1984 La veuve et le diable (al armalah wa i chaytan / الارمله والشيطان) de Henry Barakat avec Farouk Al-Fishawy | 1987 Le témoin à charge (shahied ithbat / شاهد إثبات) de Alaa Mahgoub avec Mahmoud Yassine & Youssef Fawzi | 1992 L’accusée (el mothama / المتهمة) de Henry Barakat avec Salah Kabil, Faiza Jawad & Salah Zulfikar | 1995 Abou El Dahab (Abo Dahab / ابو الدهب) de Karim Diaeddine avec Essad Youniss & Ahmed Zaki | ||
Née le 13 mai 1954 dans la capitale égyptienne, Maali Zayed, de son vrai nom Maali Abdallah Al-Minyawi vit une enfance paisible. Elle a hérité de sa mère, l’actrice Amal Zayed, sa passion de l’art, et de sa tante Gamalat Zayed, célèbre comédienne dans les années 1950 et 60, son humour grinçant. Après le lycée, elle intègre la faculté des Beaux-Arts du Caire avant de rejoindre l’Institut des Arts Théâtraux. Diplômée en 1975, elle cumule les petits rôles sur scènes avant d’être remarquée en 1978, par le réalisateur Nour El Demerdash qui lui offre le rôle d’une jeune mère dans une série.
Pour ses premiers pas au cinéma, Maali Zayed incarne, la même année, Safiya dans le film «La vie est finie, mon fils / Wa da al-omr ya waladi» où elle s’affirme aux côtés d’une figure légendaire du cinéma égyptien, Farid Chawqi. Ce rôle est un véritable tremplin pour la jeune comédienne. En 1980, elle devient extrêmement populaire avec la série télévisée «Des larmes dans des yeux insolents / Domoue fi oyoune waqéha» réalisée par Yahia El Alamy, où elle campe, aux côtés de la star Adel Imam, le personnage de l’épouse d’un espion égyptien à Tel-Aviv, Gomaa Al-Chawane.
Courtisée par la télévision, Maali Zayed se voit offrir une seconde chance dans le feuilleton de Youssef Marzouk «La famille Al-Doghri / Aélat Al-Doghri» (1980). Et l’artiste a plus d’une corde à son arc, on la voit ainsi incarner, dans le film «La femme rebelle» (1986) de Youssef Abou Seif, une schizophrène meurtrière, brisant ainsi l’image de jeune fille docile et pure qui lui colle à la peau. Au milieu des années 1980, sa carrière est remise en question quand elle est accusée d’obscénité pour son rôle un peu osé, pour les pays arabes, dans le drame «Une dernière histoire d’amour / lelhob qisa oukhra salwa» (1986) de Raafat El-Mehi. Quelques critiques mal intentionnés profitent de cette occasion pour sortir des articles non fondés sur une jeunesse soi-disant débridée. Le procès très médiatique qui s’en suit lui vaut un an de travaux forcés avec sursis pour outrage, une sanction qui n’entame en rien les offres de tournages. Passant du petit au grand écran, alternant rôles comiques et dramatiques, elle multiplie les tournages dans les années 1990, les plus prolifiques de sa carrière. Artiste caméléon, Maali Zayed laisse apparaître sa fragilité teintée de pudeur que l’on a souvent prise, à tort, pour de la froideur, notamment dans «Le cri / Al sarkha» (1991) de Mohamed El Naggar, «L’accusée / El mothama» (1992) de Henry Barakat et «L’appel mortel / Al-mocalmah el-catelah» (1996) de Yassin Ismail Yassin. Elle accroit considérablement sa notoriété grâce à de très fréquentes apparitions dans des séries pour la télévision: «Shehab» (1999), «Les gens du monde» (2001), «Diddy et Dolly» (2002), «Le sang et le feu» (2004) ou «Canicule» (2013). Malgré la cadence soutenue de ses prestations à l’écran, Maali Zayed est aussi à l’affiche de nombreuses pièces de théâtre.
Forte de son acquis artistique et de son ouverture d’esprit, passionnée et insatiable de savoir, Maali Zayed se plaît à s’essayer aux différents domaines de l’Art, passant du théâtre au chant, et du chant à la danse et à la peinture. Hospitalisée depuis plusieurs semaines à l’hôpital militaire du Caire, l’actrice perd sa bataille contre le cancer le 10 novembre 2014, à l’âge de 61 ans. Elle laisse derrière elle un foisonnant parcours artistique qui la garde vivante pour longtemps dans la mémoire de ses admirateurs.
