![]() 1932 Nostalgie viennoise (evenings for sale) de Stuart Walker avec Herbert Marshall & Sari Maritza | ![]() 1933 Maman aime papa (mama loves papa) de Norman Z. McLeod avec Charles Ruggles & Lilyan Tashman | ![]() 1933 Poker party (six of a kind) de Leo McCarey avec W.C. Fields, Charles Ruggles, Gracie Allen & George Burns | ![]() 1937 Maman devient folle (mama runs wild) de Ralph Staub avec Ernest Truex & Lynne Roberts | ||
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Fille du comédien William Augustus Boland et de sa femme Mary Cecilia (née Hatton), Marie Anne Boland voit le jour le 28 janvier 1882 à Philadelphie, en Pennsylvanie. Elle à une sœur aînée Sara et un frère Francis. La famille déménage à Detroit où Mary fait ses études au couvent du Sacré-Cœur. À 15 ans, elle quitte l’école et intègre une troupe de théâtre local, ce qui l’amène, dès 1907, à se produire à Broadway dans une dizaine de productions, jouant aux côtés de Dustin Farnum et John Drew.
En 1915, Mary Boland participe aux meilleures années du cinéma muet avec la compagnie «Triangle Studios» jouant dans plusieurs films (perdus maintenant). Parallèlement, au cours de la Première Guerre mondiale, elle se rend en Europe pour divertir les troupes américaines engagées sur le front. Après une dizaine de films, en 1920, elle s’éloigne du cinéma sans parole qui ne lui convient pas vraiment et retourne sur scène. Avec l’aisance naturelle d’une grande comédienne de théâtre, la voix claire et bien posèe, elle franchit les frontières du cinéma parlant après onze ans d’absence et signe un contrat avec la Paramount Pictures. Point de départ d’une carrière cinématographique qui s’étale sur plus de vingt ans, en alternance avec le théâtre et quelques apparitions à la télévision.
Ses cinquante printemps l’amène naturellement à jouer les mères de famille, les tantes, les douairières, elle excelle en mères autoritaires, en parfaites épouses, en matronnes. Mary Boland se fait aussi remarquer dans des rôles à contre-emploi avec des personnages loufoques. Elle est associée à Charlie Ruggles pour une longue série de comédies populaires teintées d’humour et de fantaisie. Citons notamment «Si j’avais un million» (1932), film à sketches de James Cruze où ils interprètent le couple Peabody; «Maman aime papa» (1933) de Norman Z. McLeod; «Melody in spring» (1933) du même réalisateur, où l’on suit les déboires de madame Blonde et de sa fille, qui font face désespérément au père à la recherche d’une vraie cloche de vache suisse. Dans un registre different, elle est Madame Hopkins une mondaine américaine riche, bavarde et impétueuse dans «Le solitaire» (1933) de Jack Conway, et la militante du contrôle des naissances dans «Four frightened people» (1933) de Cecil B. DeMille. On revoit a nouveau Charlie Ruggles et Mary Boland formant un couple se querellant à cause de leur fille dans «Cherchez votre bonheur» (1934) une comédie plaisante signé Alexander Hall. Mais aussi «L’extravagant Monsieur Ruggles» (1935) de Leo McCarrey, en couple de bourgeois américains qui gagne au poker le majordome Ruggles, incarné par Charles Laughton. Otto Preminger lui offre un autre époux en la personne de John Carradine dans la comédie «Charmante famille» (1937). Dans «Femmes» (1939) de George Cukor, elle est la comtesse Flora de Lave, une incorrigible fleur bleue qui n’envisage pas la vie sans amour. Puis, notre actrice à bien des soucis avec ses cinq filles dans «Orgueil et préjugé» (1940), une délicieuse comédie de mœurs dirigée par Robert Z. Leonard.
Pour son dernier film «Le criminel mystérieux» (1949) de Joseph Lerner, elle campe une vieille tenancière qui tape le carton avec une volée de types louches dans un bouge mal famé. Mary Boland ne s’est jamais mariée et n’a jamais eu d’enfant. Décédée d’une crise cardiaque le 23 juin 1965, elle repose au sanctuaires des Vêpres au Forest Lawn Memorial Park Cemetery de Glendale, en Californie.
