![]() 1957 La marque du faucon (mark of the hawk) de Michael Audley avec Sidney Poitier & Juano Hernandez | ![]() 1958 Anna Lucasta – de Arnold Laven avec Sammy Davis Jr., Frederick O’Neal, Rex Ingram & James Edwards | ![]() 1987 Dragonard (Dragonard Hill) de Gérard Kikoïne avec Oliver Reed, Claudia Udy & Patrick Warburton | ![]() 1988 Erik le viking (Erik the viking) de Terry Jones avec Tim Robbins, John Cleese & Mickey Rooney | ||
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Eartha Kitt voit le jour le 26 janvier 1928, dans une plantation de coton de la petite ville de North en Caroline du Sud. Elle est élevée par Anna Mae Riley qu’elle croit être sa mère. Après la mort de Anna Mae, elle est envoyée à neuf ans, à New York, pour vivre avec Mamie Reily, la sœur de celle-ci. Un lourd secret plane sur ses origines, adolescente, elle apprend que sa tante est en réalité sa mère biologique et qu’elle serait naît des suites du viol de sa mère par William Keith-Fields le fils de la plantation. À quinze ans, elle quitte son école de Harlem pour travailler dans une usine de Brooklyn.
Au milieu des années quarante, Eartha Kitt intègre la troupe de danse de Katherine Dunham. En septembre 1945, elle fait ses débuts à Broadway dans la comédie musicale «Carib song». L’année suivante, toujours avec la compagnie de Katherine Dunham, elle se produit au Théâtre Belasco, dans «Bal Negre» puis par en tournée à travers l’Europe avec la revue. À Paris, elle chante et danse dans des cabarets et fait la connaissance de Orson Welles. Le cinéaste la surnomme «La femme la plus excitante du monde» et l’engage pour lui donner la réplique dans «Faust», une pièce qu’il présente en France, en Belgique et en Allemagne. De retour aux USA en 1951, elle chante avec succès au «Blue Angel» de New York et signe un contrat avec Leonard Sillman pour son spectacle musical «New faces of 1952» qui se joue au Théâtre Royale à guichets fermés pendant un an. Après Broadway et une tournée triomphale dans les grandes villes américaines, la pièce est portée à l’écran par Harry Horner en 1954. Désormais célèbre, la jeune artiste fait cavalier seul pour un tour de chant à travers les Etats-Unis qui accroit considérablement sa notoriété et lui rapporte plusieurs disques d’or. En décembre 1954, elle revient à Broadway pour être la vedette de «Mrs. Patterson» puis de «Shinbone Alley» (1957) et «Jolly’s progress» (1959).
Pour le cinéma, Eartha Kitt tient son premier grand rôle, en 1957, dans «La marque du faucon», aux côtés de Sidney Poitier. En 1958, elle partage l’affiche avec d’autres grandes figures du jazz, Nat King Cole, Cab Calloway et Ella Fitzgerald, dans «St. Louis Blues» et avec Sammy Davis Jr. dans «Anna Lacusta». Malgré ses prestations remarquables, le Septième Art ne lui offrira plus guère de rôles à la mesure de son talent, ne lui proposant que des rôles secondaires dans des productions insignifiantes. Citons sa performance en Catwoman dans trois épisodes de la série télévisée «Batman» (1967-68), qui contribuera largement à son image de femme-chat. En 1968, sa prise de position contre la guerre du Vietnam, lors d’un diner à la Maison Blanche, lui vaut une mise à l’écart par la classe politique en place. Après un long passage à vide, Eartha Kitt reprend sa place parmi les stars de la scène en donnant une série de concerts au Carnegie Hall. Puis, elle se produit dans des night-clubs internationaux et joue deux pièces à Londres. En 1978, elle confirme son statut de vedette incontestable de la scène américaine en jouant triomphalement à Broadway «Timbuktu!», couronnée par une nomination au Tony Awards.
Actrice, Chanteuse, danseuse, mais aussi romancière, notamment avec la publication de ses mémoires «Alone with me», Eartha Kitt poursuit sa carrière avec succès jusqu’à l’aube du vingt-et-unième siècle. Elle est même sacrée Reine du Disco en 1983 avec son tube «Where is my man». La Perle noire meurt le 25 décembre 2008, à son domicile du Connecticut, emportée par un cancer du colon.
