement voix & narration |
1969 | Mister Superinvisible / Monsieur Invisible / Le séducteur invisible / L’insaisissable Monsieur Invisible ( l’inafferrabile invincibile Mr. Invisibile ) de Antonio Margheriti avec Ingeborg Schöner |
1970 | La cane aux œufs d’or ( the one million dollar duck / the $1,000,000 duck ) de Vincent
McEveety avec Sandy Duncan
DO Company: Original cast album – de D.A. Pennebaker avec Elaine Stritch Seulement apparition |
1972 | Trois étoiles… trente-six chandelles ( Snowball Express ) de Norman Tokar avec Nancy Olson |
1973 | Sugarland Express ( the Sugarland Express ) de Steven Spielberg avec Goldie Hawn |
1976 | Un candidat au poil ( the shaggy D.A. ) de Robert Stevenson
avec Keenan Wynn
+ chansons La Coccinelle à Monte Carlo ( Herbie goes to Monte Carlo ) de Vincent McEveety avec Julie Sommars |
1977 | L’affaire Colson ( born again ) de Irving Rapper avec Dana Andrews |
1986 | St. John in exile – de Dan Curtis |
1990 | Larry le liquidateur ( other people’s money ) de Norman Jewison avec Gregory Peck |
1991 | Beethoven – de Brian Levant
avec Bonnie Hunt
DA Queen Esther – de Don Lusk & Ray Patterson Seulement voix |
1993 | Danger immédiat ( clear and present danger ) de Phillip Noyce avec Harrison Ford |
1994 | The visual bible: Acts / Falling fire: The gift of the spirit – de Regardt van den Bergh avec Jennifer O’Neill |
1996 | A spasso nel tempo : L’avventura continua – de Carlo Vanzina
avec Christian De Sica
Le nouvel espion aux pattes de velours ( that darn cat ) de Bob Spiers avec Christina Ricci |
1997 | DA Batman et Mr. Freeze : Subzero ( Batman & Mr. Freeze: SubZero ) de Boyd Kirkland
Seulement voix |
2007 | CM Lavinia’s heist – de Don Goodman avec Angela Paton |
2008 | Mandie and the secret tunnel – de Joy Chapman & Owen Smith avec Lexi Johnson |
2009 | God provides – de Andrew Erwin & Jon Erwin avec Parker Hadley |