CINEMA ACTUEL
PRIX & RECOMPENSES
Nous fêtons aujourd'hui l'anniversaire de Louis Florencie
Recherche Rapide :

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z

José María Prada



Date et Lieu de naissance : 31 mars 1925 (Ocaña, Espagne)
Date et Lieu de décès : 13 août 1978 (Bilbao, Espagne)
Nom Réel : José María Prada Oterino

ACTEUR
Image
1964 La tía Tula – de Miguel Picazo avec Aurora Bautista, Carlos Estrada, María Hevia & Irene Gutiérrez Caba
Image
1965 La chasse (la caza) de Carlos Saura avec Alfredo Mayo, Ismael Merlo & Fernando Sánchez Polack
Image
1967 Adiós cordera – de Pedro Mario Herrero avec Emilio Gutiérrez Caba, Carlos Estrada & María Jesús Lara
Image
1970 Cuadrilátero – de Eloy de la Iglesia avec Rosanna Yani, José Legra, José Félix Montoya & Pilar Cansino

José María Prada Oterino voit le jour le 31 mars 1925, dans la petite ville au riche passé historique d’Ocaña, dans la province de Tolède. Il passe son baccalauréat à Salamanque puis commence des études de Médecine à Madrid. Mais passionné de théâtre, il rejoint la compagnie du Théâtre Espagnol Universitaire (T.E.U.) et s’oriente définitivement vers le métier de comédien au début des années 1950. Membre de la compagnie de Luis Prendes, il est par la suite dirigé par José Luis Alonso puis par Adolfo Marsillach, pour devenir au cours des années 1960, l’une des grandes figures du théâtre en Espagne, avec comme rôles de prédilection des personnages complexes et souvent tourmentés, tirés du répertoire national mais aussi étranger comme «Le Tartufe» de Molière ou «Richard III» de Shakespeare, voire plus contemporain comme «Marat-Sade» de l’Allemand Peter Weiss, montée à Barcelone en 1968.

José María Prada est aussi une figure incontournable des productions théâtrales de la télévision espagnole de l’époque avec d’abord son unique chaîne en noir et blanc, mais qui permet à tous de découvrir les chefs d’œuvre de la littérature et du théâtre espagnol et bien d’autres encore. L’acteur reçoit ainsi le prix «Fotograms de Plata» (1968), comme meilleur interprète de télévision. Puis dans la décennie suivante il apparaît également dans des feuilletons du petit écran.

Tout en étant d’abord un homme de théâtre, José María Prada laisse aussi son nom au générique d’une cinquantaine de films et fait quelques doublages, notamment de Tony Curtis, de films étrangers. Son premier rôle devant la caméra, oh ironie de carrière, c’est celui d’un décorateur de théâtre qui œuvre parmi «Les comédiens» (1954), mal traduit en français par «Comiques», de Juan Antonio Bardem, avec Fernando Rey et Elisa Galvé en vedettes. Les spectateurs le retrouvent dans rôles secondaires, puis de plus en plus en vue, dans les grands films espagnols de l’époque comme «Le bourreau» (1963) de Luis García Berlanga, et «La tía Tula», l’année suivante, où il joue magistralement le curé du village qui confesse l’héroïne interprétée par Aurora Bautista. Une interprétation qui lui vaut le prix du meilleur second rôle du Cercle des Écrivains de Cinéma. Notons aussi et bien sûr «La chasse» (1965) de Carlos Saura, qui lui permet d’obtenir le Prix Jordi d’interprétation en 1967, avec au générique Ismael Merlo, Alfredo Mayo et le jeune Emilio Gutiérrez Caba. Dans les années soixante-dix, nous n’oublierons pas son rôle de missionnaire espagnol dans le film atypique «Cao Xa» (1971) de Pedro Mario Herrero, sur un village catholique d’Indochine puis du Vietnam Sud avant la chute de Saïgon. Il est encore distribué dans deux films de Carlos Saura: «Anna et les loups» (1972) et «Maman a cent ans» (1979) qui est aussi son dernier film. Et pour ne pouvoir les évoquer tous, citons encore «Rebeldia» (1978) de Andrés Velasco, avec Antonia Vera servante maîtresse de Fernando Rey, avec aussi dans la distribution Georges Rigaud.

