 1975 Le petit Marcel – de Jacques Fansten avec Isabelle Huppert, Jacques Spiesser, Jean Dasté & Yves Robert |  1982 La mort de Mario Ricci – de Claude Goretta avec Gian Maria Volonté, Heinz Bennent & Bernard-Pierre Donnadieu |  1987 Preuve d’amour – de Miguel Courtois avec Gérard Darmon, Anaïs Jeanneret, Sylvie Orcier & Michel Auclair |  2005 Un printemps à Paris – de Jacques Bral avec Eddy Mitchell, Sagamore Stévenin & Jean-François Balmer | ||
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C’est le 2 février 1955 que naît Jean-Michel Dupuis à Gournay-en-Bray en Haute-Normandie. Dès son plus jeune âge, il rêve de devenir comédien. À dix-sept ans, il entre au Conservatoire de Rouen et entame une formation théâtrale avec Jean Chevrin qui lui offre son premier rôle sur scène, un an plus tard, dans «Le tourniquet» de Victor Lanoux. En 1974, le jeune homme intègre le Conservatoire de Paris où il suit les cours dispensés par Jean-Paul Roussillon et Marcel Bluwal.
En 1975, Jean-Michel Dupuis commence sa carrière au cinéma avec un petit rôle dans le film de Jacques Fansten «Le petit Marcel» où il croise Jacques Spiesser et Isabelle Huppert. Il apparaît dans «Le dossier 51» (1977) réalisé par Michel Deville, cinéaste qu’il retrouve pour le film policier «Eaux profonde » (1981), adaptation du roman de Patricia Highsmith. Claude Pinoteau l’emploie en copain de Claude Brasseur dans «La boum» (1980). Il tourne ensuite pour Alain Resnais dans «La vie est un roman» (1982), Claude Goretta pour «La mort de Mario Ricci» (1982) et Bertrand Blier «Merci la vie» (1990). Il travaille à deux reprises avec Claude Lelouch sur «Attention bandits!» (1986) et «La belle histoire» (1991), trois films avec Edouard Molinaro: «Palace» (1984), «L’amour en douce» (1984) et «À gauche en sortant de l’ascenseur» (1987), mais aussi le téléfilm «Nora» (1999) et des épisodes de la série «Les grandes familles» (1989). En 2005, il est le partenaire de Eddy Mitchell dans «Un printemps à Paris» de Jacques Bral, avant de faire une dernière apparition au cinéma dans le film italien «Studio illegale» de Umberto Riccioni Carteni en 2012. Le nom de Jean-Michel Dupuis apparaît également dans de nombreuses productions télévisées, notamment dans des épisodes de séries à succès comme «Julien Fontanes, magistrat» (1981/86) avec Jacques Morel, «Une femme d’honneur» (2000) avec Corinne Touzet, «Joséphine, ange gardien» (2000) avec Mimie Mathy, «Le juge est une femme» (2000/06) avec Florence Pernel ou «Sauveur Giordano» (2006) avec Pierre Arditi.
Mais, Jean-Michel Dupuis reste avant tout un homme de théâtre. Pendant plus de 45 ans, il est à l’affiche de plusieurs dizaines de pièces, passant de Shakespeare avec «Le roi Lear» en 1976 à «Le mensonge» de Florian Zeiler en 2014 et 2015. Il s’illustre dans des œuvres de Bertolt Brecht, Anton Tchekhov, Friedrich von Schiller, Peter Ustinov, Victor Hugo, Samuel Beckett, Molière, Yasmina Reza ou Gérald Sibleyras. En 2008, Jean-Michel Dupuis signe l’écriture et la mise en scène de «Les vraies histoires sont imaginaires», un spectacle créé avec les élèves de l’école de théâtre «Les Enfants Terribles», où il enseigne également depuis 2007. En 2010, le public le redécouvre dans «Le prénom» de Alexandre de La Pattelière et Matthieu Delaporte. Il y incarne Pierre, le mari de Valérie Benguigui alias Babou, un rôle repris par Charles Berling au cinéma.
Malade depuis plusieurs années, c’est sa dernière compagne, la comédienne et scénariste Sylvie Audcoeur, qui annonce son décès survenu le 14 septembre 2024 au matin. Visage familier du paysage du grand et du petit écran et du théâtre Français, Jean-Michel Dupuis, l’écorché vif, reste malgré tout un immense comédien généreux et talentueux qui fut nommé aux Molière six fois dans la catégorie du meilleur second rôle.
© Philippe PELLETIER
| 1975 | Le petit Marcel – de Jacques Fansten avec Isabelle Huppert |
| 1977 | Le dossier 51 – de Michel Deville avec Jenny Clève |
| 1978 | L’œil du maître – de Stéphane Kurc avec Dominique Laffin |
| 1980 | T’inquiète pas, ça se soigne – de Eddy Matalon
avec Rosy Varte
La boum – de Claude Pinoteau avec Denise Grey |
| 1981 | Eaux profondes – de Michel Deville avec Jean-Louis Trintignant |
| 1982 | La vie est un roman – de Alain Resnais
avec Geraldine Chaplin
La mort de Mario Ricci – de Claude Goretta avec Gian Maria Volonté |
| 1984 | Blanche et Marie – de Jacques Renard
avec Sandrine Bonnaire
Palace – de Edouard Molinaro avec Claude Brasseur L’amour en douce / Une amie de passage – de Edouard Molinaro avec Emmanuelle Béart |
| 1986 | Attention bandits ! – de Claude Lelouch
avec Jean Yanne
Nuit d’ivresse – de Bernard Nauer avec Josiane Balasko La septième dimension – de Stephan Holmes, Olivier Bourbeillon, Peter Winfield, Laurent Dussaux, Manuel Boursinhac & Benoît Ferreux avec Michel Aumont |
| 1987 | Preuve d’amour – de Miguel Courtois
avec Gérard Darmon
À gauche en sortant de l’ascenseur – de Edouard Molinaro avec Pierre Richard |
| 1991 | Merci la vie – de Bertrand Blier
avec Charlotte Gainsbourg
Mauvais garçon – de Jacques Bral avec Bruno Wolkowitch La belle histoire – de Claude Lelouch avec Béatrice Dalle CM La dernière tentation de Chris – de Patrick Malakian avec Corinne Touzet |
| 1994 | Pourquoi maman est dans mon lit ? – de Patrick Malakian avec Marie-France Pisier |
| 1997 | Terminale – de Francis Girod avec Anna Mouglalis |
| 2004 | CM Dossier Caroline Karsen – de Bernard Rosselli avec Caroline Ducey |
| 2005 | Un printemps à Paris – de Jacques Bral avec Eddy Mitchell |
| 2012 | Studio illegale – de Umberto Riccioni Carteni avec Zoé Félix |
Claudine Dupuis || Jean-Michel Dupuis || Paul Dupuis
