![]() 1918 Bettler GmbH – de Alvin Neuß avec Lil Dagover, Alvin Neuß, Fred Goebel & Paul Otto | ![]() 1919 Anna Karenine (Anna Karenina) de Frederic Zelnik avec Lya Mara, Johannes Riemann & Olga Engl | ![]() Hamlet – de Sven Gade & Heinz Schall avec Asta Nielsen, Paul Conradi & Eduard von Winterstein | ![]() Hamlet – de Sven Gade & Heinz Schall avec Asta Nielsen, Paul Conradi & Eduard von Winterstein | ||
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Fritz Achterberg est né le 2 novembre 1880 à Berlin, à l’époque où Guillaume 1er de Hohenzollern règne sur la Prusse et sur l’Empire Allemand aidé par son premier chancelier l’ultraconservateur Otto von Bismarck. Il prend des cours d’art dramatique avant de commencer sa carrière sur scène en 1898, au théâtre berlinois de Belle-Alliance. Ce grand et beau jeune premier travaille ensuite dans d’autres salles de Berlin, puis, il est engagé au théâtre de Hambourg au tout début du XXème siècle. En 1910, il revient dans la capitale allemande et intègre la troupe du Schiller Theater.
À la trentaine passée, Fritz Achterberg, excellent comédien et déjà très populaire, est sollicité par le cinéma qui n’en est qu’à ses balbutiements. Il débute ainsi, en 1912, dans «Der strohwitwer» de Arthur Ullmann, suivi d’une parenthèse de trois ans consacrée exclusivement au théâtre. Il revient devant les caméras en 1915 avec le film policier «La balle d’argent» de Richard Oswald, au sujet un peu simpliste où des gangsters, dont fait parti notre acteur, tentent de résoudre le mystère d’une fontaine qui cache une balle permettant de prendre possession de documents précieux, mais l’arrivée du detective Engelbert Fox interprété par Erich Kaiser-Titz, et de son serviteur, Erich Schönfelder, va leur donner du fil à retordre.
Entre 1915 et 1923, Fritz Achterberg va jouer le parfait gentilhomme allemand dans plus de quarante mélodrames, comédies sentimentales ou films d’aventures. Jusqu’à la fin des années 1910, il travaille principalement sous la direction de Franz Hofer. Parmi les autres cinéastes pour qui il tourne à cette époque, citons: Richard Eichberg pour «L’anneau du destin» (1916) où il incarne le Comte Kurt Roloff auprès de la jolie Ellen Richter; Robert Dinesen pour «Le seigneur du monde» un film en deux parties avec Carl de Vogt et Margarete Ferida; Frederic Zelnik pour «Anna Karénine» (1919) avec Lya Mara dans le rôle-titre; Ernst Lubitsch pour «Das schwabenmädle» (1919) avec Ossi Oswalda et Ewald André Dupont pour «Le masque» (1919) une nouvelle aventure policière avec Max Landa. En 1920, Fritz Achterberg dans le rôle de Fortinbras de Norvège, donne la réplique à l’actrice danoise Asta Nielsen qui joue le prince du Danemark «Hamlet» (1920) dans cette adaptation de la pièce de William Shakespeare par Svend Gade et Heinz Schall. Lors de la sortie du film en 1921, la critique est partagée, notamment pour la falsification de l’œuvre de Shakespeare, mais la première est un succès. En Europe, le film atteint les cimes au box-office avant de sortir aux Etats-Unis où il triomphe également. Par la suite, Fritz tourne encore quelques films dans des rôles secondaires. On le voit notamment face à Ressel Orla dans «L’idole de la vérité» (1920) de Carl Wilhelm ou dans «Le faux Dimitri» (1922) de Hans Steinhoff entouré de Alfred Abel, Agnes Straub, Eugen Klöpfer, Paul Hartmann et Hanni Weisse.
Cette relégation aux utilités incite Fritz Achterberg de ne plus faire de cinéma et de revenir pleinement à sa grande passion, le théâtre. Entre 1923 et 1927, il intègre la troupe de théâtre de Brunswick, de 1932 à 1944, il travaille dans un théâtre de Weimar. L’acteur se retire définitivement de la scène à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il passe les dernières années de sa vie à Weimar, ville de Thuringe en République Démocratique Allemande. Il y meurt le 12 octobre 1971, quelques jours avant son 91ème anniversaire.
