![]() 1928 Les rois de l’air (the air circus) de Howard Hawks & Lewis Seiler avec Arthur Lake, Sue Carol & David Rollins | ![]() 1929 Mammy – de Michael Curtiz avec Al Jolson, Lois Moran, Lowell Sherman & Hobart Bosworth | ![]() 1934 L’impératrice rouge (the scarlet empress) de Josef von Sternberg avec Marlene Dietrich & John Lodge | ![]() 1936 Le démon sur la ville (maid of Salem) de Frank Lloyd avec Fred MacMurray & Claudette Colbert | ||
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Fille de Ida et William Kerlin, Louise Josephine Kerlin voit le jour le 5 octobre 1878, à Evansville, dans l’Indiana (Etats-Unis). À seize ans, elle quitte le domicile familial pour suivre une troupe de comédiens ambulants. Elle se produit alors dans plusieurs vaudevilles à travers l’Amérique du Nord. Elle choisit comme nom de scène Louise Dresser, en hommage à son meilleur ami Paul Dresser (1856-1906), compositeur à succès de la fin du XIXème siècle, à qui l’on doit, entre autres, les célèbres chansons «May gal Sal» et «On the bank of Wabash far away».
À l’aube du siècle suivant, Louise Dresser s’installe à New York et devient rapidement l’une des actrices les plus en vue de Broadway. En 1906, elle joue dans la comédie musicale «About town» aux côtés de Jack Norwoth qui est également son époux de l’époque. Il se fera connaître par la suite comme compositeur et producteur. Les années suivantes, chanteuse et actrice de talent, Louise s’impose comme l’une des plus grandes vedettes de la scène new-yorkaise. Parmi ses plus grands triomphes, nous pouvons citer: «The girl behind the counter» (1907-1908) de Howard Talbot, Leedham Bantock et Arthur Anderson, «Broadway to Paris» (1912-1913) de Max Hoffman Sr., George Bronson-Howard et Harold Etteridge, «Hello Broadway» (1914) de George M. Cohan, et «Have a heart» (1917) de Jerome Kern, Guy Bolton et P.G. Wodehouse.
Cette multitude de succès ne laisse pas les producteurs hollywoodiens indifférents. Louise Dresser débute donc au cinéma, en 1922, aux côtés de Pauline Frederick dans «The glory of Clementina» de Emile Chautard. La quarantaine largement dépassée, elle entame une carrière cinématographique auprès des plus grands noms de l’écran, parmi lesquels: Gloria Swanson dans «Jazzband» (1923) et Ricardo Cortez dans «The city that never sleeps» (1924). En 1925, Louise incarne l’Impératrice de Russie Catherine II, face à Rudolph Valentino, alias le Lieutenant Vladimir Dubrovsky, dans «L’aigle noir» de Clarence Brown. En 1928, elle est l’une des premières actrices a être nominée pour les Oscars, pour son interprétation de Madame Pleznik dans «A ship comes in», un drame réalisé par William K. Howard. Elle ne remporte pas la statuette qui est finalement attribuée à Janet Gaynor, mais reçoit cependant une citation honorifique du mérite des Academy Awards. La même année, elle tourne dans ses deux premiers films parlants: «Mother knows best» de John G. Blystone et «Les rois de l’air» de Howard Hawks et Lewis Seiler.
Par la suite, Louise Dresser tourne, en tête d’affiche, avec les plus grandes stars de la capitale du cinéma. Elle est notamment la co-vedette, à cinq reprises, de Will Rogers, mais aussi de Al Jolson dans «Mammy» (1929) et de Marlene Dietrich dans «L’impératrice rouge» (1934). En 1936, elle effectue une dernière prestation, sous la direction de Frank Lloyd, dans «Le démon sur la ville». Puis elle se retire définitivement de toutes activités professionnelles et consacre le reste de sa vie à recueillir des fonds pour la fondation Motion Picture Country Home and Hospital de Woodland Hills.
Louise Dresser meurt le 24 avril 1965, à l’hôpital de Woodland Hills, en Californie, à la suite d’une opération pour une obstruction intestinale.
