1975 C’est toujours oui quand elles disent non (I will , I will… for now) de Norman Panama avec Elliott Gould | 1977 Un espion de trop (telefon) de Don Siegel avec Charles Bronson, Lee Remick & Donald Pleasence | 1991 Sister act – de Emile Ardolino avec Whoopi Goldberg, Maggie Smith, Kathy Najimy & Harvey Keitel | 1996 Lorca (the disappearance of Garcia Lorca) de Marcos Zurinaga avec Andy Garcia & Esai Morales | ||
D’origine mexicaine par son père et argentine par sa mère, Carmen Zapata est née le 15 juillet 1927 à New York. Après ses études, elle prend des cours de chant et de comédie et débute sa carrière professionnelle, au milieu des années 1940, en chantant à Broadway dans le chœur de comédie musicale «Oklahoma!» de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein. Tout au long de sa vie, Carmen Zapata va se produire sur scène. On la voit, entre autres, dans des comédies musicales comme «Bloomer girl» de E.Y. Harburg et Harold Arlen, «Bells are ringing» de Betty Comden and Adolph Green, «Blanches colombes et vilains messieurs» de Frank Loesser, ou «Bye Bye Birdie» de Michael Stewart, Lee Adams et Charles Strouse. En février 1956, à Broadway, elle est la partenaire de Geraldine Page dans la pièce dramatique «The innkeepers» de Theodore Apstein. La comédienne se produit aussi dans de nombreux spectacles «Stand-up» dans des cabarets et des night-clubs à travers les Etats-Unis.
Carmen Zapata fait son entrée dans le monde du cinéma, en 1968, avec un petit rôle aux cotés de Michael Douglas, Arthur Kennedy et Teresa Wright, dans le drame «Hail, hero!» réalisé par David Miller, où un homme désabusé hésite entre rejoindre l’armée ou devenir hippie. Vont suivre pour le grand écran deux douzaines de films jusqu’en 2000. Elle donne notamment la réplique à Elliott Gould et Diane Keaton dans la comédie romantique «C’est toujours oui quand elles disent non» (1975) de Norman Panama; Charles Bronson et Lee Remick dans le thriller «Un espion de trop» (1977) de Don Siegel; Billy Crystal dans «Rabbit test» (1977) de Joan Rivers; Whoopi Goldberg dans la comédie «Sister act» (1991) de Emile Ardolino et dans sa suite réalisée en 1993 par Bill Duke; Bridget Fonda dans «Nom de code: Nina» (1992) de John Badham.
Mais c’est la télévision qui va faire de Carmen Zapata une vedette à part entière avec de multiples apparitions des épisodes de séries à succès, parmi lesquelles: «Bonanza» (1970), «The Rookies» (1973), «Villa Alegre» (1973) un programme pour enfant où elle tient le premier rôle, «Kojak» (1974), «Viva Valdez» (1976), «Wonder woman» (1979), «L’île fantastique» (1983), «Rick Hunter» (1987), «Falcon Crest» (1989), «Santa Barbara» (1985/90), «Docteur Quinn» (1998), etc. Comme professeur de théâtre, Carmen Zapata a enseigné notamment à l’«Académie des Arts du Théâtre» et au «College Theatre Arts» de Los Angeles. En 1973, elle fonde, avec l’actrice et dramaturge d’origine cubaine Margarita Galban, la «Bilingual Foundation of the Arts» (BFA). La mission de la BFA est de promouvoir le théâtre classique et contemporain hispanique, dans les deux langues (anglais espagnol) aux Etats-Unis, cet organisme offre aussi des ressources pédagogiques et la possibilité de formations aux Arts de la scène.
Carmen Zapata se distingue également comme traductrice de bon nombre d’œuvres de Federico García Lorca. En 1996, elle interprète la mère de l’écrivain poète dans «Lorca», incarné par Andy Garcia. En 1983, elle reçoit une récompense humanitaire lors des Prix «Crystal» qui promeuvent et encouragent les femmes au cinéma. Vingt ans plus tard, elle obtiendra son étoile sur le Hollywood Walk of Fame. Après six décennies d’une carrière bien remplie, elle meurt le 5 janvier 2014 à Los Angeles, suite à des problèmes cardiaques. Elle fut mariée au producteur Ron Friedman entre 1957 et 1963.
© Pascal DONALD
1968 | Hail, hero ! – de David Miller avec Michael Douglas |
1972 | Portnoy et son complexe ( Portnoy’s complaint ) de Ernest Lehman
avec Richard Benjamin
Bad Charleston Charlie – de Ivan Nagy avec John Carradine |
1973 | The last porno flick – de Ray Marsh
avec Michael Pataki
Toke – de Don McDougall avec Fred Lerner |
1974 | W ( I want her dead / W is the mark of death ) de Richard Quine
avec John Vernon
Boss ( Boss Nigger / the black Bounty killer / the black Bounty ) de Jack Arnold avec Fred Williamson |
1975 | C’est toujours oui quand elles disent non ( I will , I will… for now ) de Norman Panama avec Elliott Gould |
1976 | Billy Jack goes to Washington – de Tom Laughlin
avec Sam Wanamaker
John Hus – de Michael Economou avec Rod Colbin |
1977 | Un espion de trop ( telefon ) de Don Siegel
avec Charles Bronson
Rabbit test – de Joan Rivers avec Billy Crystal |
1978 | Boulevard nights – de Michael Pressman avec Richard Yniguez |
1979 | There goes the bride – de Terry Marcel avec Phil Silvers |
1980 | How to beat the high co$t of living – de Robert Scheerer avec Eddie Albert |
1983 | Vultures / Flesh and bullets / Vultures in paradise – de Paul Leder avec Stuart Whitman |
1985 | DO Las madres de la Plaza de Mayo – de Susana Blaustein Muñoz & Lourdes Portillo
Seulement voix & apparition |
1986 | The education of Allison Tate – de Paul Leder avec Joshua Bryant |
1991 | Sister act – de Emile Ardolino avec Whoopi Goldberg |
1992 | Nom de code : Nina ( point of no return / the assassin ) de John Badham avec Bridget Fonda |
1993 | Sister act, acte II ( sister act II : Back in the habits ) de Bill Duke avec Maggie Smith |
1994 | Skin gang ( skins / gang boyz / gang boys ) de Wings Hauser
avec Linda Blair
DO Por la vida : Street Vending & the criminalization of Latinos – de Olivia Olea Seulement voix & apparition |
1996 | Lorca ( the disappearance of Garcia Lorca / death in Granada ) de Marcos Zurinaga avec Andy Garcia |
1999 | The Egg Plant Lady – de Brian Thomas Jones avec Daniel Zacapa |
2000 | The sleepy time gal – de Christopher Münch avec Jacqueline Bisset |
AUTRES PRIX : | |
Prix Humanitaire aux Crystal Awards des femmes dans le cinéma, USA ( 1983 ) |