|  1947 La princesa de los Ursinos – de Luis Lucia avec Ana Mariscal, Roberto Rey, José Isbert & Fernando Rey |  1952 Plume au vent (pluma al viento) de Louis Cuny & Ramón Torrado avec Georges Guétary & Carmen Sevilla |  1963 Le chemin (el camino) de Ana Mariscal avec José Antonio Mejías, Mary Delgado & Julia Caba Alba |  1972 La curiosa – de Vicente Escrivá avec Patty Shepard, Simón Arriaga, Máximo Valverde & Rafaela Aparicio | ||
|  | |||||

María Isbert est née le 21 avril 1917 à Madrid. Elle est la fille du grand acteur José Isbert. Lorsqu’elle vient au monde, son père n’est pas encore une gloire des écrans espagnols, et dans ce pays à la situation politique bien compliquée, il envisage pour sa fille une carrière dans la fonction publique, dans les douanes plus exactement. Il fait étudier María dans les meilleures écoles madrilènes. Mais la jeune fille a du caractère et décide à dix-huit ans de suivre la voie paternelle.
C’est sur scène en 1936, que María Isbert fait ses débuts professionnels aux cotés de son père dans «Nuestra Natacha», une pièce en trois actes de Alejandro Casona, jouée au théâtre d’Albacete puis à Madrid. C’est encore chaperonnée par José Isbert qu’elle fait ses premiers pas devant la caméra de Juan de Orduña en 1944, pour «La vie commence à minuit» où elle a pour partenaires Marta Santaolalla et le beau Armando Calvo. L’année suivante, son rôle dans le film de Luis Lucia «Un hombre de negocios» lui permet de remporter un prix attribué par le cercle des écrivains espagnols.
Par la suite et pendant plus de soixante ans, María Isbert se produit au théâtre régulièrement et enchaine plus de deux cents films pour le cinéma puis pour la télévision. Outre Juan de Orduña et Luis Lucia, elle tourne sous la direction des plus grands cinéastes espagnols, de Rafael Gil à Mario Camus, en passant par Ana Mariscal, Luis Garcia Berlanga, José Luis Sáenz de Heredia, Fernando Palacios, Germán Lorente, Pedro Lazaga, Mariano Ozores ou José Luis Cuerda. En 1960, elle travaille avec l’italien Marco Ferreri sur «La petite voiture», une comédie adaptée du roman de Rafael Azcona dont papa Isbert est le principal protagoniste et qui remporte un grand succès. Puis, Luis Buñuel lui offre un rôle dans son «Viridiana» (1961) auprès de Silvia Pinal, Fernando Rey et Francisco Rabal. María Isbert apparait dans tous genres de films: policiers, drames, westerns mais c’est principalement dans la comédie que l’actrice se fait remarquer. Souvent cantonnée dans des seconds rôles, elle est l’une de ces artistes indispensables qui on fait les beaux jours du cinéma espagnol de l’après guerre.
Dès le début des années soixante, María Isbert joue pour le petit écran à un rythme soutenu dans des productions populaires qui accroissent considérablement sa notoriété. À l’aube des années 2000, elle est toujours sollicitée pour des épisodes de séries à succès telles que «Hospital Central», «7vidas» ou «Con dos tacones». En 2002 au cinéma, elle incarne la mère de Pepe Viyuela dans «Mortadel et Filemon» et dans sa suite en 2007. En 2004, elle fait ses adieux à la scène avec les dernières représentations de son spectacle «El cianuro, ¿solo o con leche?» et clos ses apparitions à l’écran en 2010. La fin de sa carrière est couronnée par de nombreux prix dont celui récompensant sa carrière décerné par l’Académie des Arts Cinématographiques Espagnols en 2008, une de ses dernières apparitions publiques.
En 1949, María Isbert avait épousé Antonio Spitzer, un professeur hongrois qui la laissera veuve en 1973. De cette union naitront sept enfants dont les futurs comédiens Tony Isbert et Carlos Ysbert. L’actrice est morte à l’âge de quatre-vingt-quatorze ans le 25 avril 2011 à Albacete. Elle est inhumée dans le caveau familial situé à Tarazona de la Mancha, ville natale de sa mère.