© Pascal DONALD

1912 | CM Der strohwitwer – de Arthur Ullmann avec Maria Berthelsen |
1914 | CM Leben heißt kämpfen – de ? |
1915 | Ein unbeschriebenes blatt – de Joseph Delmont
avec Joseph Delmont
La balle d’argent ( die silberne kugel ) de Richard Oswald avec Erich Kaiser-Titz Les saisons de la vie ( jahreszeiten des lebens ) de Franz Hofer avec Frida Richard Es hat nicht sollen sein – de Rudolf del Zopp avec Lotte Erol Le secret d’une nuit ( das geheimnis einer nacht ) de Franz Hofer avec Mia Cordes |
1916 | Wir haben’s geschafft – de Franz Hofer
avec Hermann Picha
Tote gedanken – de Franz Hofer avec Lya Ley L’anneau du destin ( der ring des schicksals ) de Richard Eichberg avec Marga Köhler Heidenröschen – de Franz Hofer avec Andreas Van Horn Dressur zur ehe – de Franz Hofer avec Helene Voß Der posaunenengel – de Franz Hofer avec Lia Borré Der gepumpte Papa – de Franz Hofer avec Karl Harbacher Das zweite ich – de Franz Hofer avec Mia Cordes Das riesenbaby – de Franz Hofer avec Paula Hofer La comtesse Heyer ( die gräfin Heyers ) de William Wauer avec Rosa Valetti |
1917 | Des gens étranges ( seltsame menschen ) de Franz Hofer
avec Ernst Pittschau
Rauschende akkorde – de Franz Hofer avec Bruno Eichgrün Die nottrauung – de Franz Hofer avec Lya Ley Der jubiläumspreis – de Alwin Neuss avec Käthe Haack Le faux Waldemar ( der falsche Waldemar ) de Franz Hofer avec Erwin Fichtner |
1918 | Le seigneur du monde, 1ère partie ( der herr der welt, teil 1: Liebe ) de Robert Dinesen
avec Carl de Vogt
Le seigneur du monde, 2ème partie ( der herr der welt, Teil 2: Der lebende tote ) de Robert Dinesen avec Margarete Ferida La chanson de Colombine ( das lied der Colombine ) de Emil Justitz avec Olga Engl Les perles qui meurent ( die sterbenden perlen ) de Rudolf Meinert avec Erra Bognar Bettler GmbH – de Alvin Neuß avec Lil Dagover Le diamant du désert ( der Wüstendiamant ) de Rudolf Meinert avec Hans Mierendorff |
1919 | L’œil, sous le charme de l’hypnose ( augen. Im banne der hypnose ) de Artur Kiekebusch-Brenken & Georg Schubert
avec Margrit Edion
Anna Karenine ( Anna Karenina ) de Frederic Zelnik avec Lya Mara Das schwabenmädle / The schwab maiden – de Ernst Lubitsch avec Ossi Oswalda Gepeitscht – de Carl Boese avec Maria Forescu Le droit à l’amour libre ( das recht der freien liebe / das recht auf liebe ) de Jaap Speyer avec Gertrude Welcker Le masque ( die maske ) de Ewald André Dupont avec Ernst Rückert Johannistraum – de Emil Justitz avec Blanche Dergan DO Die lachende konkurrenz – de Hans Werckmeister avec Eugen Rex Seulement apparition |
1920 | Der ruf aus dem jenseits – de Richard Kirsch
avec Helga Molander
Le lit mystérieux ( das mysteriöse bett ) de Ernst A. Becker avec Erika von Brandenfels Quand Colombine m’invite ( wenn Colombine winkt ) de Eugen Illés avec Esther Carena Le bourreau ( el verdugo / der henker ) de August Weigert avec Lilli Lohrer Hamlet – de Sven Gade & Heinz Schall avec Asta Nielsen L’idole de la vérité ( das götzenbild der wahrheit ) de Carl Wilhelm avec Ressel Orla Appel à l’aide ( schrei um hilfe ) de Jaap Speyer avec Evi Eva Les faveurs de la cour ( hofgunst und neid ) de Heinrich Bernhardt & Max Lehmann avec Cläre Schwarz |
1921 | Telephon 1313 – de Martin Hartwig
avec Colette Corder
La malle de voyage ( der wandernde koffer ) de Martin Hartwig avec Hermann Picha |
1922 | Boris Godounov / Le faux Dimitri ( der falsche Dimitry ) de Hans Steinhoff
avec Paul Hartmann
Le fabricant de poupées de Kiang-Ning ( der puppenmacher von Kiang-Ning /tragikomödie ) de Robert Wiene avec Werner Krauss |
1923 | Maud, die große sensation – de Adolf Abter avec Erra Bognar |