![]() 1979 5% de risque – de Jean Pourtalé avec Bruno Ganz, Jean-Pierre Cassel, Marc Labrousse & Aurore Clément | ![]() 1979 Je te tiens, tu me tiens par la barbichette – de Jean Yanne avec Mimi Coutelier, Daniel Prévost & Micheline Presle | ![]() 1987 Le bonheur se porte large – de Alex Métayer avec Laure Duthilleul, Didier Pain, Eva Darlan & Marie Rivière | ![]() 1991 Mohamed Bertrand-Duval – de Alex Métayer avec Didier Pain, Marie-Christine Adam, Netti & Moussa Maaskri | ||
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Breton d’origine, Alex Métayer est né le 19 mars 1930 à Berre l’Etang (Bouches du Rhône) mais passe son enfance en Algérie où il prit l’accent pied-noir. Quittant l’école très tôt, il suit des cours par correspondance. Parallèlement, il décroche un premier prix de clarinette au Conservatoire ce qui lui permet d’entamer une carrière de saxophoniste dans un orchestre de jazz.
Mais son métier de musicien ne lui permet pas de vivre alors Alex Métayer se lance dans l’écriture de sketches qu’il interprète dans les cabarets des années soixante aux côtés de Boby Lapointe, Jean Ferrat et Barbara. En 1964, il assure la première partie de Georges Brassens à Bobino puis celle de Georges Moustaki. Au début des années soixante-dix, il participe durant deux années à l’émission «L’Oreille en coin» sur France Inter.
Voulant se consacrer à l’écriture d’une pièce à quatre personnages qu’il ne réussit pas à financer, Alex Métayer décide d’en réduire la distribution à un seul homme qu’il se résout à interpréter sous le titre «Mémoires d’un amnésique» (1975) aux Blancs-Manteaux. C’est une suite de one-man-show qui s’enchaînent régulièrement sur les scènes parisiennes et en tournée: «Nous on s’aime» (1976), «La vie en VO» (1978), «Merci disco (1979), «Y’a un malaise» (1981), «Les Femmes et les enfants d’abord» (1983), «Liberté chérie» (1985) ou «Moral d’acier» (1990). À l’instar de Raymond Devos, cette popularité avec ses one-man-show occulte sa carrière de comédien sur le grand écran se limitant à un second rôle dans le drame belge «5 % de risque» (1979) de Jean Pourtalé avec Bruno Ganz et Jean-Pierre Cassel. Par la suite, Alex Métayer se lance dans une carrière de réalisateur. En 1987, il dirige une comédie intitulée «Le bonheur se porte large» avec Laure Duthilleul et Marie Rivière où il interprète un homme qui prend une jeune femme en stop alors qu’il est censé prendre la route pour rejoindre sa famille. Essai qui se solde par un terrible échec avec uniquement 6 078 entrées en deux semaines ce qui ne l’empêche pas de réaliser un second film «Mohamed Bertrand Duval» (1991). Mais cette comédie dramatique ne rencontre pas le public avec seulement 29 969 entrées ce qui sonne le glas de sa carrière cinématographique. De guerre lasse, il se consacre exclusive à la scène.
En 1993, dans «Opéra comique», Alex Métayer dresse le portrait d’un homme déçu des années quatre-vingt-dix qui lui vaut le Grand Prix de l’humour de la SACEM. En 1996, il écrit «Aimez-moi les uns les autres», pièce qu’il jouera en compagnie de son fils aîné Eric Métayer. Ses deux derniers spectacles ont connu un gros succès: il revient à son couple vedette Maurice-Nicole entouré de ses enfants dans «Famille, je vous haime» (1997) où il interprète pas moins de quinze personnages puis se transforme en instituteur dans «Alex Métayer perd la tête» (2000) au Théâtre du Palais-Royal.
Alors qu’il venait d’écrire un nouveau spectacle «Le clone», Alex Métayer décède à l’âge de soixante-treize ans des suites d’un cancer le 21 février 2004 à Levallois-Perret puis est enterré au Cimetière parisien de Montparnasse le 27 février 2004. Son fils Eric Métayer poursuit la tradition familiale en arpentant les scènes parisiennes en tant qu’interprète ou metteur en scène.
© Olivier SINQSOUS

1965 | CM La pierre et la corde – de Jean-Louis van Belle avec Pierre Frag |
1968 | CM Les joueurs – de Jean-Louis Van Belle avec Romain Bouteille |
1978 | CM La vie des seins – de Alex Métayer
avec Patrick Burgel
+ scénario |
1979 | 5% de risque / Cinq pour cent de risque – de Jean Pourtalé
avec Bruno Ganz
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette – de Jean Yanne avec Micheline Presle Seulement apparition |
1987 | Le bonheur se porte large – de Alex Métayer
avec Laure Duthilleul
+ scénario |
1991 | Mohamed Bertrand-Duval – de Alex Métayer
avec Didier Pain
+ scénario |