1952 3 hommes et une fille (alle kann ich nicht heiraten) de Hans Wolff avec Adrian Hoven & Hardy Kruger | 1954 Les sept robes de Katrin (die sieben kleider der Katrin) de Hans Deppe avec Paul Klinger & Georg Thomalla | 1959 Le passager de la dernière heure (abschied von den wolken) de Gottfried Reinhardt avec O.W. Fischer | 1962 Le livre de San Michele (Axel Munthe: Der arzt von San Michele) de Giorgio Capitani & Rudolf Jugert | ||
Sonja Ziemann est née le 8 Février 1926 à Eichwalde, près de Berlin, en Allemagne. À dix ans, elle apprend la danse classique avant de s’inscrire, trois ans plus tard, à l’école berlinoise de ballet de Tatiana Gsovsky. En 1941, elle débute sur scène dans plusieurs revues et opérettes. En 1942, la jeune femme fait sa première apparition au cinéma puis interprète plusieurs petits rôles dans des films tournés pendant la Seconde Guerre mondiale. Après le conflit, elle se produit dans des cabarets et décroche ses premiers succès personnels au Metropol-Theater en montrant sa frimousse véritablement ravissante dans quelques opérettes comme «Die zirkusprinzessin», «Nächte in Schanghai» et «Die kinokönigin».
Le succès vient dès le début des années 50, avec deux productions de Kurt Ulrich réalisées par Hans Depp, «La fiancée de la Forêt Noire» (1950), premier film tourné en couleur après la Guerre, et «Verte vallée» (1951). Les deux films remportent un immense succès, avec plus de quinze millions de spectateurs chacun, et propulsent Sonja Ziemann au sommet des vedettes les plus appréciée outre-Rhin. Aux côtés de Rudolf Pack, son partenaire de prédilection depuis «La fiancée de la Forêt Noire», elle confirme sa popularité dans des comédies telles que: «Jean et les treize reines de beauté» (1951) de Alfred Stöger, «La voleuse de Bagdad» (1952) de Carl Lamac, «Une secrétaire à la page» (1953) de Paul Martin ou «Le bal de l’empereur» (1956) de Franz Antel. Son charme attire aussi le cinéaste français Richard Pottier, qui l’engage dans deux comédies musicales: «Tabarin» (1957), où elle est la femme de Michel Piccoli, et «Sérénade au Texas» (1958), face à Luis Mariano et Bourvil. En 1958, elle rompt avec son image de jeune fille lisse avec «Le huitième jour de la semaine» de Aleksander Ford, un drame très noir qui dépeint un couple en quête de bonheur dans une Pologne sordide et misérable. Zbigniew Cybulski y est son partenaire et Marek Hlasko, son second mari, est l’auteur du scénario.
Mais à l’orée de la décénie suivante, Sonja Ziemann se lasse de jouer les jeunes filles bien sous tous rapports, et s’éloigne des comédies musicales et populaires qui ont fait sa gloire. On la voit face à Richard Widmark dans la production Universal «Le dernier passage» (1960) de Phil Karlson et dans une dizaine de films, jusqu’en 1969. Une apparition dans «Le pont de Remagen» de John Guillermin met un point final à sa carrière cinématographique. Par après, elle joue dans quelques pièces de théâtre sur les scènes de Berlin, Francfort et Munich.
Sonja Ziemann s’est mariée trois fois. De son premier mariage (1953/56) avec le fabricant en bonneterie Rudolf Hambach, est né un fils Pierre, décédé d’une tumeur en 1970 à l’âge de 16 ans. De 1961 à 1969, elle est unie à l’écrivain polonais Marek Hlasko, qui meurt peu de temps après leur divorce, d’une surdose de somnifères. En troisième noces, elle se marie en 1989 avec l’acteur et réalisateur Charles Regnier qui la laisse veuve en 2001. L’actrice a vécu de nombreuses années sur les rives du lac Tegernsee en Bavière et en Suisse. Dans les années 2000, après une longue parenthèse loin des plateaux de tournage, elle revient devant les caméras pour des apparitions dans des talk-show, des émissions de variétés, des séries et des documentaires. Elle décède le 17 février 2020, dans une maison de retraite à Munich, où elle résidait les dernières années de sa vie.