© Gary RICHARDSON

1915 | The edge of the abyss – de Walter Edwards
avec Robert McKim
The price of happiness – de Edmund Lawrence avec Adolphe Menjou |
1916 | The stepping stone – de Reginald Barker & Thomas H. Ince avec Frank Keenan |
1917 | Mountain dew – de Thomas N. Heffron avec Charles Gunn |
1918 | A woman’s experience – de Perry N. Vekroff
avec Sam Hardy
The prodigal wife – de Frank Reicher avec Raymond Bloomer |
1919 | The perfect lover – de Ralph Ince
avec Eugene O’Brien
His temporary wife – de Joseph Levering avec Edmund Breese |
1931 | Secrets of a secretary – de George Abbott
avec Herbert Marshall
Personal maid – de Monta Bell & Lothar Mendes avec Pat O’Brien |
1932 | La nuit du treize juin / La nuit du 13 ( the night of june 13th ) de Robert Stephens
avec Gene Raymond
Nostalgie viennoise / Soirées à vendre ( evenings for sale ) de Stuart Walker avec Sari Maritza Si j’avais un million ( if I had a million) de Norman Taurog, Ernst Lubitsch, Stephen Roberts, Norman Z. McLeod, James Cruze, William A. Seiter & H. Bruce Humberstone avec George Raft |
1933 | Maman aime papa / L’épouse fait le mari ( mama loves papa ) de Norman Z. McLeod
avec Charles Ruggles
La lune à trois coins ( three-cornered moon ) de Elliott Nugent avec Claudette Colbert Le solitaire ( the solitaire man ) de Jack Conway avec Lionel Atwill Four frightened people – de Cecil B. DeMille avec William Gargan Poker party / Six d’une sorte / les six extravagants ( six of a kind ) de Leo McCarey avec W.C. Fields Melody in spring – de Norman Z. McLeod avec George Meeker |
1934 | Stingaree – de William A. Wellman
avec Richard Dix
+ chansons Radio folies ( here comes the groom ) de Edward Sedgwick avec Jack Haley Down to their last yacht / Hawaiian nights – de Paul Sloane avec Polly Moran Cherchez votre bonheur ( the pursuit of happiness ) de Alexander Hall avec Francis Lederer L’extravagant monsieur Ruggles ( Ruggles of the Red Gap ) de Leo McCarey avec Charles Laughton CM Hollywood on parade No. B-8 – de Louis Lewyn avec Arline Judge Seulement apparition |
1935 | People will talk – de Alfred Santell
avec Leila Hyams
Two for tonight – de Frank Tuttle avec Bing Crosby Symphonie burlesque ( the big broadcast of 1936 ) de Norman Taurog avec Jack Oakie |
1936 | Vingt-cinq ans de fiançailles ( early to bed ) de Norman Z. McLeod
avec Charles Ruggles
A son comes home – de Ewald André Dupont avec Donald Woods Wives never know – de Elliott Nugent avec Adolphe Menjou L’appel de la folie ( college holiday ) de Frank Tuttle avec Jack Benny |
1937 | Marriez-vous ! ( marry the girl ) de William C. McGann
avec Frank McHugh
Charmante famille ( danger-love at work ) de Otto Preminger avec Ann Sothern There goes the groom – de Joseph Santley avec Burgess Meredith + chansons Maman devient folle ( mama runs wild ) de Ralph Staub avec Ernest Truex |
1938 | Cabochards en vacances / Les kids dans le monde ( little tough guys in society ) de Erle C
Kenton avec Mischa Auer
Les américains à Paris ( artists and models abroad / stranded in Paris ) de Mitchell Leisen avec Jack Benny Ennuis de ménage ( boy trouble ) de George Archainbaud avec Donald O’Connor |
1939 | The magnificent fraud – de Robert Florey
avec Lloyd Nolan
Night work – de George Archainbaud avec Charles Ruggles Femmes ( the women ) de George Cukor avec Norma Shearer + chansons Il épouse sa femme ( he married his wife ) de Roy Del Ruth avec Joel McCrea CM Screen snapshots series 19, No. 5: Art and artists – de Ralph Staub avec Noah Beery Seulement apparition |
1940 | L’île des amours ( new moon / lover come back ) de Robert Z. Leonard
avec Nelson Eddy
Orgueil et préjugés ( pride and prejudice ) de Robert Z. Leonard avec Laurence Olivier Hit parade of 1941 / Romance and rhythm – de John H. Auer avec Kenny Baker Une nuit aux tropiques ( one night in the tropics ) de A. Edward Sutherland avec Robert Cummings |
1943 | In our time – de Vincent Sherman avec Paul Henreid |
1944 | Les cuistots de sa majesté / Les aristos de sa majesté ( nothing but trouble ) de Sam Taylor
avec Stan Laurel
L’espoir de vive ( forever yours / the right to live / they shall have faith ) de William Nigh avec Johnny Mack Brown |
1948 | La belle imprudente ( Julia Misbehaves ) de Jack Conway avec Greer Garson |
1949 | Le criminel mystérieux ( guilty bystander ) de Joseph Lerner avec Zachary Scott |