© Philippe PELLETIER

1948 | Casbah – de John Berry
avec Tony Martin
Seulement apparition |
1954 | New faces – de Harry Horner
avec Robert Clary
Seulement apparition & chansons |
1957 | La marque du faucon ( mark of the hawk / accused ) de Michael Audley avec Earl Cameron |
1958 | St. Louis Blues – de Allen Reisner
avec Cab Calloway
+ chansons Anna Lucasta – de Arnold Laven avec Sammy Davis Jr. |
1961 | Saint of Devil’s Island / Seventy times seven – de Douglas Cox avec Lance Fuller |
1964 | Synanon ( get off my back ) de Richard Quine avec Chuck Connors |
1965 | La case de l’oncle Tom ( onkel Toms hütte / uncle Tom’s cabin ) de Géza von Radványi
avec O.W. Fischer
+ chansons |
1970 | Up the chastity belt / The chastity belt / Naughty knights – de Bob Kellett
avec Bill Fraser
+ chansons |
1975 | Friday Foster – de Arthur Marks avec Yaphet Kotto |
1981 | DO All by myself ( all by myself : The Eartha Kitt sotory ) de Christian Blackwood
avec Michael Smith
Seulement apparition |
1985 | The serpent warriors – de Niels Rasmussen & John Howard
avec Clint Walker
Butterflies in heat – de Cash Baxter avec Tom Ewell |
1986 | The pink Chiquitas – de Anthony Currie avec Frank Stallone |
1987 | Dragonard ( Dragonard Hill ) de Gérard Kikoïne
avec Oliver Reed
Le maître de Dragonard Hill ( master of Dragonard Hill ) de Gérard Kikoïne avec Herbert Lom |
1988 | Erik le viking ( Erik the viking ) de Terry Jones avec Tim Robbins |
1989 | Miss Daisy et son chauffeur ( driving Miss Daisy ) de Bruce Beresford
avec Morgan Freeman
Seulement chansons Living doll – de George Dugdale & Peter Mackenzie Litten aevc Gary Martin |
1990 | Ernest à la chasse aux monstres ( Ernest scared stupid ) de John R. Cherry III avec Jim Varney |
1992 | Boomerang – de Reginald Hudlin avec Eddie Murphy |
1993 | Aventure fatale ( fatal instinct / triple indemnity ) de Carl Reiner avec Armand Assante |
1994 | Un homme sans importance ( a man of no importance ) de Suri Krishnamma
avec Albert Finney
Seulement chansons Désespérément vôtre / Joyeux Noël ( mixed nuts / lifesavers ) de Nora Ephron avec Steve Martin Seulement chansons DO Dégrafées, déboutonnées, dézippées ( unzipped ) de Douglas Keeve avec Faye Dunaway Seulement apparition |
1995 | Harriet la petite espionne ( Harriet the spy ) de Bronwen Hughes
avec Gregory Smith
+ chansons |
1996 | Rites of winter – de Peter Langham
avec Jesse Dienstag
Seulement chansons Thank god he met lizzie / The wedding party – de Cherie Nowlan avec Richard Roxburgh Seulement chansons |
1997 | Ill gotten gains – de Joel B. Marsden avec Djimon Hounsou |
1998 | I woke up early the day I died / Ed Wood’s I woke up early the day I died / I awoke early
the day I died – de Aris Iliopulos
avec Billy Zane
Seulement apparition |
1999 | DA Kuzco, l’empereur mégalo ( the emperor’s new groove ) de Mark Dindal
Seulement voix Annie pour sa performance de la voix féminine dans un film d’animation aux Annie Awards, USA |
2000 | Mein bruder, der vampir – de Sven Taddicken
avec Hinnerk Schönemann
Seulement chansons |
2001 | Standard time – de Robert Cary
avec Andrew McCarthy
Seulement apparition Laurel Canyon – de Lisa Cholodenko avec Christian Bale Seulement chansons DO The making and meaning of « We are family » / We are family – de Danny Schechter avec Macaulay Culkin Seulement apparition |
2002 | La morsure du lézard ( holes ) de Andrew Davis
avec Jon Voight
Friday 3 / Encore un drôle de vendredi ( Friday after next ) de Marcus Raboy avec Ice Cube Seulement chansons Tout peut arriver ( something’s gotta give ) de Nancy Meyers avec Jack Nicholson Seulement chansons Standart time ( anything but love ) de Robert Cary avec Andrew McCarthy Seulement apparition DO The sweatbox – de John-Paul Davidson & Trudie Styler avec Sting Seulement apparition |
2003 | Elfe ( Elf ) de Jon Favreau
avec James Caan
Seulement chansons |
2004 | On the one ( preaching to the choir ) de Charles Randolph-Wright avec Adewale Akinnuoye-Agbaje |
2005 | DA Kuzco 2 : King Kronk ( Kronk’s New Groove ) de Saul Blinkoff & Elliot M. Bour
Seulement voix |
2006 | An then came love – de Richard Schenkman avec Kevin Daniels |