1952 Le démon s’éveille la nuit (clash by night) de Fritz Lang avec Barbara Stanwyck & Marilyn Monroe | 1954 L’émeraude tragique (green fire) de Andrew Marton avec Stewart Granger, Grace Kelly & John Ericson | 1955 Joe Macbeth (Joe MacBeth) de Ken Hughes avec Ruth Roman, Bonar Colleano & Grégoire Aslan | 1957 Fortunella – de Eduardo de Filippo avec Giulietta Masina, Alberto Sordi, Aldo Silvani & Franca Marzi | ||
Fils du médecin William Paul Fleischer et de Margaret (née Quigley) son épouse. Paul Douglas voit le jour le 11 avril 1907 à Philadelphie en Pennsylvanie. Tout en étudiant à l’Université de Yale, il suit brièvement des cours d’art dramatique. Après l’obtention de son diplôme, Paul devient footballeur professionnel dans l’équipe Frankford Yellow Jackets de Philadelphie. Il est aussi chroniqueur sportif de la station de radio CBS WCAU de sa ville natale puis devient commentateur d’un programme de musique swing, «The Saturday Night Swing Club», au siège de CBS à New York de 1936 à 1939.
Le hasard le met sur la route du producteur Garson Kanin qui lui ouvre les portes du théâtre, après de timides débuts, ce dernier lui donne l’occasion de connaître son premier succès avec le rôle d’Harry Brock, un brocanteur odieux et corrompu dans la pièce «Born Yesterday», présentée en 1946 au Lyceum Theatre de Broadway, en covedette de Judy Holliday et Gary Merrill. Pour ce rôle il est récompensé d’un Theatre World Award et du prix Clarence Derwent.
À 42 ans, il débute au grand écran sous la direction de Joseph L. Mankiewicz, dans le drame romantique «Chaînes conjugales». Il enchaîne avec «La ville écartelée» (1950) de George Seaton, où avec Montgomery Clift, ils incarnent deux sergents de l’US Air Force qui trouvent l’amour dans un Berlin sous blocus soviétique pendant la Guerre Froide. Trapu au visage marqué, il est saisissant en quadragénaire cynique et agressif dans la comédie policière «La brute chérie» (1950) de Alexander Hall. Elia Kazan lui offre le rôle du capitaine de police survolté dans «Panique dans la rue» (1950). On le voit dans le triangle amoureux réalisé par Fritz Lang «Le démon s’éveille la nuit» (1952), il s’y distingue en mari naïf de Barbara Stanwyck prise d’une passion dévorante pour le troublant Robert Ryan; Marilyn Monroe apparaît ici dans l’un de ses premiers grands rôles. Il retrouve cette dernière dans la comédie romantique de Edmund Goulding «Cinq mariages à l’essai» (1952). Paul Douglas apparaît en escroc dans «Aventure à Rome» (1952) de Clarence Brown. Il tient ensuite le rôle-titre dans «Joe Macbeth» (1955), de Ken Hughes, où il est l’époux de l’impitoyable Ruth Roman, ambitieuse et sans scrupules qui l’entraîne à devenir un maître du crime. Il se mue en homme d’affaires pour conquérir le poste de président d’une importante société dans «La tour des ambitieux» (1954) de Robert Wise, auprès de William Holden et Barbara Stanwyck. Dans un registre différent, on le voit en reporter dans le film de science-fiction «Les secrets du docteur Boronski» (1955) de John Gilling. Il est encore saisissant d’humanité dans «L’ange du ring» (1956) de Alvin Ganzer où, entraineur de John Derek, en pasteur ancien champion de boxe, qui reprend du service pour trouver l’argent nécessaires à l’achèvement d’un hôpital pour enfants handicapés. Citons aussi la comédie qui reste son dernier film «Comment dénicher un mari» (1959) de George Marshall, aux côtés de Tony Randall et Debbie Reynolds.
Paul Douglas connait une vie conjugale tumultueuse en se mariant à cinq reprises, successivement à Elizabeth Farnum, Susie Wells, Gerri Higgins, et les actrices Virginia Field et Jan Sterling. Avec Virginia, il a une fille prénommée Margaret; avec Jan, qui sera sa veuve, il a un fils, Adam né en 1955. Victime d’une crise cardiaque, l’acteur décède le 11 septembre 1959 à son domicile, à l’âge de 52 ans.