© Pascal DONALD

| 1944 | La vie commence à minuit ( la vida empieza a medianoche ) de Juan de Orduña
 avec Armando Calvo Ella, él y sus millones – de Juan de Orduña avec Fernando Freyre de Andrade El camino de Babel – de Jerónimo Mihura avec Alfredo Mayo | 
| 1945 | Un hombre de negocios – de Luis Lucia
 avec José Isbert Prix CEC du meilleur second rôle féminin par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne | 
| 1946 | Los habitantes de la casa deshabitada – de Gonzalo Delgrás
 avec Fernando Fernán Gómez La mantilla de Beatriz / A mantilha de Beatriz – de Eduardo García Maroto avec Virgilio Teixeira | 
| 1947 | La Lola se va a los puertos – de Juan de Orduña
 avec Casimiro Hurtado La princesa de los Ursinos – de Luis Lucia avec Fernando Rey Dos cuentos para dos – de Luis Lucia avec Tony Leblanc | 
| 1948 | Botón de ancla – de Ramón Torrado
 avec Fernando Fernández de Córdoba Et la fête continue ( la fiesta sigue ) de Enrique Gómez avec Rafael Bardem La grande corrida / Les 2 enfants trouvés / Le vie d’un toréador ( Currito de la Cruz ) de Luis Lucia avec Pepín Martín Vázquez | 
| 1949 | Une femme comme tant d’autres ( una mujer cualquiera ) de Rafael Gil
 avec Maria Félix El señor Esteve – de Edgar Neville avec Julia Caba Alba | 
| 1950 | Tres ladrones en la casa / Amarás a tu prójimo – de Raúl Cancio avec Ángel de Andrés | 
| 1951 | La trinca del aire – de Ramón Torrado avec Jorge Mistral | 
| 1952 | Plume au vent ( pluma al viento ) de Louis Cuny & Ramón Torrado
 avec Georges Guétary Sœur Intrépide ( Sor Intrépida ) de Rafael Gil avec Francisco Rabal | 
| 1953 | Como la tierra – de Alfredo Hurtado avec Antonio Riquelme | 
| 1954 | El rey de la carretera – de Juan Fortuny avec Manuel Guitián | 
| 1955 | Recluta con niño – de Pedro Luis Ramírez avec José Luis Ozores | 
| 1956 | Los ladrones somos gente honrada – de Pedro Luis Ramírez
 avec José Manuel Martín Un fantasma llamado amor – de Ramón Torrado avec Carlos Romero Marchent Viaje de novios – de León Klimovsky avec Lida Baarova | 
| 1957 | Un abrigo a cuadros – de Alfredo Hurtado
 avec Juan Calvo Los ángeles del volante – de Ignacio F. Iquino avec Fernando Fernán Gómez El aprendiz de malo – de Pedro Lazaga avec Elisa Montés Lo que cuesta vivir – de Ricardo Núñez avec José María Caffarel | 
| 1958 | Villa Alegre – de Alejandro Perla
 avec Maria Piazzai El puente de la paz – de Rafael J. Salvia avec Antonio Casas Despedida de soltero – de Eugenio Martín avec Jacqueline Pierreux | 
| 1959 | El secreto de papá – de José C. Mérida
 avec José Calvo La casa de la Troya – de Rafael Gil avec José Rubio El gafe – de Pedro Luis Ramírez avec Julio Goróstegui | 
| 1960 | Un rayon de soleil ( un rayo de luz ) de Luis Lucia
 avec Anselmo Duarte La petite voiture ( el cochecito ) de Marco Ferreri avec María Luisa Ponte Mi calle – de Edgar Neville avec Antonio Casal El indulto – de José Luis Sáenz de Heredia avec Pedro Armendariz | 
| 1961 | Don José, Pepe y Pepito – de Clemente Pamplona
 avec Jorge Vico Viridiana – de Luis Buñuel avec Silvia Pinal | 
| 1962 | L’espionne de Madrid ( la reina de Chantecler ) de Rafael Gil
 avec Sara Montiel Une famille explosive / Une grande famille ( la gran familia ) de Fernando Palacios avec José Luis López Vázquez Un demonio con ángel – de Miguel Lluch avec Juan José | 
| 1963 | Le chemin ( el camino ) de Ana Mariscal
 avec Mary Delgado Le bourreau ( el verdugo / la ballata del boia ) de Luis García Berlanga avec Nino Manfredi Escala en hi-fi – de Isidoro M. Ferry avec Xan das Bolas | 
| 1964 | Búsqueme a esa chica – de Fernando Palacios & George Sherman
 avec Robert Hutton Un endroit pour s’aimer ( un rincón para querernos ) de Ignacio F. Iquino avec Georges Rigaud | 
| 1965 | Más bonita que ninguna – de Luis César Amadori