C’est à l’occasion d’un séjour à Bilbao avec des amis que José María Prada éprouve une douleur dans la poitrine, dirigé aussitôt vers l’hôpital de la ville, il y décède d’un infarctus du myocarde le 13 août 1978. Il n’avait que 53 ans, mais quelle carrière à son actif. Ses restes reposent au cimetière de sa ville natale où une place porte désormais son nom, face au théâtre Lope de Vega, un auteur que l’ancien carabin devenu comédien a si bien servi.

© Caroline HANOTTE

copyright
1953Comiques / Les comédiens ( cómicos ) de Juan Antonio Bardem avec Fernando Rey
1954Joyeuses Pâques ( felices pascuas ) de Juan Antonio Bardem avec Bernard Lajarrige
DO Cristo – de Margarita Alexandre & Rafael María Torrecilla
    Seulement voix
1955El coyote – de Joaquín Luis Romero Marchent avec Abel Salazar
También hay cielo sobre el mar – de José María Zabalza avec José Calvo
Géant ( giant ) de George Stevens avec James Dean
    Seulement voix espagnole de Dennis Hopper
DO Segovia, morada del alma – de Sinesio Isla
    Seulement voix
1956La justicia del Coyote – de Joaquín Luis Romero Marchent avec Gloria Marín
Calabuig ( Calabuch / the rocket from Calabuch ) de Luis García Berlanga avec Edmund Gwenn
    Seulement voix
1958Les Vikings ( the Vikings ) de Richard Fleischer avec Kirk Douglas
    Seulement voix espagnole de Tony Curtis
1959Sonatas ( las aventuras del marqués de Bradomin ) de Juan Antonio Bardem avec Maria Félix
Juanito ( 3 kerle geh’n durch dick und dünn / unsere heimat ist die ganze welt ) de Fernando Palacios avec Pablito Calvo
1961Milliardaire pour un jour ( pocketful of miracles ) de Frank Capra avec Bette Davis
    Seulement voix espagnole de Mickey Shaughnessy
1962Une famille explosive / Une grande famille ( la gran familia ) de Fernando Palacios avec José Isbert
1963Le bourreau ( el verdugo / la ballata del boia ) de Luis García Berlanga avec Nino Manfredi
    + voix espagnole de Nino Manfredi
La fête de la colombe ( la verbena de la paloma ) de José Luis Sáenz de Heredia avec Concha Velasco
1964Bernadette de Lourdes ( aquella joven de blanco ) de León Klimovsky avec Cristina Galbó
La tía Tula – de Miguel Picazo avec Aurora Bautista
    Prix CEC du meilleur second rôle masculin par le cercle des écrivains de cinéma, Espagne

Faites vos jeux, mesdames / Feu à volonté ( Hagan juego, señoras ) de Marcel Ophüls avec Eddie Constantine
Amador – de Francisco Regueiro avec Maurice Ronet
1965El arte de vivir – de Julio Diamante avec Elena María Tejeiro
Crimen de doble filo – de José Luis Borau avec Susana Campos
La familia y... uno más – de Fernando Palacios avec Soledad Miranda
La Barrera – de Pedro Mario Herrero avec Carlos Estrada
La chasse ( la caza ) de Carlos Saura avec Alfredo Mayo
    Saint Jordi d’interprétation dans un film espagnol aux prix Sant Jordi de Barcelone, Espagne