© Philippe PELLETIER

1922 | The glory of Clementina – de Emile Chautard
avec Pauline Frederick
Sur les sables brûlantes ( burning sands ) de George Melford avec Milton Sills Un ménage d’actrice ( enter Madame ) de Wallace Worsley avec Elliott Dexter The fog – de Paul Powell avec Mildred Harris |
1923 | Jazzband / Les femmes libres ( prodigal daughters ) de Sam Wood
avec Gloria Swanson
Pourquoi j’ai tué ( Salomy Jane ) de George Melford avec Jacqueline Logan L’admirable monsieur Ruggles ( Ruggles of Red Gap ) de James Cruze avec Ernest Torrence Notre grand homme ( woman-proof / all must marry ) de Alfred E. Green avec Thomas Meighan En votre honneur, Mesdames ( to the ladies ) de James Cruze avec Edward Everett Horton The next corner – de Sam Wood avec Conway Tearle |
1924 | What shall I do ? – de John G. Adolfi
avec John Harron
La ville qui ne dort jamais / Boites de nuit ( the city that never sleeps ) de James Cruze avec Ricardo Cortez Cheap kisses – de John Ince & Cullen Tate avec Jean Hersholt Percy, une poule mouillée ( Percy / mother’s boy ) de Roy William Neill avec Charles Ray CM The city of stars – de H. Bruce Humberstone avec Norman Kerry Seulement apparition |
1925 | Enticement – de George Archainbaud
avec Clive Brook
L’aigle noir ( the eagle ) de Clarence Brown avec Rudolph Valentino Déchéance ( the goose woman ) de Clarence Brown avec Jack Pickford Cinquième Avenue ( Fifth Avenue ) de Robert G. Vignola avec Crawford Kent |
1926 | The blind goddess – de Victor Fleming
avec Jack Holt
Les briseurs de joie ( Padlocked ) de Allan Dwan avec Noah Beery Broken hearts of Hollywood – de Lloyd Bacon avec Douglas Fairbanks Jr. Everybody’s acting – de Marshall Neilan avec Lawrence Gray Fille de cirque ( the third degree ) de Michael Curtiz avec Rockliffe Fellowes Gigolo – de William K. Howard avec Rod La Rocque |
1927 | L’enfer noir ( white flannels ) de Lloyd Bacon
avec Jason Robards Sr.
Monsieur Wu ( Mr. Wu ) de William Nigh avec Lon Chaney Le jardin de l’Eden ( the garden of Eden ) de Lewis Milestone avec Lowell Sherman |
1928 | Sa nouvelle patrie ( a ship comes in / his Country ) de William K. Howard
avec Rudolph Schildkraut
Grande vedette / Ambition ( mother knows best ) de John G. Blystone avec Barry Norton Les rois de l’air ( the air circus ) de Howard Hawks & Lewis Seiler avec Arthur Lake |
1929 | No quite decent – de Irving Cummings
avec Allan Lane
La Madonne de l’avenue ( a Madonna of the avenue ) de Michael Curtiz avec Grant Withers Mammy – de Michael Curtiz avec Al Jolson |
1930 | The three sisters – de Paul Sloane
avec Kenneth MacKenna
This mas world – de William C. DeMille avec Basil Rathbone Lightnin’ – de Henry King avec Will Rogers |
1931 | Caught – de Edward Sloman
avec Richard Arlen
Stepping sisters – de Seymour Felix avec William Collier Sr. |
1933 | La foire aux illusions ( state fair ) de Henry King
avec Lew Ayres
Le baron de la bière ( song of the eagle / the beer baron ) de Ralph Murphy avec Charles Bickford Docteur Bull ( doctor Bull ) de John Ford avec Andy Devine Le chant du berceau ( cradle song ) de Mitchell Leisen avec Evelyn Venable David Harum – de James Cruze avec Kent Taylor |
1934 | Le monde en marche ( the world moves on ) de John Ford
avec Franchot Tone
L’impératrice rouge ( the scarlet empress ) de Josef von Sternberg avec Marlene Dietrich Entrée de service / Entrée des employés ( servants’ entrance ) de Frank Lloyd avec Janet Gaynor Cœurs meurtris / Les cœurs saignent ( a girl of the limberlost ) de Christy Cabanne avec Edward J. Nugent Le démon de la politique ( the county chairman ) de John G. Blystone avec Mickey Rooney CM Hollywood on parade – de Louis Lewyn avec Ruth Etting Seulement apparition |
1936 | Le démon sur la ville / Les filles de Salem ( maid of Salem ) de Frank Lloyd avec Fred MacMurray |