![]() 1936 Stadt Anatol (kampf um das flüssige gold) de Victor Tourjansky avec Gustav Fröhlich & Fritz Kampers | ![]() 1937 La voix du cœur (verklungene melodie) de Victor Tourjansky avec Willy Birgel & Hans Brausewetter | ![]() 1939 Les mains libres (befreite hände) de Hans Schweikart avec Olga Tschechowa & Ewald Balser | ![]() 1948 La femme sur le chemin (die frau am wege) de Eduard von Borsody avec Otto Wögerer & Robert Freitag | ||
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Issue d’un milieu aisé, Brigitte Horney naît le 29 mars 1911, à Berlin, capitale allemande. Ses études achevées, elle suit des cours d’art dramatique au prestigieux Deutsches Theater de Max Reinhardt. Durant l’été 1930, elle passe un test pour la UFA. Le studio allemand l’engage immédiatement pour le film «Adieux» réalisé par Robert Siodmak sur un scénario de Billy Wilder.
La UFA, très impressionnée par sa prestation dans le film de Siodmak, veut l’engager. Toutefois, Brigitte Horney ne se sent pas tout à fait prête et préfère décliner la proposition. Elle accepte, malgré tout, quelques petits rôles au cinéma mais préfère jouer au théâtre populaire Volksbühne de Berlin. Cependant, en 1933, elle se laisse tenter par le rôle de Marthe Detlefsen dans «Heideschulmeister Uwe Karsten», une comédie dramatique de Carl Heinz Wolff avec Olga Tschechowa. Le film est un succès et Brigitte goûte enfin aux plaisirs du cinéma. Elle enchaîne alors une série de drames et de comédies sentimentales aux côtés de prestigieux acteurs allemands, tels que: Karl Ludwig Diehl pour «Le domino vert» (1935), Hans Albers pour «Savoy-Hotel 217» (1936), Eduard von Winterstein pour «La passerelle aux chats» (1937), Joachim Gottschalk pour «Toi et moi» (1938) et Willy Birgel pour «Der gouverneur» (1939).
En 1940, Brigitte Horney est au sommet de sa carrière. Elle confirme son statut de vedette avec le rôle d’Hanna dans le film de propagande «Les frontalières» auprès de Willy Birgel, l’histoire d’une jeune aryenne qui aide des réfugiés allemands. Deux ans plus tard, elle incarne l’Impératrice Catherine de Russie dans «Les aventures du baron Münchhausen», la superproduction en Agfacolor de Joseph von Báky, où elle retrouve Hans Albers dans le rôle du fameux Baron. Fin 1943, Brigitte débute le tournage de «Am ende der welt» de Gustav Ucicky. Le tournage se révèle être un enfer et la comédienne tombe gravement malade. Elle souffre d’asthme, doit subir les méfaits la guerre et les bombardements incessants. De plus, le Dr. Goebbels exerce des pressions constantes, faisant couper et remonter des scènes. Tous ces évènements épuisent la star. En décembre de l’année suivante, son calvaire se termine. En effet, elle décide de fuir vers la Suisse, en compagnie de son mari, le cinéaste russe Konstantin Irmen-Tschet. Elle met donc un frein à sa carrière, n’effectuant que quelques apparitions dans les théâtres de ce pays, notamment pour jouer dans «Les mains sales» de Jean-Paul Sartre.
Brigitte Horney rencontre en 1952, l’américain Hans Swarzenski, directeur du Boston Museum of Fine Arts. Elle divorce de Irmen-Tsche et Swarzenski devient son second époux. Le couple s’installe à Cambridge, près de Boston, et Brigitte opte pour la nationalité américaine. Occasionnellement, elle revient en Allemagne, pour tourner dans des films pour le grand et le petit écran. En 1962, aux USA, elle apparaît dans «Le grand retour», une production Disney, aux côtés de Robert Taylor.
En 1972, l’Académie du Cinéma Germanique lui décerne un prix d’honneur, pour sa longue et remarquable carrière. Sur le tournage de la série télévisée «Teufels Großmutter» (1985) sa santé décline rapidement. Elle souffre d’un cancer et ses crises d’asthme l’handicapent lourdement. Le 27 juillet 1988, à Hambourg, épuisée par des années de lutte contre la maladie, elle meurt terrassée par une crise cardiaque.