© Pascal DONALD
1942 | Ein windstoß – de Walter Felsenstein avec Paul Kemp |
1943 | Die jungfern vom Bischofsberg – de Peter Paul Brauer
avec Hans Brausewetter
Geliebter schatz – de Paul Martin avec Johannes Riemann Hundstage – de Géza von Cziffra avec Wolf Albach-Retty |
1944 | Eine kleine sommermelodie – de Volker von Collande
avec Curd Jürgens
Spuk im schloß – de Hans H. Zerlett avec Fritz Odemar Une belle famille ( danke, es geht mir gut / eine rezende familie ) de Erich Waschneck avec Ernst von Klipstein |
1945 | Freunde / Ehe in gefahr – de E.W. Emo
avec Ferdinand Marian
Dites la vérité ( sag’die wahrheit ) de Helmut Weiss avec Gustav Fröhlich |
1946 | Allez hopp – de Hans Fritz Köllner avec Paul Henckels |
1947 | Herzkönig / Ein walzer ins glück – de Helmut Weiss
avec Hans Nielsen
Liebe nach noten / Du bist musik für mich – de Géza von Cziffra avec Rudolf Prack |
1948 | Wege im zwielicht – de Gustav Fröhlich
avec Axel Scholtz
Les nuits sur le Nil / Nuit sur le Nil ( nächte am Nil / darf man ? darf man nicht ? ) de Arthur Maria Rabenalt avec Kurt Seifert |
1949 | Simple Coïncidence / Rien que des coïncidences ( nichts als zufälle ) de E.W. Emo
avec Fritz Kampers
Champion malgré tout / D’une longueur de nez ( um eine nasenlänge ) de E.W. Emo avec Hans Moser Nach regen scheint sonne – de Erich Kobler avec Gert Froebe Die freunde meiner frau / Vier junge detektive – de Hans Deppe avec Carl-Heinz Schroth |
1950 | Eine nacht im Separee – de Hans Deppe
avec Paul Hörbiger
Maharadjah malgré lui / Le joyeux Maharadjah ( Maharadscha wider willen ) de Ákos Ráthonyi avec Iván Petrovich La fiancée de la Forêt Noire / La fille de la Forêt Noire ( schwarzwaldmädel ) de Hans Deppe avec Rudolf Prack Les joyeuses commères de Windsor ( die lustigen weiber von Windsor ) de George Wildhagen avec Paul Esser La beauté mène la danse ( schön muß man sein ) de Ákos Ráthonyi avec Hardy Kruger |
1951 | Die frauen des herrn S. – de Paul Martin
avec Oskar Sima
Jean et les treize reines de beauté ( Johannes und die 13 schönheitsköniginnen ) de Alfred Stöger avec Hans Richter Verte vallée / Ma verte bruyère ( grün ist die heide ) de Hans Deppe avec Willy Fritsch |
1952 | La voleuse de Bagdad ( die diebin von Bagdad ) de Carl Lamac
avec Hubert von Meyerinck
3 hommes et une fille / Je ne peux pas tous les épouser ( alle kann ich nicht heiraten ) de Hans Wolff avec Adrian Hoven Ménage sans bonne / La fille de la Puszta ( made in heaven ) de John Paddy Carstairs avec David Tomlinson Pour l’amour d’une femme ( am brunnen vor dem tore ) de Hans Wolff avec Hans Stüwe |
1953 | La petite hollandaise / Jeunes filles de Hollande ( hollandmädel ) de J.A. Hübler-Kahla
avec Gunnar Möller
Une secrétaire à la page ( die privatsekretärin ) de Paul Martin avec Werner Fuetterer La vie commence à dix-sept ans ( mit 17 beginnt das leben ) de Paul Martin avec Paul Hubschmid Sans toi je n’ai plus rien / Près de toi, chérie ( bei dir war es immer so schön ) de Hans Wolff avec Willi Forst |
1954 | Meine schwester und ich – de Paul Martin
avec Rudolf Platte
Nous irons à Hambourg ( die große starparade : grosse star-parade ) de Paul Martin avec Gunther Philipp Seulement apparition Le tzarevitch ( der zarewitsch ) de Arthur Maria Rabenalt avec Luis Mariano Les sept robes de Katrin ( die sieben kleider der Katrin ) de Hans Deppe avec Paul Klinger Amour sans illusion ( liebe ohne illusion ) de Erich Engel avec Leonard Steckel |
