![]() 1933 La garnison amoureuse – de Max de Vaucorbeil avec Fernandel, Lucien Baroux & Raymond Cordy | ![]() 1936 Le vagabond bien-aimé – de Curtis Bernhardt avec Maurice Chevalier, Fernand Ledoux & Madeleine Guitty | ![]() 1937 Comme sur des roulettes (I see ice) de Anthony Kimmins avec George Formby, Cyril Ritchard & Kay Walsh | ![]() 1939 Le président Haudecœur – de Jean Dréville avec Harry Baur, Jean Témerson, Marcel Maupi & Georges Chamarat | ||
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Fille de l’homme d’affaires Harry Hooper Stockfeld et de son épouse Susan Elizabeth (née Evans), Betty Stockfeld voit le jour dans la ville australienne de Sydney, le 15 janvier 1905. Son oncle maternel, l’amiral Frederick Pryce Evans, est un homme célèbre pour avoir participé à une expédition britannique en Antarctique de 1907 à 1909, plus connue sous le nom d’Expédition Nimrod. Pendant la Première Guerre mondiale, la famille Stockfeld se retrouve bloquée en Angleterre. Betty fait une partie de ses études en France avant d’intégrer la London School of Dramatic Art. Dans les années 20, elle se fait remarquer sur scène à Londres et serait, selon certaines sources, apparue brièvement dans le film hollywoodien «Le prix de la gloire» (1926), réalisé par Raoul Walsh.
En 1930, «La ville qui chante» de Carmine Gallone, auprès de Jan Kiepura, lance sa carrière de vedette du cinéma anglais. Par la suite, elle interprète, entre autres, une jeune femme qui emprunte de l’argent à un prétendant pour sauver l’entreprise de son père, promettant de l’épouser si elle ne le rembourse pas dans «Anne One Hundred» (1933) de Henry Edwards; une épouse infidèle conspirant avec son amant pour escroquer son mari dans «L’homme qui changea de nom» (1934) de Henry Edwards; l’épouse d’un avocat dans «Dishonour bright» (1936) de Tom Walls; la distinguée Diana Hunter dans «Comme sur des roulettes» (1937) de Anthony Kimmins. Elle mène parallèlement une brillante carrière dans les studios français, très friands de son charme anglo-saxon. On la voit alors dans, notamment, «Blanc comme neige» (1931) de Jean Choux, «L’abbé Constantin» (1933) de Jean-Paul Paulin, «Une gueule en or» (1936) de Pierre Colombier, «Les nouveaux riches» (1938) de André Berthomieu, «Le président Haudecœur» (1939) de Jean Dréville ou «Ils étaient neuf célibataires» (1939) de Sacha Guitry. Sa connaissance parfaite de l’anglais et du français lui permet également de tourner plusieurs films en double version: «Le roi des palaces» et «King of the Ritz» de Carmine Gallone en 1932, «La bataille» et «The battle» de Nicolas Farkas et Victor Tourjansky en 1934, «Le voyage imprévu» et «Runaway Ladies» de Jean de Limur en 1934, et «Le vagabond bien aimé» et «The beloved vagabond» de Curtis Bernhardt en 1936. Outre son activité intense des deux côtés de la Manche, elle trouve le temps de tâter du cinéma italien avec «Frénésie» (1939) sous la direction de Mario Bonnard.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Betty Stockfeld figure au générique de deux productions britanniques, «Hard Steel» (1941) de Norman Walker et «Forteresses volantes» (1942) de Walter Forde et travaille à la radio pour la BBC. Après la fin du conflit, elle achève son parcours à l’écran avec cinq seconds rôles en Angleterre et en France de 1950 à 1957. Citons par exemple son excellente prestation dans «Edouard et Caroline» (1950) de Jacques Becker. Pour terminer, rappelons qu’en 1939, elle est le sujet d’une œuvre de Salvador Dali, «L’actrice Betty Stockfeld se métamorphose en une infirmière», inspirée par une couverture du magazine cinématographique «Pour vous».
Betty Stockfeld meurt le 27 janvier 1966, à Tadworth, dans le comté de Surrey en Angleterre, emportée par une leucémie. Elle était l’épouse du lieutenant Aubrey St. John Edwards, officier d’état-major de la Force aérienne britannique, qui la laissa veuve en 1957.