El último sábado – de Pedro Balañá avec Eleonora Rossi Drago
1966Dans les griffes du maniaque / Le diabolique docteur Z ( Miss Muerte / the diabolical Dr. Z / Miss Death / Miss Death and Dr. Z in the grip of the maniac ) de Jésus Franco avec Estella Blain
La busca – de Angelino Fons avec Jacques Perrin
DO El rastro – de Javier Aguirre
    Seulement voix
1967La dernière rencontre ( último encuentro ) de Antonio Eceiza avec Antonio Gades
De cuerpo presente – de Antonio Eceiza avec Françoise Brion
1966Club de solteros – de Pedro Mario Herrero avec Mary Paz Pondal
CM La caza de brujas – de Antonio Drove
    Seulement voix
1967Javier y los invasores del espacio – de Guillermo Ziener avec Inma de Santis
Oscuros sueños eróticos de agosto / Oscuros sueños de agosto – de Miguel Picazo avec Viveca Lindfors
Los flamencos – de Jesús Yagüe avec Julián Mateos
Adiós cordera – de Pedro Mario Herrero avec Emilio Gutiérrez Caba
CM Crónica de un recuerdo – de Jesús García de Dueñas avec Julia Peña
1968Pancho Villa ( Villa rides ) de Buzz Kulik avec Yul Brynner
Persecución hasta Valencia / The narco men / Il sapore della vendetta – de Julio Coll avec Tom Tryon
Ditirambo – de Gonzalo Suárez avec Yelena Samarina
1969Mónica Stop – de Luis María Delgado avec Mónica
Le trône de feu ( night of the blood monster / the bloody judge / throne of the blood monster / trial of the witches / witches’ trial / der hexentöter von Blackmoor / el proceso de la brujas / el juez sqangrieto / il trono di fuoco ) de Jesus Franco avec Maria Schell
¡ Vivan los novios ! – de Luis García Berlanga avec José Luis López Vázquez
CM Prólogo – de Gerardo Malla avec Emma Cohen
1970Cuadrilátero – de Eloy de la Iglesia avec Rosanna Yani
1971Goya ( Goya, historia de una soledad / historia de una soledad ) de Nino Quevedo avec Irina Demick
Cao-Xa – de Pedro Mario Herrero avec Jean-Claude Tran
Cœur solitaire ( corazón solitario ) de Francisco Betriú avec María Isbert
    Seulement voix espagnole de Jacques Dufilho
1972Pancho Villa ( el desafío de Pancho Villa / vendetta ) de Eugenio Martín avec Telly Savalas
Anna et les loups ( Ana y los lobos ) de Carlos Saura avec Geraldine Chaplin
El asesino está entre los trece – de Javier Aguirre avec Simón Andreu
1973Brèves vacances ( una breve vacanza ) de Vittorio De Sica avec Florinda Bolkan
Gott schützt die liebenden – de Alfred Vohrer avec Nino Catslenuovo
1974Todos los gritos del silencio – de Ramón Barce avec Paul Naschy
Le pouvoir du désir ( el poder del deseo ) de Juan Antonio Bardem avec Murray Head
1975Léonor ( Leonor ) de Juan Luis Buñuel avec Liv Ullmann
Sept morts sur ordonnance – de Jacques Rouffio avec Charles Vanel
La casa – de Angelino Fons avec Helga Liné
El caballero de la mano en el pecho – de Juan Guerrero Zamora avec José María Rodero
1976La lozana andaluza – de Vicente Escrivá avec Diana Lorys
El segundo poder – de José Mariá Forqué avec Jon Finch
El hombre que supo amar – de Miguel Picazo avec Timothy Dalton
1977Niñas... al salón – de Vicente Escrivá avec Dagmar Lassander
Pensione paura / La violación de la señorita Julia – de Francisco Barilli avec Francisco Rabal
1978Rebeldia – de Andrés Velasco avec Fernando Rey
Le grand embouteillage ( l’ingorgo / l’ingorgo – Una storia impossible ) de Luigi Comencini avec Patrick Dewaere
1979Maman a cent ans ( Mamá cumple cien años ) de Carlos Saura avec Amparo Muñoz
Fiche créée le 22 novembre 2018 | Modifiée le 23 novembre 2018 | Cette fiche a été vue 9157 fois
PREVIOUSRudolf Prack || José María Prada || Bruno PradalNEXT