1955 | Anneliese ( ich war ein häßliches mädchen ) de Wolfgang Liebeneiner
avec Dieter Borsche
Jeunes filles sans frontières ( mädchen ohne Grenzen ) de Géza von Radványi avec Ivan Desny Le bain dans la grange ( das bad auf der tenne ) de Paul Martin avec Karl Schönböck |
1956 | Dany, bitte schreiben sie – de Eduard von Borsody
avec Maria Sebalt
Le bal de l’opéra ( opernball ) de Ernst Marischka avec Johannes Heesters Le bal de l’empereur ( kaiserball ) de Franz Antel avec Thomas Hörbiger Suprême confession ( suprema confessione ) de Sergio Corbucci avec Massimo Serato Nichts als ärger mit der liebe – de Thomas Engel avec Viktor de Kowa |
1957 | Menace sur Berlin / Printemps à Berlin ( frühling in Berlin ) de Arthur Maria Rabenalt
avec Gerhard Riedmann
Les quatre fiancés de Juliane ( die zürcher verlobung ) de Helmut Käutner avec Bernhard Wicki Seulement apparition Fille interdite / Mémoires d’un médecin pour femmes ( frauenarzt Dr. Bertram ) de Werner Klingler avec Willy Birgel Tabarin – de Richard Pottier avec Mischa Auer |
1958 | Le huitième jour de la semaine ( ósmy dzien tygodnia / der achte wochentag ) de Aleksander
Ford avec Zbigniew Cybulski
Sérénade au Texas – de Richard Pottier avec Bourvil Chiens, à vous de crever ! ( hunde, wollt ihr ewig leben ) de Frank Wisbar avec Wolfgang Preiss Courrier du cœur ( liebe auf krummen beinen ) de Thomas Engel avec Günther Lüders |
1959 | Grand Hôtel ( menschen in hotel ) de Gottfried Reinhardt
avec O.W. Fischer
Le passager de la dernière heure / SOS train d’atterrissage bloqué ( abschied von den wolken / abschied der götter / angst im nacken ) de Gottfried Reinhardt avec Peter van Eyck Strafbataillon 999 – de Harald Philipp avec Werner Peters À l’ombre de l’étoile rouge / C’est arrivé le 31-1-1945 ! ( nacht fiel über gotenhafen ) de Frank Wisbar avec Erich Dunskus |
1960 | Au voleur ! / L’affaire Nabob ( affäre Nabob ) de Ralph Habib
avec Paul Guers
Le dernier passage ( the secret ways ) de Phil Karlson avec Richard Widmark |
1961 | Le rêve de mademoiselle Tout-le-Monde / Le rêve de Lieschen Mueller ( der traum von
lieschen Müller ) de Helmut Käutner
avec Martin Held
Un croque-mort trop curieux ( a matter of who ) de Don Chaffey avec Terry-Thomas …Car la femme est faible ( denn das weib ist schwach ) de Wolfgang Glück avec Helmut Schmid Le cœur d’une mère ( ihr schönster tag ) de Paul Verhoeven avec Götz George |
1962 | Le livre de San Michele / L’odyssée du docteur Munthe ( Axel Munthe – Der arzt von San
Michele / das buch von San Michele / donne senza paradiso / la storia di San Michele
/ story of San Michele ) de Giorgio Capitani & Rudolf Jugert
avec Antoine Balpêtré
Journey into nowhere – de Denis Scully avec Tony Wright |
1964 | Petit déjeuner avec la mort ( frühstück mit dem tod ) de Franz Antel
avec Wolfgang Preiss
Halløj i himmelsengen / Zwei mal zwei im himmelbett – de Erik Balling avec Thomas Fritsch |
1968 | Le divin marquis ( de Sade / das ausschweifende leben des marquis de Sade / die liebesabenteuer des marquis S. ) de Cy Enfield avec Keir Dullea |
1969 | Le pont de Remagen ( the bridge at Remagen ) de John Guillermin avec George Segal |
AUTRES PRIX : | |
Bambi aux Prix Bambi, Allemagne ( 1950 ) Prix d’honneur aux Prix du cinéma Germanique, Allemagne ( 1984 ) Bambi d’Honneur aux Prix Bambi, Allemagne ( 1990 ) |