© Marlène PILAETE

1926 | Le prix de la gloire / Au service de la gloire ( what price glory ? ) de Raoul Walsh
avec Victor McLaglen
Apparition non confirmée |
1930 | La ville qui chante ( city of song / farewell to love ) de Carmine Gallone
avec Jan Kiepura
Captivation – de John Hawel avec Conway Tearle |
1931 | 77 Park Lane – de Albert de Courville
avec Dennis Neilson Terry
Money for nothing – de Monty Banks avec Edmund Gwenn Blanc comme neige – de Francisco Elías, Camille Lemoine & Jean Choux avec Roland Toutain Une nuit à l’hôtel – de Leo Mittler avec Jean Périer |
1932 | Life goes on / Sorry you’ve been troubled – de Jack Raymond
avec Elsie Randolph
Monsieur Albert – de Karl Anton avec Noël-Noël King of the Ritz – de Carmine Gallone avec Stanley Lupino Le roi des palaces / Le roi du Palace Hôtel – de Carmine Gallone avec Jules Berry La fille des montagnes ( the maid of the mountains ) de Lupino Lane avec Gary Neash The impassive footman / Woman in bondage / Woman in chains – de Graham Cutts & Basil Dean avec Owen Nares |
1933 | Lord of the manor – de Henry Edwards
avec Henry Wilcoxon
Anne One Hundred – de Henry Edwards avec Gyles Isham L’abbé Constantin – de Jean-Paul Paulin avec Claude Dauphin La garnison amoureuse – de Max de Vaucorbeil avec Lucien Baroux Le sexe faible – de Robert Siodmak avec Maupi |
1934 | Brides to be – de Reginald Denham
avec Olive Sloane
Trois de la marine – de Charles Barrois avec Fernand Charpin La bataille – de Nicolas Farkas & Victor Tourjansky avec Charles Boyer La bataille ( the battle / Hara-Kiri / thunder in the East ) de Victor Tourjansky & Nicolas Farkas avec John Loder Version anglaise de « La bataille » Le voyage imprévu / Les pantoufles – de Jean de Limur avec Roger Tréville Runaway lady – de Jean de Limur avec Edna Searle Version anglaise de « Le voyage imprévu » L’homme qui changea de nom ( the man who change his name ) de Henry Edwards avec Leslie Perrins |
1935 | Arènes joyeuses – de Karl Anton
avec Lucien Baroux
Fanfare d’amour – de Richard Pottier avec Julien Carette The lad – de Henry Edwards avec John Turnbull L’ange du foyer – de Léon Mathot avec Lucien Baroux |
1936 | Une gueule en or – de Pierre Colombier
avec Colette Darfeuil
Under proof – de Roland Gillett avec Tyrell Davis Club de femmes – de Jacques Deval avec Danielle Darrieux Le vagabond bien-aimé – de Curtis Bernhardt avec Maurice Chevalier Le vagabond bien-aimé ( the beloved vagabond ) de Curtis Bernhardt avec Maurice Chevalier Version anglaise de « Le vagabond bien-aimé » Dishonour bright – de Tom Walls avec George Sanders |
1937 | L’ami de madame ( who’s your lady friend ? ) de Carol Reed
avec Vic Oliver
Comme sur des roulettes ( I see ice ) de Anthony Kimmins avec George Formby |
1938 | Les femmes collantes – de Pierre Caron
avec Henri Garat
Les nouveaux riches – de André Berthomieu avec Michel Simon Son oncle de Normandie / La fugue de Jim Baxter – de Jean Dréville avec Eddy Lombard Frénésie ( frenesia ) de Mario Bonnard avec Osvaldo Valenti |
1939 | Derrière la façade / 32 Rue de Montmartre – de Georges Lacombe & Yves Mirande
avec Erich von Stroheim
Ils étaient neuf célibataires – de Sacha Guitry avec Elvire Popesco Sur le plancher des vaches – de Pierre-Jean Ducis avec Noël-Noël Le président Haudecœur – de Jean Dréville avec Harry Baur Les gangsters du château d’If – de René Pujol avec Raymond Aimos |
1940 | Elles étaient douze femmes – de Georges Lacombe avec Françoise Rosay |
1941 | Hard steel / What shall it profit – de Norman Walker avec Frank Atkinson |
1942 | Forteresses volantes ( flying fortress ) de Walter Forde avec Richard Greene |
1949 | The girl who couldn’t quite – de Norman Lee avec Elizabeth Henson |
1950 | Edouard et Caroline – de Jacques Becker avec Daniel Gélin |
1955 | Je plaide non coupable / Crime passionnel – de Edmond T. Gréville
avec John Justin
Les amants du Tage – de Henri Verneuil avec Trevor Howard |
1956 | Un yacht nommé Tortue ( true as a turtle / plain sailing ) de Wendy Toye avec Cecil Parker |