© Rahmouna OUARDIGH
1977 | La vie est finie, mon fils ( wa da al-omr ya waladi / وضاع العمر ياولدي ) de Atef Salem avec Rushdy Abaza |
1980 | Boulevard des artistes ( darb al-fananien / درب الفنانين ) de Youssef Francis avec Ibrahim Kadri |
1982 | Alalal yaksab ( الحلال يكسب ) de Ahmed El-Sabawy
avec Younes Shalaby
Une jeune mariée et deux grooms ( aaroussa wa gouz erssane / عروسة وجوز عرسان ) de Yahia El Alamy avec Mariam Fakhr Eddine |
1983 | Ni vu ni connu ( wala men shaf wala min derey /ولا من شاف ولا من دري ) de Nader Galal
avec Adel Imam
El arbagy ( العربجي ) de Ahmed Fouad & Talat Lutfi avec Shweikar La boulangerie / Le four à pain ( al fourn / الفرن ) de Ibrahim Afifi avec Younes Shalaby |
1984 | Je suis celui qui a tué Hanash ( ana elli katalt Elhanash / انا اللي قتلت الحنش ) de Ahmed
El-Sabawy avec Youssef Chaban
La veuve et le diable ( al armalah wa i chaytan / الارمله والشيطان ) de Henry Barakat avec Farouk Al-Fishawy La maison du juge ( beit al-qadi / بيت القاضي ) de Ahmed El-Sabawy avec Farouk Al-Fishawy Le procès de l’oncle Ahmed ( qadeyat am Ahmad / قضية عم أحمد ) de Ali Reda avec Farid Shawqi Le monde de Dieu / La parole de Dieu ( donia Allah / دنيا الله ) de Hassan El Emam avec Said Saleh La légitimité l’emporte ( el shaqa men haq el zoga / الشقه من حق الزوجه ) de Omar Abdel Aziz avec Mahmoud Abdel Aziz |
1985 | Appel au secours de l’autre monde ( istighatha min al-alam il-akhr /استغاثة من العالم الاخر )
de Muhammad Hasib avec Farouk El Feshawi
Doux amour amère ( assal el hob el mour / عسل الحب المر ) de Ahmed Yehia avec Abdalla Mahmoud |
1986 | Une dernière histoire d’amour ( lelhob qisa oukhra salwa / للحب قصه اخيره ) de Raafat El-
Mehi avec Mohamed Dardeery
La femme rebelle / L’insurgée ( imraa moutamarda / امراه متمرده ) de Youssef Abou Seif avec Hussein Fahmy Sakakini ( el Sakakiny / السكاكيني ) de Hossam El Din Mostafa avec Farouk El Feshawi |
1987 | Les gentlemen / Messieurs les hommes ( al sada al rejal / السادة الرجال ) de Raafat El-Mehi
avec Mahmoud Abdel Aziz
La femme en sait plus ( el zawga taarif aktha / الزوجه تعرف اكثر ) de Khalil Shawki avec Salah Zulfikar Le témoin / Témoin à charge ( shahied ithbat / شاهد إثبات ) de Alaa Mahgoub avec Mahmoud Yassine Les traces de l’illusion ( basamat el wahm / بصمات الوهم ) de Youssef Abou Seif avec Abdelaziz Makhyoun Le coup de poignard ( el taana / الطعنه ) de Mohammed Shehata avec Youssef Shabaan |
1988 | Poisson, lait et tamarin ( samak laban tamer hindy / سمك لبن تمر هندى ) de Raafat El-Mehi avec Mahmoud Abdel Aziz |
1989 | Le peloton d’exécution ( katibat el adam / كتيبه الاعدام ) de Atef El-Tayeb
avec Nour El-Sherif
Mesdames, Mesdemoiselles ( sayadaty anisaty / سيداتي انساتي ) de Raafat El-Mehi avecYoussef Daoud Danger ( el khatar / الخطر ) de Abdul Latif Zaky avec Nasser Abdul Ghani |
1990 | L’œuf et la pierre ( el-baydha wal hagar / البيضه والحجر ) de Ali Abdel-Khalek
avec Ahmed Zaki
L’enfer 2 ( inferno 2 ( جحيم 2 حورجادا ) de Mohamed Salah Abou Seif avec Samir Sabri |
1991 | Le cri ( al sarkha / الصرخة ) de Mohamed El Naggar avec Amal El-Sawi |
1992 | L’accusée ( el mothama / المتهمة ) de Henry Barakat
avec Salah Kabil
Les temps difficiles / Les temps durs ( el zaman el saab / الزمن الصعب ) de Muhammad Hassib avec Farouk El Feshawi |
1993 | Sans toi ( loulaky / لولاكى ) de Hassan El Seifi avec Mohamed Abdel Moaty |
1994 | Le batelier ( المراكبي ) de Karim Diaeddine
avec Ahmed El Sakka
Danger ( al-khatar ) Abdel Latif Zaki avec Ahmed Bedeir |
1995 | Abou El Dahab ( Abo Dahab / ابو الدهب ) de Karim Diaeddine
avec Essad Youniss
Les portes de l’amour ( أسوار الحب ) de Mohamed Abdelaziz avec Samir Sabri |
1996 | L’appel mortel ( el-mocalmah el-catelah / المكالمة القاتلة ) de Yassin Ismail Yassin
avec Abdelmohsen Selim
Un homme très important ( رجل مهم جدا ) de Esam El Shama avec Farouk El Feshawi |
1999 | Comme une femme ( qader imraa / قدر امراه ) de Karim Diaeddine avec Mahmoud Kabeel |
2000 | Anbar et les couleurs ( Anbar wa al-alwan / عنبر والألوان ) de Adel Alaasar
avec Hussein Fahmy
Filmographie établie avec l’aimable collaboration de Mostafa Lhourd |