© Philippe PELLETIER

1930 | Adieux ( abschied / so sind die menschen ) de Robert Siodmak
avec Vladimir Sokoloff
Raspoutine ( Raspoutin – Der dämon der frauen ) de Adolf Trotz avec Conrad Veidt |
1931 | Fra Diavolo ( schön ist die liebe / haß und liebe ) de Mario Bonnard avec Tino Pattiera |
1933 | Amour de bruyère ( Heideschulmeister Uwe Karsten ) de Carl Heinz Wolff avec Hans Schlenck |
1934 | Le diable en bouteille ( liebe, tod und teufel ) de Heinz Hilpert & Reinhardt Steinbicker
avec Käthe von Nagy
Rêve éternel ( der ewige traum / der könig des Mont Blanc ) de Arnold Fanck avec Ernst Dumcke Rêve éternel – de Henri Chomette & Arnold Fanck avec Pierre Provins Version française de « Der ewige traum » Un homme veut l’Allemagne ( ein mann will nach Deutschland / ein mann will in die heimat ) de Paul Wegener avec Karl Ludwig Diehl |
1935 | Blutsbrüder / Bosniaken – de Hans Hübler-Kahla
avec Carl Esmond
Le domino vert ( der grüne domino ) de Herbert Selpin avec Karl Ludwig Diehl |
1936 | Savoy-Hotel 217 ( mord im Savoy ) de Gustav Ucicky
avec Hans Albers
Stadt Anatol ( kampf um das flüssige gold ) de Victor Tourjansky avec Paul Bildt The house of the spaniard – de Reginald Denham avec Peter Haddon |
1937 | L’espionne Lena Schmidt ( secret lives / I married a spy ) de Edmond T. Gréville
avec Neil Hamilton
La passerelle aux chats ( der katzensteg ) de Fritz Peter Buch avec Eduard von Winterstein La voix du cœur ( verklungene melodie ) de Victor Tourjansky avec Karl Platen |
1938 | Un mariage sous la Révolution ( Revolutionshochzeit ) de Hans H. Zerlett
avec Paul Hartmann
Toi et moi ( du und ich ) de Wolfgang Liebeneiner avec Paul Bildt Anna Favetti – de Erich Waschneck avec Beppo Brem Ziel in den wolken – de Wolfgang Liebeneiner avec Hans Junkermann |
1939 | Révolte à Damas / Tumulte à Damas ( aufruhr in Damaskus ) de Gustav Ucicky
avec Paul Otto
Les mains libres ( befreite hände ) de Hans Schweikart avec Albert Lippert Der gouverneur – de Victor Tourjansky avec Walter Franck Une femme comme toi ( eine frau wie du ) de Victor Tourjansky avec Kurt Meisel |
1940 | Les frontaliers ( feinde ) de Victor Tourjansky
avec Iván Petrovich
La tempête ( das mädchen von Fanö ) de Hans Schweikart avec Paul Wegener |
1941 | Illusion – de Victor Tourjansky avec Johannes Heesters |
1942 | La maîtresse du monde ( geliebte welt ) de Emil Burri
avec Willy Fritsch
Les aventures fantastiques du Baron Munchhausen / Le Baron de Muenchhausen / Les aventures du Baron de Muenchhausen ( Münchhausen / Baron Münchhausen ) de Joseph von Báky avec Hans Albers |
1943 | Au bout du monde ( am ende der welt ) de Gustav Ucicky avec Trude Hesterberg |
1948 | La femme sur le chemin ( die frau am wege ) de Eduard von Borsody avec Otto Wögerer |
1949 | Verspieltes leben – de Kurt Meisel avec Hans Quest |
1950 | Melodie des Schicksals – de Hans Schweikart avec Otto Gebühr |
1953 | Tant que tu m’aimeras / Tant que tu seras là ( Solange du da bist ) de Harald Braun avec O.W. Fisher |
1954 | Le dernier été ( der letzte sommer ) de Harald Braun
avec Hardy Kruger
Mon enfant vivra / Prison d’amour ( gefangene der liebe ) de Rudolf Jugert avec Curd Jürgens |
1957 | La tour de verre ( der gläserne turm ) de Harald Baum avec Peter van Eyck |
1959 | À l’ombre de l’étoile rouge / C’est arrivé le 31-1-1945 ! ( nacht fiel über gotenhafen ) de Frank Wisbar avec Wolfgang Preiss |
1960 | Björndal, la vie continue ( das erbe von Björndal ) de Gustav Ucicky avec Hans Christian Blech |
1961 | L’appel des oies sauvages ( ruf der wildgänse ) de Hans Heinrich avec Marisa Mell |
1962 | Le grand retour ( miracle of the white stallions / flight of the white stallions ) de Arthur Hiller avec Robert Taylor |
1965 | Neues vom hexer – de Alfred Vohrer
avec Klaus Kinski
Ich suche einen mann – de Alfred Weidenmann avec Jean Valmont |
1966 | Le signe du Trigone ( the Trygon factor / das geheimnis der weißen nonne ) de Cyril Frankel avec Stewart Granger |
1980 | Charlotte ( Charlotte S. ) de Frans Weisz avec Derek Jacobi |
1983 | Bella Donna – de Peter Keglevic avec Erland Josephson |
AUTRES PRIX : | |
Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1972 ) |