© Gary RICHARDSON
1935 | CM P’s and cues – de Lloyd French
Seulement voix & narration CM Calling all tars – de Lloyd French avec Bob Hope Seulement apparition CM Camera hunting / E.M. Newman’s our own United States No. 3 – de Ira Genet Seulement voix & narration |
1936 | CM Colorful occupations – de Ira Genet
Seulement voix & narration |
1937 | CM It’s work – de Ira Genet
Seulement voix & narration |
1938 | CM What the world makes – de Ira Genet
Seulement voix & narration CM Saturday night Swing Club – de Lloyd French avec Bobby Hackett |
1939 | CM Conquering the Colorado – de Edmund Reek
Seulement voix & narration |
1945 | CM Magic of youth / Movietone adventure : Magic of youth – de ?
Seulement voix & narration CM Pins and cushions / Sports review – de Frank Hurley avec Joey Falcaro Seulement voix, narration & apparition |
1946 | CM Behind the footlights / The world today : Behind the footlights – de Vyvyan Donner &
Edmund Reek avec Vyvyan Donner
Seulement voix & narration |
1948 | Chaînes conjugales / Lettres à trois femmes ( a letter to three wives ) de Joseph L. Mankiewicz avec Jeanne Crain |
1949 | It happens every spring – de Lloyd Bacon
avec Jean Peters
Si ma femme savait ça / Si ma moitié savait ça ( everybody does it ) de Edmund Goulding avec Linda Darnell + chansons |
1950 | La ville écartelée / Le pont aérien ( the big lift ) de George Seaton
avec Cornell Borchers
Ma brute chérie / Le mort se porte bien ( love that brute ) de Alexander Hall avec Joan Davis Panique dans la rue ( panic in the streets ) de Elia Kazan avec Barbara Bel Geddes |
1951 | Quatorze heures ( fourteen hours ) de Henry Hathaway
avec Grace Kelly
The guy who came back – de Joseph M. Newman avec Joan Bennett Rhubarb le chat millionnaire ( Rhubarb ) de Arthur Lubin avec Jan Sterling Seulement apparition Angels in the outfield / Angels and the pirates – de Clarence Brown avec Janet Leigh Aventure à Rome ( when in Rome ) de Clarence Brown avec Van Johnson CM You can change the world – de Leo McCarey avec Loretta Young Seulement apparition |
1952 | Le démon s’éveille la nuit ( clash by night ) de Fritz Lang
avec Barbara Stanwyck
Cinq mariages à l’essai ( we’re not married ! ) de Edmund Goulding avec Marilyn Monroe N’embrassez pas les Wacs ( never wave at a WAC / the private wore skirts ) de Norman Z. McLeod avec Rosalind Russell |
1953 | L’éternel féminin ( forever female ) de Irving Rapper
avec Ginger Rogers
Maggie ( the Maggie / high and dry ) de Alexander Mackendrick avec Dorothy Alison CM Calling Scotland Yard : Falstaff’s fur coat – de Paul Dickson avec Robert Adair Seulement voix & narration |
1954 | La tour des ambitieux ( Executive Suite ) de Robert Wise
avec June Allyson
Prix spécial du jury pour l’ensemble de la distribution du film au festival du cinéma de Venise, Italie L’émeraude tragique ( green fire ) de Andrew Marton avec Stewart Granger CM Present for a bride – de ? avec Hazel Court Seulement voix & narration CM The final twist – de ? avec Patricia Owens Seulement voix & narration CM The javanese dagger – de Paul Dickson avec Yvonne Furneaux Seulement voix & narration CM Calling Scotland Yard : The sable scarf – de Paul Dickson avec Judy Campbell Seulement voix, narration & apparition CM Calling Scotland Yard : The missing passenger – de Paul Dickson Seulement voix & narration |
1955 | Joe Macbeth ( Joe MacBeth ) de Ken Hughes
avec Ruth Roman
Les secrets du docteur Bronski ( the gamma people ) de John Gilling avec Eva Bartok |
1956 | L’ange du ring ( the leather saint ) de Alvin Ganzer
avec John Derek
Une Cadillac en or massif ( the solid gold Cadillac ) de Richard Quine avec Judy Holliday Cette nuit ou jamais ( this could be the night ) de Robert Wise avec Jean Simmons |
1957 | L’ingrate cité ( Beau James ) de Melville Shavelson
avec Vera Miles
Fortunella – de Eduardo de Filippo avec Giulietta Masina |
1958 | Comment dénicher un mari ( the mating game ) de George Marshall avec Debbie Reynolds |