 avec Luigi Giuliani La familia y... uno más – de Fernando Palacios avec Soledad Miranda Mi canción es para ti – de Ramón Torrado avec Tomás Blanco Un beso en el puerto – de Ramón Torrado avec Manuel Alexandre | 
| 1966 | El arte de casarse – de Jorge Feliu & José María Font
 avec Alfredo Landa Acompáñame – de Luis César Amadori avec Rocío Dúrcal La femme perdue ( la mujer perdida ) de Tulio Demicheli avec Massimo Serato L’homme qui a tué Billy the Kid ( el hombre que mató a Billy el Niño / ...e divenne il più spietato bandito del sud / a few bullets more / I’ll kill him and return alone / the man who killed Billy the Kid ) de Julio Buchs avec Peter Lee Lawrence CM La gorra – de Jesús Ordax avec Fernando Sancho | 
| 1967 | Le journal intime d’une nonne ( encrucijada para una monja / violenza per  una  monaca ) de
			Julio Buchs avec John Richardson Ecole d’infirmières ( escuela de enfermeras ) de Amando de Ossorio avec Georges Rigaud | 
| 1968 | Operación Mata Hari – de Mariano Ozores
 avec Antonio Ozores ¡ Cómo está el servicio ! – de Mariano Ozores avec José Luis López Vázquez Mi marido y sus complejos – de Luis María Delgado avec Luchy Soto | 
| 1969 | Un adulterio decente – de Rafael Gil
 avec Carmen Sevilla Amor a todo gas – de Ramón Torrado avec José Sazatornil Cuatro noches de boda – de Mariano Ozores avec Fernando Santos Soltera y madre en la vida – de Javier Aguirre avec Lina Morgan Un, dos, tres, al escondite inglés – de José Luis Borau & Iván Zulueta avec Antonio Drove Con ella llegó el amor – de Ramón Torrado avec Ángel de Andrés | 
| 1970 | Los hombres las prefieren viudas – de León Klimovsky
 avec Tomás Blanco La tonta del bote – de Juan de Orduña avec Arturo Fernández No desearás la mujer del vecino / La strana legge Dr. Menga – de Fernando Merino avec Jean Sorel Coqueluche – de Germán Lorente avec Juan Luis Galiardo Una señora llamada Andrés – de Julio Buchs avec Carmen Sevilla Simón, contamos contigo – de Ramón Fernández avec Helga Liné La orilla – de Luis Lucia avec Julián Mateos | 
| 1971 | Una chica casi decente – de Germán Lorente 
 avec Adolfo Celi Hay que educar a Papá – de Pedro Lazaga avec Paco Martínez Soria La maison des Martinez ( la casa de los Martínez ) de Agustín Navarro avec Carlos Muñoz El apartamento de la tentación – de Julio Buchs avec Eduardo Calvo Cœur solitaire ( corazón solitario ) de Francisco Betriú avec Jacques Dufilho | 
| 1972 | Soltero y padre en la vida – de Javier Aguirre
 avec José Sacristán Venta por pisos – de Mariano Ozores avec María Asquerino La curiosa – de Vicente Escrivá avec Simón Arriaga | 
| 1973 | Un casto varón español – de Jaime de Armiñán avec Carmen Maura | 
| 1974 | Tormento – de Pedro Olea
 avec Ana Belén Le blanc, le jaune et le noir ( il bianco, il gallo, il nero / el blanco, el amarillo y el negro / shoot first...ask questions later / samourai /white, the yellow, and the black ) de Sergio Corbucci avec Eli Wallach Onofre – de Luis María Delgado avec Víctor Valverde | 
| 1975 | El adúltero – de Ramón Fernández
 avec Analía Gadé Nosotros que fuimos felices – de Antonio Drove avec Vincente Parra | 
| 1976 | Esclava te doy – de Eugenio Martín
 avec Alfredo Landa Las marginadas – de Antonio L. Ballesteros hijo & Ignacio F. Iquino avec Simón Andreu | 
| 1977 | La dudosa virilidad de Cristóbal – de Juan Bosch
 avec Ramón Pons La guerra de papá – de Antonio Mercero avec Verónica Forqué Vaya par de gemelos – de Pedro Lazaga avec Inma de Santis | 
| 1978 | Réquiem por un empleado – de Fernando Merino avec Ira von Fürstenberg | 
| 1979 | Los fieles sirvientes – de Francesc Betriu
 avec Francisco Algora La pátria del Rata – de Francisco Lara Polop avec Danilo Mattei Un cero a la izquierda – de Gabriel Iglesias avec Tony Soler | 
| 1980 | El Erótico enmascarado – de Mariano Ozores
 avec Chus Lampreave El ligero mágico – de Mariano Ozores avec Andrés Pajares Préstame tu mujer – de Jesús Yagüe avec Juan Luis Galiardo Pepe, no me des tormento – de José María Gutiérrez Santos avec Emilio Gutiérrez Caba | 
| 1981 | Carlotta ( Carlota : Amor es... Veneno ) de Stefano Rolla
 avec Gastone Moschin Los chulos – de Mariano Ozores avec Adriana Ozores El primer divorcio – de Mariano Ozores avec Manuel Summers | 
| 1982 | Cristóbal Colón, de oficio... descubridor – de Mariano Ozores
 avec Andrés Pajares Onofre el Virgo – de Luis María Delgado avec Agata Lys Una pequeña movida – de Vicente Sáinz avec Tony Isbert | 
| 1983 | Los caraduros – de Mariano Ozores avec Juanito Navarro | 
| 1984 | Los nuevos curanderos – de Isabel Mulá
 avec Carles Velat Todo va mal – de Emilio Martínez Lázaro avec Fernando Delgado | 
| 1985 | El donante – de Ramón Fernández
 avec José Sazatornil A la pálida luz de la luna – de José María González Sinde avec Luis Escobar Le temps du silence ( tiempo de silencio ) de Vincente Aranda avec Imanol Arias | 
| 1986 | Capullito de alhelí – de Mariano Ozores
 avec Jesús Puente Los presuntos – de Mariano Ozores avec José Luis López Vázquez Cara de acelga – de José Sacristán avec Amparo Baró | 
| 1987 | Policía – de Álvaro Sáenz de Heredia
 avec Emilio Aragón El pecador impecable – de Augusto Martínez Torres avec Alfredo Landa La forêt animée ( el bosque animado ) de José Luis Cuerda avec Fernando Rey | 
| 1988 | L’aube, c’est pas trop tôt ( amanece, que no es poco ) de José Luis Cuerda avec José Sazatornil | 
| 1989 | Shanghai Lily ( Shangay Lily ) de Rafael Monleón
 avec Miguel Bosé Pareja enloquecida busca madre de alquiler – de Mariano Ozores avec María Elena Flores CM El pañuelo de mármol – de José Luis Acosta avec Emma Suárez | 
| 1992 | Yo me bajo en la próxima ¿ y usted ? – de José Sacristán avec Concha Velasco | 
| 1995 | Los porretas – de Carlos Suárez avec Miriam Díaz Aroca | 
| 1997 | La duquesa roja – de Francesc Betriu avec Rosa Maria Sardà | 
| 1998 | Atilano, presidente – de Santiago Aguilar & Luis Guridi
 avec Luis Prendes Pecata minuta – de Ramón Barea avec Ramón Ibarra La ville des prodiges ( la ciudad de los prodigios ) de Mario Camus avec Olivier Martinez | 
| 1999 | La femme la plus laide au monde ( la mujer más fea del mundo ) de Miguel Bardem
			ave David Pinilla Jara – de Manuel Estrudillo avec Sergio Peris-Mencheta DO À propos de Buñuel ( a propósito de Buñuel ) de José Luis López-Linares & Javier Rioyo avec Jean-Claude Carrière Seulement apparition | 
| 2000 | Cásate conmigo, Maribel – de Ángel Blasco
 avec Natalia Dicenta Y decirte alguna estupidez, por ejemplo, te quiero – de Antonio del Real avec Sergio Martín | 
| 2001 | El florido pensil – de Juan José Porto avec Jorge Sanz | 
| 2002 | Primer y último amor – de Antonio Giménez Rico
 avec Fernando Luján Mortadel et Filemon ( la gran aventura de Mortadelo y Filemón ) de Javier Fesser avec Dominique Pinon | 
| 2004 | Semen, una historia de amor – de Daniela Féjerman & Inés París avec Ernesto Alterio | 
| 2005 | R2 y el caso del cadáver sin cabeza – de Álvaro Sáenz de Heredia
 avec Javier Gurruchaga CM Envejece conmigo – de Alberto Moreno avec Manuel Andrés | 
| 2007 | Misión : Salvar la Tierra / Mortadelo y Filemón. Misión : Salvar la Tierra – de Miguel Bardem avec Edu Soto | 
| 2010 | Propios y extraños – de Manolo González avec Elena Ballesteros | 
| AUTRES PRIX : | |
| Prix CEC pour l’ensemble de sa carrière par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne ( 2002 ) Prix Spécial pour l’ensemble de sa carrière au prix Fotogramas de Plata, Espagne ( 2003 ) Prix pour l’ensemble de sa carrière par l’union des acteurs espagnols, Espagne ( 2003 ) Prix d’Honneur de l’Académie des arts cinématographiques espagnols, Espagne ( 2008 ) | |
 
 
 





